Je viens de finir la partie concernant Walt Whitman, écrivain états-unien du XIXème siècle qui en a inspiré beaucoup d'autres dans de nombreux pays du monde. Je l'ai trouvée quelque peu soporifique malgré la diversité des intervenants (cela tombe bien, je l'ai lue le soir avant de m'endormir).
La partie concernant Paul de Roux, que j'ai commencée, me semble plus attractive. Je ne connaissais pas cet écrivain-poète et j'ai beaucoup apprécié ses vers légers, lumineux et ancrés dans l'observation de la nature. L'éloge de ses amis est touchant.
Celle concernant Jean-Claude Grumberg m'apprend aussi des choses intéressantes sur ce scénariste résistant.
Et cette revue contient encore de nombreuses critiques, souvent de bonne qualité, sur des essayistes, hommes de théâtre, poètes plus ou moins célèbres ayant vécu à différentes époques.
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« Mais puisque c'est le rôle du « poète » que vous évoquez, je dois dire que je ne crois guère à l'existence de celui-ci hors le moment où il écrit un poème et c'est un moment dont il n'est pas le maître. Il devrait avoir la sagesse de se faire oublier. De ce point de vue, le mépris dans lequel les puissances du jour tiennent la poésie est une grâce dont il ne saurait trop se louer ! »
(Paul de Roux, propos recueillis par Yves Leclair, 27 octobre 1987)