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EAN : 9780050782811
Revues Bayard (02/12/2010)
5/5   1 notes
Résumé :
Revue de culture contemporaine comprenant des carnets culturels.
Le numéro de décembre 2010 inclut trois articles principaux:
*Italie, la difficile unité, par Jean-Luc Pouthier
*Prisons et relations carcérales, par Jean-Marie Delarue
*L'éthique du "care", par Agata Zielinski
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Cette revue de culture contemporaine me semble très intéressante et variée dans les contenus proposés. Il s'agit ici d'un vieux numéro dont je retiens spécialement deux interventions signées Agata Zielinski.
L'essai intitulé « L'éthique du “care” [selon le mot anglais que l'on pourrait traduire par “le soin mutuel”], une nouvelle façon de prendre soin » et dans la rubrique la revue des livres, un billet sur un auteur que j'aime beaucoup Patrick Autréaux qui publiait en 2010, chez Gallimard, dans la belle collection « L'un et l'autre » son livre Soigner.
Agata Zielinski conclut son essai en ces termes qui donnent à réfléchir : « la sollicitude surgit de la relation, chaque fois singulière. En nous invitant à parier sur la relation, le “care” nous apprend à en prendre soin (p. 641) ».
Lecture très enrichissante.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Cinéaste aussi profus qu'inégal, François Ozon ("Sous le sable", "Le Temps qui reste", "Ricky"…) offre à Catherine Deneuve un rôle en or: celui, fort modifié, qu'interprétait Jacqueline Maillan dans une pièce de boulevard de 1980, "Potiche". Soit l'histoire de Suzanne Pujol, dame patronnesse du Nord de la France dont l'époux machiste, patron d'une fabrique de parapluies, souffre d'une faiblesse passagère lorsque ses employés se mettent en grève. À la faveur de sa convalescence, elle s'extrait de sa condition de "potiche" et reprend en mains les affaires et par la même occasion, sa vie amoureuse. Cet argument permet à l'auteur de "8 femmes" de diriger sa troupe avec un plaisir qui crève l'écran: Suzanne évoque le premier grand rôle de Deneuve ("Les Parapluies de Cherbourg" de Jacques Demy) et ceux, nombreux, avec Gérard Depardieu (ici député-maire communiste). Fabrice Luchini réduit sa diction empruntée pour se couler dans son personnage odieux et puéril… Ozon s'amuse également à glisser des allusions à la politique actuelle, petites phrases qu'un certain président a prononcées devant les médias ou charisme matriarcale d'une candidate à la députation (Suzanne émancipée) qui rappelle la candidate malheureuse de la dernière présidentielle.
(Charlotte Garson, p.688-689, rubrique cinéma)
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Depuis "Voyage en Italie" de Roberto Rossellini (1954), la crise de couple est restée une figure essentielle de la modernité cinématographique, et continue d'inspirer, année après année, des œuvres émouvantes et novatrices. "Everyone else" et "Mardi après Noël" remettent aujourd'hui l'ouvrage sur le métier et s'avèrent particulièrement réussis. Venus d'horizons géographiques et cinématographiques différents, ils n'en apparaissent pas moins proches sur plusieurs points, à commencer par un certain minimalisme scénaristique: dans "Everyone else", des vacances en Sardaigne révèlent les tensions au sein d'un couple manifestement mal assorti; "Mardi après Noël" raconte un adultère qui conduit à l'annonce du divorce. Ce ce dernier se montre particulièrement avare en rebondissements: Paul trompe sa femme, finit par le lui dire, la quitte. Aucun épisode ne se détache vraiment: Radu Munteanu, comme Maren Ade, filment des existences dans ce qu'elles ont de plus prosaïque, et ne s'écartent pas, sur ce point, d'un naturalisme strict.
(Nicolas Truffinet, p. 689-690)
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La transformation était déjà contenue dans la toute première séquence du film: plutôt que de planter le décor en une scène d'exposition à la Chabrol, Ozon filme Suzanne faisant son jogging en bigoudis dans les bois, en survêtement rouge. Il faut bien avouer que de mémoire de "Sirène du Mississippi" et de "Dernier Métro", on n'a jamais vu Catherine Deneuve faire du sport! Ainsi l'ouverture programme-t-elle les changements à venir chez celle qui, les ignorant encore, ira parler aux ouvriers en pleine grève parée de ses plus beaux bijoux "car après tout, sans eux, je n'en aurais pas". Bientôt, le carnet qui servait à noter de bucoliques poèmes de bourgeoise oisive servira à rédiger des discours patronaux, puis des slogans électoraux: comme la grand-mère de "Poetry" (film de Lee Chang-dong), celle de "Potiche" trouve son salut dans un petit bloc de feuilles blanches.
(p. 689)
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[...] la prison ne fonctionne qu'avec "télévision, cacheton, chichon".
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