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EAN : 9782350875163
272 pages
Héloïse d'Ormesson (28/03/2019)
2.96/5   25 notes
Résumé :
David, acteur à la carrière avortée, reçoit une demande inattendue : rendre visite à Elena, un flirt de jeunesse, atteinte d'un cancer incurable, et que sa vie sentimentale tumultueuse a isolée. Plus surprenant encore, ce service - rémunéré ! - émane d'une cousine d'Elena, Alexia, millionnaire dont la fortune provient des investissements immobiliers plus ou moins occultes de son ex-mari.
Séduction et non-dits, mensonges et trahisons sont ici au rendez-vous. ... >Voir plus
Que lire après Dieu n’a pas que ça à faireVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Gracias Lucía por este buen momento de lectura.
Une auteure Espagnole et son oeuvre, contre toute attente, fantastique.

Un livre « Merveilleux » (la référence s'acquiert très vite en lisant ^__^). D'ailleurs, allez vite le dévorer et revenez après ! ;-P (lol!)

David en est le personnage principal, ancien acteur, et homme aux nombreuses conquêtes, il a l'occasion d'accomplir une bonne action pour une fois…

Lucia Etxebarria, est l'auteure Espagnole prolifique qui a créée cette oeuvre.

Le style « oral » dès le début s'avère payant (pour moi en tout cas!) / des personnages embarrassés = classe/original.

Je remarque que malgré l'aspect drame, ce bouquin est quand même très drôle!

Le fameux David se montre un peu efféminé, si bien qu'au début j'ai cru qu'il s'agissait d'une histoire de lesbiennes XD!

Des petites lenteurs, mais vraiment insignifiantes face au plaisir de cette lecture…

Elena a une leucémie… Je connais bien les problèmes de défense immunitaires:/…

Les « Laissez-moi réfléchir » sont une vraie figure de style, en l'occurrence!

Quant aux réflexions sur l'impermanence, elle sont souvent utilisés par les buveurs de bières ou quel que soit le flacon x)… Pas dix fois sur dix mais beaucoup quand même… Eh oui, un roman plein de joyeux/ses fetar/des.

Alexia et Elena se disputent violement.

La cousine va aller trop loin avec la mourante, mais cherchera à se racheter…

Alexia se fait draguer pour un tableau… Pour Elena, pardon.

Un coup c'est des efforts, l'autre c'est maso!xd

Quant à la leucémique, elle atteint son premier orgasme à 30 ans! Il était temps!

Je me suis perdu une demi seconde. Il y a du X dans les pages 120-140. Pourquoi pas?

Guillem, le fameux amant…

Dieu, les catholiques, la confession…

P.186 ; ça rame un peu, mais… P. 194 : vous voulez du Q? En voilà! ;-P

J'aime surtout le couple David x Elena, cette dernière est très gâtée. « Des baisers douloureusement mortels »…

Une lecture sympathique après deux « échecs » précédemment.

Con mucho gusto leería otros libros del mismo autor. ¡Vuela como el Fénix!

Belle journée les Phoenix ! : -)

Enjoy your readings ! :- )

C&S Phoenix
Lien : https://charlyyphoenix.wordp..
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Lucía Etxebarria est une romancière espagnole incontournable depuis la fin des années 90 et son 'Amour, Prozac et autres curiosités', qui devient très vite un best-seller.

A Palma, la capitale des Baléares, île ou tout le monde ou presque se connait, David, comédien au chômage reçoit une proposition d'emploi inattendue. Il est engagé par la pimpante Alexia comme homme de chevet auprès d'Elena, sa cousine, atteinte d'une maladie incurable .

Il se trouve aussi que Elena est un ancien flirt de David et que si celui ci l'avait un peu écarté de sa mémoire, Elena elle, n'a rien oublié de leurs tendres années...

Les jeux de séduction, les rancoeurs, la solidarité fusent dans ce chassé-croisé amoureux , un huis clos d'apparence vaudevillesque mais finalement moins léger et plus original qu'il en a l'air.

Profitant du calme de l'hôpital, chacun des personnages de ce huis clos, tricoté très habilement par Lucía Etxebarria, va se repasser le film de sa vie auquel il ne peut rien changer

Mais tous les trois vont désormais prendre conscience qu'ils peuvent faire évoluer le présent et encore plus le futur.

"Aucune relation de couple, qu'elle soit bonne ou mauvaise, n'est le fruit du hasard. Il y a toujours une sorte de collision inconsciente qui fait que deux personnes se rapprochent Une femme qui épouse un homosexuel dira qu'elle ne s'est aperçue de rien, mais la vérité est qu'une partie d'elle même l'a toujours su, et accepté."

Parviendront-ils à cheminer vers une forme de résilience, à défaut d'harmonie?

C'est ce que Lucía Etxebarria nous dévoilera dans ce roman très espagnol ( on pense parfois un peu au cours de notre lecture au baroque sentimental et enlevé du cinéma d'Almodovar) et universel en même temps !
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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En se rendant au rendez-vous fixé par Alexia, David est loin de se douter qu'il va accepter d'être payé pour passer quelques heures aux côtés d'une femme seule souffrant d'un cancer incurable. Pourquoi ? Parce que cette femme, c'est Elena - l'un de ses premiers flirts ainsi que la cousine d'Alexia.
Qu'on se le dise, ce n'est pas un roman dans lequel l'action a la part belle. Au contraire, les chapitres sont plutôt une succession de conversations tantôt dans la chambre d'Elena, tantôt au téléphone, tantôt au bar. Je n'irai pas jusqu'à dire qu'il ne se passe rien mais il faut vraiment s'attendre à ne découvrir l'histoire qu'à travers des dialogues, car c'est en effet le moyen privilégié que les protagonistes emploient pour se replonger dans leur passé. Petit à petit, ils ouvrent leur coeur et exposent leurs secrets tels des vases communicants se renvoyant en permanence la charge de la révélation la plus lourde.
Je pense pouvoir dire que j'ai apprécié découvrir ces confessions progressives, sachant que je ne m'attendais absolument pas à certaines d'entre elles. J'étais en revanche moins enthousiaste face aux paragraphes abordant certains thèmes à travers le prisme de la religion chrétienne, notamment lorsqu'il était question d'homosexualité - mais fort heureusement, les dégâts ont été très limités.
Je reste en revanche sur ma faim concernant les derniers chapitres : le personnage subit littéralement le dénouement de l'histoire et n'essaie pas d'en comprendre les raisons. Cette passivité face a une ultime révélation tombée comme un cheveu sur la soupe était vraiment frustrante. Quant à la morale développée dans les dernières pages... je ne sais pas, je ne suis pas convaincu, c'est du blabla un peu trop facile à mon goût (et toujours avec cette histoire de religion en toile de fond).
Bref, que retenir de tout ça ? C'était une lecture facile et plutôt agréable mais ponctuée d'une conclusion décevante, presque bâclée, malgré une idée intéressante dans le fond. C'est tout le problème d'un roman qui se base majoritairement sur des conversations : la psychologie et les motivations des personnages restent relativement absconses.
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Je viens de découvrir la plume de Lucia Etxebarria grâce à lecteurs.com et le moins que l'on puisse dire c'est que cette dernière est surprenante.
Dans "Dieu n'a pas que ça à faire" elle choisit de mettre en scène trois cinquantenaires à la vie plus ou moins tourmentée.
C'est d'abord l'histoire de David, acteur raté, contacté par Alexia dont la cousine, Elena, est mourante et dont David a été le premier amour. Elle lui confie une mission: passer du temps avec Elena pour que celle-ci qui n'a sensiblement pas été heureuse en mariage puisse partir en paix, avec la douceur d'avoir retrouvé celui qui, le premier, a fait vibrer son coeur.
A travers ces rencontres au chevet d'Elena ce sera donc l'occasion de découvrir son histoire et celle qui la lie à sa cousine.
Ces trois personnages, lisses en apparence, vont tour à tour livrer leurs secrets, leurs regrets de façon plus ou moins honnête dans une Espagne encore très empreinte d'un catholicisme traditionnel.
David saura-t-il renouer avec Elena? Celle-ci est-elle aussi prude que ce qu'en pense sa cousine? Comment l'accompagner dans sa fin de vie?
Lucia Etxebarria propose ici un roman incisif qui donne accès à la complexité des rapports humains dès lors qu'ils sont soumis aux jugements des bien-pensant et dès lors que l'apparence prévaut sur la sincérité de l'être.
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J'ai trouvé ce livre dans la boîte à livres de ma ville l'an dernier, presque à l'état neuf ! Il était donc sur ma PAL depuis peu. Je l'ai choisi ce mois-ci pour l'Objectif Pal après avoir regardé la série Valéria sur Netflix… et tenté ensuite de regarder quelques téléfilms espagnols. J'aime assez l'ambiance très colorée de ces films et faire la connaissance de tous ces personnages qui se posent beaucoup de question sur leur vie. Ces films regorgent à la fois en général d'une grande légèreté et d'une très grande gravité. C'est cette ambiance que l'on retrouve dans ce titre de Lucia Etxebarria, dont j'avais lu il y a fort longtemps Amours, prozac et autres curiosités, ainsi que Un miracle en équilibre. David, acteur au chômage, accepte un rendez-vous avec une femme riche, Alexia. Elle lui propose abruptement de rendre visite à sa cousine Elena, qu'il a connu autrefois. Il était le premier amour de la jeune femme. Elle est actuellement en train de vivre ses derniers instants à l'hôpital, atteinte d'une Leucémie. David ne se souvient plus très bien de cette idylle ancienne mais accepte le marché, surtout que de l'argent est mis sur la table, qu'il en a grandement besoin, et qu'Alexia est une femme charmante. Cette démarche va s'avérer plus plaisante que prévu et David tombe sous le charme d'une Elena, fragile et chauve, mais pleine de volonté… Ce qui est intéressant dans ce livre est tout l'imbroglio de secrets qui entoure les personnages. Les deux femmes proviennent de familles très croyantes, appartenant à l'Opus Dei. Les choix qu'elles ont fait en tant que jeunes filles, épouser un homme gay par exemple, ont déterminé leur vie. Vingt ans plus tard, que reste-t-il donc cette obéissance, mis à part un champ de ruines ? Lucia Etxebarria explore dans son roman la complexité des rapports hommes/femmes, ces petits mensonges et trahisons qui viennent parfois brouiller les relations, les attentes de chacun et la difficulté (peu importe ses conditions de vie) de s'écouter vraiment et de prendre les bonnes décisions en conséquence. C'est un roman qui pourra sembler un peu ennuyeux à la lecture, j'ai moi même trouvé certains passages un peu inutiles et longs. Mais j'ai beaucoup aimé par ailleurs sa forme de Vaudeville, assez originale, assez théâtrale. Une intéressante curiosité.
Lien : https://leslecturesdantigone..
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critiques presse (1)
LaPresse
20 mai 2019
Depuis Amour, Prozac et autres curiosités, le titre qui l'a fait connaître en 1997, l'auteure espagnole nous propose des romans dont le style se situe quelque part entre le côté tragique d'Almodóvar et le côté punk de Virginie Despentes.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
- Avant qu’il m’arrive ça, jamais il ne m’était venu à l’esprit que je pourrais mourir un jour. C’était quelque chose qui arrivait aux autres. Je pensais que je mourrais de vieillesse, comme tout le monde…
David reste muet, défait, intérieurement dévasté, comme agité jusqu’au tréfonds de l’âme par le pressentiment d’infinies amertumes.
- Mais la mort fait partie de la vie. Nous naissons tous avec une date de péremption. Nous ne pensons jamais, évidemment, que notre tour viendra avant celui des autres. Ni qu’il va nous tomber dessus une longue maladie, comme la mienne… Mais les maladies existent, il faut donc bien qu’elles tombent sur certains d’entre nous. Si l’on accepte la vie, il faut accepter l’existence de la mort…
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–Les gens sont prêts à raconter à un parfait inconnu des choses qu'ils ne diraient jamais à leur meilleur ami. Parce que le meilleur ami, on va le revoir, alors que l'inconnu, on ne le reverra jamais, et puis il ne vous jugera pas. Cest pour ça qu'on parle à son contesseur, ou à son psy, mais pas à son père, à son meilleur ami, à son conjoint...
–Je ne sais pas, jai peut-être un besoin désespéré que quelqu'un me comprenne.
–Tu sais, Elena, je te comprends mieux que tu ne le crois.
(P. 57).
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L’amour est devenu une utopie, une construction imaginaire. Le couple est désormais exploité par le marché comme référence et comme mode de consommation. Aujourd’hui, pour être aimé, il faut être sexy, ce qui veut dire consommer : cosmétiques, coiffure, salle de gym. Pour trouver l’âme sœur, il faut dépenser : aller en boîte, fréquenter les restaurants, les bars. Et pour faire durer cette relation, il faut encore dépenser : dîner dehors, boire des cocktails, voyager, avoir des activités culturelles épanouissantes.
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Alexia est une femme mûre, comme on dit d'un fruit qu'il est mûr sans que cela signifie flétri. Elle est de ces femmes intemporelles, impeccablement soignée, impeccablement vêtue, impeccablement coiffée... On peut difficilement lui donner un âge. Sa voix est parfaitement modulée, comme si chaque mot qu'elle prononçait, avec son phrasé d'une parfaite distinction et sa voix de guitare sèche, lui emplissait la bouche d'une liqueur vieillie en fût. Une lumière étale et blanche a poli le marbre de son front puissant, où l'on peut admirer l’œuvre du grand professionnel qui a su en chasser les rides à coups d'injections. Sur ses paupières scintille, à peine perceptible, une ombre perlée assortie au brillant des lèvres. Elle agite les poignets avec désinvolture, comme si elle ignorait la valeur de ce qui y est accroché. Tout en elle dit l'assurance, la retenue, l'argent.
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- [...] Tu sais, David, nous sommes tous des malades. Moi, ça va de soi. Mais toi aussi. A chaque heure qui passe, tu attrapes un virus, qu'on l'appelle solitude, angoisse, ou frustration... Nous passons tous par là un jour ou l'autre.
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Video de Lucia Etxebarria (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Lucia Etxebarria
Lucía Etxebarria - Ton c?ur perd la tête .Lucía Etxebarria vous présente son ouvrage "Ton c?ur perd la tête" aux éditions Héloïse d'Ormesson. Traduit de l'espagnol par Nicolas Véron. Préface de Marie-France Hirigoyen. Retrouvez le livre : http://www.mollat.com/livres/etxebarria-luc%C3%ADa-ton-coeur-perd-tete-9782350873145.html Notes de Musique : ?Hartford? (by Mary Halvorson and Jessica Pavone). Free Musique Archive. Visitez le site de la librairie : http://www.mollat.com Retrouvez la librairie Mollat sur les réseaux sociaux : Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat You Tube : https://www.youtube.com/user/LibrairieMollat Dailymotion : http://www.dailymotion.com/user/Librairie_Mollat/1 Vimeo : https://vimeo.com/mollat Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Tumblr : http://mollat-bordeaux.tumblr.com/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Blogs : http://blogs.mollat.com/
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