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Critique de LiliGalipette


« Il y avait un Bowie en moi. Comme en tous ceux qui l'ont un jour aimé. Et c'était cela, dont la mort était inacceptable. » (p. 6) À l'instar de millions de fans, Patrick Eudeline a été bouleversé par le décès de David Bowie. Dans son texte, il revient sur l'histoire de ce monument du rock. La biographie est faite d'anecdotes et de références historiques et artistiques et elle mobilise une liste impressionnante de noms. L'auteur souligne les errements artistiques et privés de l'artiste, mais selon un parti pris qui me semble étrange, voire racoleur : il semble dire que Bowie est mort avant le 10 janvier 2016, en se perdant dans des albums commerciaux et en reniant ce qu'il était. Pour moi, David Bowie a passé son existence et sa carrière à réinventer l'essence de son art, parfois en s'engageant dans des voies tortueuses ou des impasses, mais sans jamais se renier. Il a fait feu de toutes ses expériences, jusqu'à son tout dernier album, pour créer une oeuvre unique dont je ne méprise aucune production, musicale, théâtrale ou encore cinématographique. « On a tous un Bowie en nous. Ou plusieurs. » (p. 15)

Peut-être n'ai-je pas compris le point de vue de Patrick Eudeline. Je reste en tout cas circonspecte devant l'aigreur qui semble sourdre de cette biographie qui se voudrait différente, mais que je trouve seulement vainement amère. Sans doute suis-je biaisée par que c'est la première biographie de David Bowier que j'ai lue, mais je préfère me référer au texte écrit par Jérôme Soligny.
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