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Critique de kllouche


Iphigénie à Aulis est une pièce écrite au Vème siècle avant notre ère par Euripide. Ce n'est pas le genre de lecture que j'ai pour habitude de chroniquer mais je me suis dit que ce serait sympa de changer un peu.
Je pense que l'histoire d'Iphigénie est familière à tout un chacun mais que peu de personnes savent d'où elle vient. Un petit rappel s'impose donc.

Dans les épisodes précédents, Paris a enlevé Hélène et l'a emmenée à Trois. Furieux, Ménélas, son maris initial, veut la récupérer. Il fait donc appel à la coalition des chefs des cités grecques pour assiéger la ville de Troie jusqu'à ce que Paris décide de lui rendre son épouse. Manque de pot, les dieux ne sont pas super emballés et décident de stopper le vent. Ainsi, les Grecs ne peuvent pas prendre la mer vers la cité de Troie et partir à la reconquête de la belle perdue. Pour débloquer la situation, Ménélas et ses copains prient les dieux de leur permettre de partir. Ces coquins répondent aux soldats qu'ils ne feront souffler le vent qu'en échange du sacrifice de la fille d'Agamemnon, Iphigénie. Pour rappel, Agamemnon est le frère de Ménélas et le chef de la coalition contre les Troyens.
Dans Iphigénie à Aulis, on retrouve Agamemnon déchiré entre son devoir de leader et son amour pour sa fille. Il lui demande quand même de le rejoindre sur le mont Aulis, où doit avoir lieu le sacrifice, prétextant vouloir la donner en mariage à Achille. Iphigénie est ravie et se rend au rendez-vous accompagnée de sa mère, Alcmène. Alcmène rencontre par hasard Achille qui lui avoue n'avoir jamais entendu parler d'un projet de mariage avec sa fille. Madame comprend le poteau rose, se dispute avec son mari et déballe tout à sa fille. Finalement, dans un élan de patriotisme, Iphigénie décide de se sacrifier d'elle-même, permettant ainsi à la troupe grec de partir récupérer Hélène. Sauf que la déesse Artémis la prend en pitié et la remplace au dernier moment par une biche.

Moment clé de la guerre de Troie, cette pièce est aussi, selon moi, l'un des plus en terme d'émotion. Les personnages sont extrêmement touchants et on comprend très bien les dilemmes qui les habitent. Nul doute que je retrouverai avec plaisir Iphigénie très prochainement pour la suite de ses aventures comme prêtresse. J'ai aussi très envie de découvrir son frère, Oreste, qui semble considérer l'honneur de sa famille comme l'une des choses les plus importantes de sa vie.

Si certains ont peur d'aborder un texte antique parce que le style les effraie, sachez que même en l'ayant lu en anglais, je n'ai eu aucun problème de ce côté là. Evidemment, vous n'êtes pas obligés de vous farcir les très très très longs monologues, je les ai aussi survolés.

Bref, une excellente découverte pour Iphigénie à Aulis, je vous le recommande vraiment!
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