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Marc Cholodenko (Traducteur)
EAN : 9782879293622
677 pages
Editions de l'Olivier (22/08/2003)
4.23/5   831 notes
Résumé :
Quelle différence y a-t-il entre une jeune paysanne grecque fuyant Smyrne incendiée par les Turcs en 1922, et une lolita américaine qui découvre, à l'âge de quinze ans, qu'elle est aussi un garçon ?

Deux générations.

C'est en effet ce qui sépare Desdemona et Cal, la grand-mère et la petite-fille. C'est aussi la durée dans laquelle s'inscrit cette extraordinaire saga gréco-américaine.

Mi-épopée (à la troisième personne), m... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (86) Voir plus Ajouter une critique
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Un livre découvert totalement par hasard dans la bibliothèque d'un camping du Lubéron...Les campeurs ne sont pas tous insensibles à la littérature (je vois déjà la ligue des Joyeux Amateurs de la Vie au Grand Air émettre une protestation)
Ce bouquin pioché au milieu de vieux Poche écornés m'a très vite emballée. le récit, le style, l'intrigue, les personnages de cette famille grecque ayant quitté la Turquie dans le drame et la misère, et bien sûr le secret qui se cache dans le titre, tout m'a plu et m'a poussée à le déguster jusqu'au bout, à tel point que je n'ai guère hésité à le glisser dans ma valise pour pouvoir le terminer tranquillement.
J'ai donc le remords d'avoir privé de cette belle histoire d'autres clients bibliophages. Je répare ma faute en vous conseillant de le voler à la première occasion!
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Jeffrey Eugenides se met à dérouler son histoire comme un fil de soie, et plus le fil s'allonge et plus on se rapproche du dévidage de son origine.
Si on remonte la bobine, on retrouvera le cocon qui forme le premier noeud.
Quelques boucles hésitantes et parfois quelques noeuds plus serrés composent cet entremêlement passionnant de fiction, d'histoire et de digressions.

L'auteur américain nous implique dans une saga familiale aux accents greco-américains et nous fait traverser les mers, la crise économique, la Guerre, la Grande Dépression, les émeutes de la ségrégation raciale, dans un millefeuille d'histoires virevoltantes et passionnantes.

Eugenides creuse avec talent la question des fêlures et des ruptures.
Il pointe cet exact moment où la vie craque, ainsi que les personnalités et les identités.

Il explore ces moments de vie où une route empruntée s'interrompt brutalement, où un destin se brise, obligeant les êtres à multiplier les tentatives de colmater les brèches.

Il y a également la notion de ne pas pouvoir échapper à nos crimes, qui finissent par nous rattraper tôt ou tard.

Avec talent et humour, dans un récit plutôt dense, l'auteur fait s'entrecroiser des tranches de vie de trois générations pour mieux pointer les difficultés de l'intégration des immigrants, le poids des traditions et de la culture qui nous a façonnés et nous poursuit toute la vie.

L'hermaphrodisme est le thème central, mais il faut rétropédaler jusqu'aux années 20 et suivre l'étonnante histoire de ces trois générations qui tissent patiemment la toile finale où il sera abordé sous différents points de vue, aussi bien médical que socio-culturel mais surtout humain.

Middlesex, Prix Pulitzer en 2003 est un grand bestseller américain riche en symbolisme qui comme tout bon livre, nous amène là où la réalité ne nous emmènerait jamais et laisse une véritable empreinte.


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Aussi plantureux qu'un banquet de mariage mais sans l'indigestion qui pourrait guetter. Avec la surprise dans l'un des choux de la pièce montée familiale que l'on avait cru rose jusqu'à ses 14 ans (le chou).
Ce gros roman, aussi bourratif qu'un pudding et aussi digeste qu'un bouillon de poule, mélange cuisine traditionnelle (épopée familiale de la Turquie grecque aux Etats-Unis) à la nouvelle cuisine (l'hermaphrodisme mis à nu par la science).

Se marier entre frère et soeur, ce n'est pas bien. Même si l'on s'aime en pleine émigration. L'Eglise le défend, non sans raison. Desdemona et Lifty passent outre sur le bateau qui les conduit en Amérique, du côté de Détroit, et de son ciel barbe à papa en raison de la pollution. Bienvenue dans les usines de ce cher monsieur Ford lequel inspire à monsieur Eugenides de forts belles pages; lancinante comme la Chaîne, la phrase répète le geste: "Wierrzbicki fraise un palier et Stephanides meule un palier et O'Malley fixe un palier à un arbre à cames".
Stephanides, toutefois, ira voir ailleurs si les cieux sont moins rouges. Congédié pour avoir un propriétaire immoral. Chez Ford, la pauvreté s'essuie avec la propreté morale et l'hygiène. Et on ne rigole pas.
Tout cousins au 3° degré et frère et soeur soient-ils, Desdemona et Lifty ont un fils Milton. Lequel épousera Theodora la fille de la cousine-épouse du propriétaire immoral (vous suivez?) Bref, on épouse beaucoup dans la famille. Après moult péripéties, affres et histoires diverses, la jolie Calliope voit le jour, fille de Millton et de Tessie; c'est lui qui narre depuis l'Allemagne (non, je n'ai pas fait d'erreur en écrivant "lui") , plonge dans les racines grecques, défriche et déchiffre, s'interroge alors qu'un médecin met le nez dans son hermaphrodisme venu de loin, hermaphrodisme qui le/la conduit à adopter le genre masculin.

Middlesex foisonne, campe un arbre généalogique aussi luxuriant que la forêt amazonienne. Auquel s'agrippent des lianes. Celles-ci s'entrecroisent, bouclent, pullulent. le détail s'ajoute au détail. Middlesex est l'exact opposé du lapidaire. On frise la chronique sociale, L Histoire avec un H majuscule, le roman d'apprentissage, la clownerie. On assiste à la prohibition et aux émeutes noires, on visite une secte islamique et la banlieue chic de Détroit, on file vers San Francisco et ses bas-quartiers. On plonge dans le lit d'adolescentes aux hormones frétillantes et de vieille dame têtue attendant une mort qui ne vient pas.
Middlesex est une auberge espagnole où l'Espagne est proscrite ainsi que la vraisemblance. Si les histoires s'emboitent c'est parce que l'écrivain est maître à bord.

C'est copieux et goûteux. Cela ressemble à un vrai chocolat chaud. Mais je préfère le café.
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Middlesex
Traduction : Marc Cholodenko

Commencé réellement un dimanche, je l'avais terminé dès le soir suivant et, à partir du moment où je me suis lancée réellement dans l'intrigue, je n'ai pas pu lâcher le morceau : dès que je le pouvais, je reprenais mon livre ! "Middlesex" est un bon, un très bon roman.
Mais au juste, qu'est-ce qu'un bon roman ? C'est d'abord une histoire qui sort de l'ordinaire et qui, cependant, tient la route, essentiellement grâce aux qualités déployées pour la raconter par son auteur. Des qualités tels que le sérieux, le travail, l'amour du lecteur aussi ... Il semblerait que la recette ne soit plus appliquée en France depuis que certains, parmi nos plus illustres "intellos" qui se piquent d'écrire, l'aient déclarée ringarde, passée de mode, poubellisable à merci ... Et pourtant, ça marche toujours aussi bien : Jeffrey Eugenides n'est que l'un des nombreux auteurs américains qui sont là, Dieu merci, pour nous le rappeler.
"Middlesex" pourrait se résumer comme l'histoire d'un gène récessif, à l'origine de ce que l'on nomme l'hermaphrodisme. Sommeillant au départ dans le code génétique des enfants Stephanidès, il aurait pu demeurer encore longtemps inactif si, par un étrange caprice de ce Destin que révéraient tant les Anciens Grecs, Eleuthéryos n'avait conçu un amour aussi sincère qu'incestueux pour sa soeur, Desdemona. Passion dangereuse, passion hors-nature qui, si les événements historiques eux aussi avaient été tout autres, n'aurait jamais pu culminer. Mais au moment où elle se déclare, les Turcs envahissent la Grèce et les deux Stéphanidès s'enfuient vers Smyrne où va se sceller leur destinée.
Nous sommes le 13 septembre 1922. Devant l'avance des troupes de Mustafa Kemal, les chrétiens smyrniotes se réfugient sur les quais du port. Bientôt, ils y seront cernés entre deux choix qui n'en sont pas : où plonger et se noyer, ou brûler vifs sous les torches des soldats turcs. Les diverses ambassades étrangères ne bronchent pas ou plutôt détournent le regard. Quand la France évacuera ses ressortissants, Eleuthéryos, qui connaît un peu de français, parviendra cependant à obtenir un visa pour lui-même et sa soeur.
Or, Desdémona a solennellement promis à son frère que, s'il parvenait à les sauver, elle accepterait de l'épouser ...
De cette union contre nature, célébrée sur le bateau qui les emmène vers les Etats-Unis, naissent un garçon, Milton, et une fille, Zoé, tous deux en parfaite santé. L'heure n'est pas encore celle du fameux gène. Mais lorsque Milton épouse sa cousine, Tessie, elle-même fille d'une cousine de Desdémona et d'Eleuthéryos, la situation est fin prête. le gène n'a plus qu'à attendre la naissance de leurs enfants en se posant la question suivante : lequel d'entre eux va-t-il choisir ? ...
C'est en tous cas cet élu (si on peut dire) qu'Eugénides, lui, a choisi comme narrateur de son roman. Avec tendresse, ironie, émerveillement aussi, il nous raconte cette histoire incroyable, qui est non seulement la sienne propre mais aussi celle de toute sa famille et qui a pour toile de fond l'Histoire de deux pays : la Grèce et les Etats-Unis. Tranquillement, sereinement, Callie/Cal promène le lecteur conquis et avide des collines de l'Asie Mineure aux banlieues cossues de Detroit, des années vingt balbutiantes à l'effondrement de l'idéal hippy. Avec cela, pas une trace de vulgarité et un respect, un amour profonds pour la Différence, quelle qu'elle soit. Beaucoup de questions aussi sur le Destin et le Hasard.
Un roman exceptionnel qui parlera peut-être plus aux Européens parce que son auteur, né américain certes mais d'origine incontestablement grecque, a trouvé le moyen d'y ressusciter, en les modernisant, quelques uns des grands thèmes de l'imaginaire de ses ancêtres - imaginaire sur lequel s'est en partie édifiée notre culture.
N'en doutons pas : eût-il vécu au temps d'Homère que Jeffrey Eugenides n'aurait eu aucune peine à se voir reconnu comme un aède aimé des dieux. Cet été, sur la plage ou ailleurs, ouvrez "Middlesex" et prêtez donc l'oreille à son chant. ;o)
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Attention COUP DE COeUR!
Cal Stephanides, quarante et un ans raconte son histoire: né fille en 1959, c'est un hermaphrodite. A travers l'histoire extraordinairement riche de sa famille, il va tenter de comprendre ce qui a pu se passer , et d'expliquer son passage d'une petite fille sans histoire à ce personnage hors du commun.
Cela commence à Smyrne en 1922, où lorsque les Turcs mettent le feu à la ville, Desdemona et Lefty, son frère, décident de se marier et de fuir le pays pour Détroit aux États-Unis. Ils vont pouvoir ainsi reconstruire leur vie sur cette passion qui les unit.
Suite à un échec à l'usine Ford, qui vit ses heures de gloire à cette époque, Lefty ouvre un bar, la Zebra Room. Leur fils, Milton, reprendra les affaires dans les années 50, après avoir épousé sa cousine Tessie. Les émeutes sociales de Detroit en juillet 1967 favorisent alors son projet d'ouvrir une chaine de restaurants de hot-dog, qui va vite prospérer. Cela leur permet alors de déménager pour les quartiers chics de Détroit, dans une maison impressionnante de modernisme, rue Middlesex. C'est là, et en intégrant une école pour jeunes filles réputée, que Calliope, sa fille, vivra ses premiers émois ... et bouleversements.

La lecture de ce livre ne résultait pas vraiment d'un choix de ma part. Je l'ai lu pour une aveugle, et plus pour rendre service car personne dans mon association ne souhaitait le lire:"trop sulfureux" disait-on... (D'ailleurs je trouve aussi qu'il est assez mal servi par le quatrième de couverture...) Puis je me suis dit: "Pourquoi pas?...Prix Pulitzer 2003...j'ai beaucoup aimé Virgin Suicides...allons-y..." Et je peux dire que je n'ai absolument pas été déçue et plutôt même enchantée par la lecture de ce roman.
Pour quelles raisons?
Pour l'écriture prenante, pleine d'auto-dérision, d'humour et d'humanité, avec un soupçon de tragédie grecque de temps en temps, qui en font une lecture extrêmement agréable (on ne peut pas s'en détacher!).
Pour la découverte de l'hermaphrodisme, et de ce que cela entraine pour les personnes qui le vivent, sujet trop rarement voire jamais traité: problèmes du quotidien, bouleversement psychologiques, physiologiques et relationnels...
Pour, la précision avec laquelle sont décrites toutes ces périodes importantes de l'histoire de la Turquie, puis des États Unis, qui donnent le sentiment de vivre avec cette famille exceptionnelle, une formidable épopée.

En conclusion, comme vous l'aurez compris, je conseille très vivement la lecture de ce roman remarquable et trop peu connu...et parlez en autour de vous si l'avez aimé, car il mérite la célébrité!
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critiques presse (1)
LesInrocks
21 juin 2021
Avec “Middlesex”, Eugenides signait le roman de l’intersexualité du 21e siècle. Il faut le relire d’urgence aujourd’hui.
Lire la critique sur le site : LesInrocks
Citations et extraits (51) Voir plus Ajouter une citation
A l'époque les passagers partant pour l'Amérique avaient coutume de monter sur le pont avec une pelote de coton. Ceux qui restaient à quai gardaient en main l'extrémité du fil. Tandis que le Giulia s'éloignait au son de sa corne de brume, une centaine de fils de coton se tendaient au-dessus de l'eau. Les gens criaient leurs adieux, agitaient frénétiquement les bras, tenaient à bout de bras des bébés pour qu'ils voient une dernière fois ceux dont ils ne garderaient pas le souvenir. Les hélices bouillonnaient ; les mouchoirs voletaient et, sur le pont, les pelotes de coton se mirent à se dévider. Rouge, jaune, bleu, vert, elles se déroulaient toutes les dix secondes, puis de plus en plus vite à mesure que le bateau prenait de la vitesse. Les passagers tenaient leur fil aussi longtemps que possible, conservant le contact avec les visages qui se faisaient de moins en moins discernables. Mais finalement, une par une, les pelotes arrivèrent à leur fin. Les fils de coton s'envolèrent, s'élevant dans la brise.
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Les émotions, d'après mon expérience, ne sont pas recouvertes par de simples mots. Je ne crois pas en la "tristesse", la "joie" ou le "regret". Peut-être la meilleure preuve de la nature patriarcale du langage est le fait qu'il simplifie les sentiments. J'aimerais avoir à ma disposition des émotions hybrides compliquées, des constructions germaniques, comme par exemple "Le bonheur qui accompagne le désastre". Ou : "La déception de coucher avec son fantasme". J'aimerais montrer comment " La conscience de la mort suscitée par des parents vieillissants" est liée à "La haine des miroirs qui commence à l'âge mûr".
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D'après une vieille légende chinoise, un jour de l'an 2640 av. J-C., la princesse Si Ling-chi était assise sous un mûrier quand un cocon de ver à soie tomba dans sa tasse de thé. Elle l'en retira, et remarqua que le cocon avait commencé à se défaire dans le liquide chaud. Elle tendit l’extrémité libre à sa servante et lui ordonna de s'en aller. La servante quitta la chambre de la princesse, sortit de la Cité interdite et fit un kilomètre dans la campagne avant que le cocon soit entièrement dévidé. (À l'Ouest, la légende devait se transformer lentement durant trois millénaires, jusqu'à devenir l'histoire d'un physicien et d'une pomme. Cependant, le sens est le même : les grandes découvertes, qu'elles fussent de la gravité ou de la soie, tombent toujours du ciel sur des gens qui paressent sous un arbre.)
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Je m'étais trompé pour [le docteur] Luce. J'avais pensé qu'après avoir parlé avec moi il déciderait que j'étais normale et me laisserait tranquille. Mais je commençais à comprendre quelque chose à propos de la normalité. La normalité n'était pas normale. Elle ne pouvait pas l'être. Si la normalité était normale, personne ne s'en soucierait. On pourrait la laisser se manifester d'elle-même. Mais les gens – et particulièrement les médecins – avaient des doutes quant à la normalité. Ils n'étaient pas sûrs que la normalité fût à la hauteur de sa tâche. Ils se sentaient donc enclins à lui donner un coup de pouce.
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J'approche rapidement du moment de la découverte : de moi-même par moi même, qui était une chose que j'avais toujours sue et que pourtant je ne savais pas ; et de la découverte par le pauvre Dr. Philobosian, à moitié aveugle, de ce qu'il n'avait pas su remarquer à ma naissance et avait continué à ne pas voir au cours de chacune des visites médicales annuelles ; et de la découverte par mes parents du genre d'enfant auquel ils avaient donné naissance (réponse : le même enfant, seulement différent) ; et finalement de la découverte du gène muté qui était resté enfoui dans notre lignée pendant deux cents cinquante ans, attendant patiemment qu'Atatürk attaque et qu'Hajienestis se métamorphose en verre, qu'une clarinette donne la sérénade, jusqu'à ce que, rencontrant son jumeau indispensable, il provoque la chaîne de réaction qui mène jusqu'à moi, ici, qui suis en train d'écrire à Berlin.
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Vidéo de Jeffrey Eugenides
Les Grands Débats - A… comme Argent : Pour tout l'or du monde - Dimanche 23 septembre 2018 de 15h00 à 16h00 Jeffrey Eugenides - Lauren Groff - Julie Mazzieri - Julien Bisson Au-delà de sa valeur variable, l'argent se trouve investi d'une charge symbolique plus ou moins négative. Si l'existence est aujourd'hui difficilement concevable sans, on lui doit un nombre incalculable d'histoires plus ou moins édifiantes. Combustible du « Bûcher des vanités », il est devenu un personnage de roman très coté, qu'on en ait, ou pas d'ailleurs.
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