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Karine Guerre (Traducteur)
EAN : 9782266313087
496 pages
Pocket (04/02/2021)
3.38/5   90 notes
Résumé :
Troisième roman de Diana Evans, Ordinary People décrit, à travers deux couples quarantenaires les failles et les errances d’hommes et de femmes issus d’une classe moyenne auxquels le pouvoir d’achat en baisse offre peu de perspectives. L’auteure anglaise plonge le lecteur dans la vie intime et domestique de deux cocons familiaux au bord de la rupture, celui de Michael et Melissa, rencontrés il y a plus de dix ans, parents de deux enfants, et de Damian et Stéphanie, ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (30) Voir plus Ajouter une critique
3,38

sur 90 notes
°°° Rentrée littéraire #26 °°°

Cela fait quinze jours que j'ai achevé cette lecture ... et je ne sais toujours pas si j'ai aimé ou si je me suis ennuyée. En fait, je pense que c'est un peu des deux.

Diana Evans nous plonge dans la vie domestique et intime de deux couples de quadragénaires de la classe moyenne, issus de l'immigration, tous deux au bord d'une rupture, d'une révolution ou d'un nouveau départ, jusque cela bascule dans un sens net.

Ce que j'ai le plus apprécié, c'est l'écriture au scalpel qui décortique avec beaucoup de délicatesse et d'acuité les rapports homme – femme ainsi que les ressorts d'un couple.Elle dit très bien l'effacement de soi dans le couple lorsque l'enfant parait, la charge mentale, les frustrations de voir ses rêves d'accomplissement personnel s'engluer dans la réalité du quotidien. Difficile de ne pas se reconnaitre à un moment donné dans ses propres compromis.

le personnage de Melissa est à ce titre de loin le plus intéressant car c'est celui dont le mal-être tranche le plus avec l'acceptation affichée des autres, le seul à dériver vers autre chose qu'une léthargie linéaire, le seul en révolte. le récit quasi surréaliste de son accouchement ou celui de sa paranoïa à sentir la présence d'un fantôme pour symboliser son malaise sont vraiment très réussis.

J'ai également apprécié les descriptions inscrivant ce roman dans une urbanité très contemporaine : le panorama d'un Londres agité et multiple, son énergie frénétique, la torpeur de ses banlieues, les trajets pendulaires pesants du travail au domicile conjugal.

Il n'empêche que cette intrigue faite d'anecdotiques détails conjugaux a fini par m'ennuyer un peu, alors que le parti pris de s'affranchir des conventions du trop-plein de rebondissements me paraissait fort intéressant. Sur le dernier quart, les belles phrases amples m'ont semblé bien verbeuses et m'ont fait quelque peu décrocher. Ce n'est pas facile de rester en équilibre sur une crête faite de petits drames familiaux purement banals. le titre est à ce titre très justes, des gens ordinaires qui peuvent nous toucher ou pas selon que l'on est en recherche de transcendance ou pas.

Reste de beaux passages comme celui-ci :
« Parfois dans la vie des gens ordinaires, il y a une étape décisive, une révélation, un grand changement. Il survient sous un ciel bas, jamais lumineux. Jamais quand tout va bien. Vous marchez sur une route défoncée. le bitume s'effrite sous vos pieds et vous commencez à boiter, vous portez des haillons, un vent mauvais vous souffle au visage. Vous avez l'impression de marcher depuis très longtemps. Vous perdez espoir. Vous ne savez plus pourquoi vous marchez et la seule chose qui vous maintient en vie, c'est cet instinct têtu, tellement humain, qui vous pousse à agir. Soudain, devant vous, quelque chose apparaît. Quelque chose d'éblouissant, complètement extérieur à votre vie. Cette lueur est si vive qu'elle vous oblige à plisser les yeux. Vous la regardez. Vous plissez les yeux. Et vous vous arrêtez."

Lu dans le cadre du jury Grand Prix des Lectrices Elle 2020 ( n°10 )
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"Combien de temps vas-tu continuer à vivre ta vie comme si tu te balançais en équilibre sur un fil ? "

C'est la question qui obsède Damien et qui tient en 20 mots mais qui pourrait résumer la situation de deux couples, après plus d'une dizaine d'années de vie commune.....

Des gens ordinaires, rien que des gens ordinaires, voilà ce que Diana Evans nous propose d'observer dans ce roman. Des couples ordinaires comme il en existe tant. Ne prenez pas ce livre en croyant vivre des moments palpitants, pas d'actions, ni de rebondissements et pourtant quel beau roman, quelle écriture, quel sens de l'analyse du couple, de ses délitements au fil du temps, certains appelleraient cela l'usure. La vie, le travail, les enfants, les charges, la maison, la famille, les deuils, tout ce qui fait la vie ordinaire des gens ordinaires pour en faire un récit extraordinaire d'analyse et de justesse grâce à une écriture, un style qui vous fait pénétrer dans l'intimité de ces gens ordinaires de la meilleure des façons.

Deux couples d'amis, proches de la quarantaine, Michael et Melissa et Damian et Stéphanie. L'un, M&M, vit dans le sud de Londres, au 13 Paradise Row, près du Crystal Park Palace où ils ont acheté une maison qu'ils ont pensé être la maison du bonheur : 13, Paradis, sud de Londres, où tout concourait à un avenir radieux mais qui va devenir le théâtre d'étranges manifestations. L'autre, D&S, vit à Dorking, à une quarantaine de kilomètres au sud de Londres. Deux options de lieux de vie : la capitale, la banlieue mais cela change-t-il quelque chose ? 

De novembre 2008 à Juin 2009, deux dates repères pour les deux couples, l'élection de Barack Obama et la mort de Mickaël Jackson, nous suivons la lente désintégration de leurs couples, sans violence, sans raison, simplement la vie. Tout ce qui constituait leur bonheur depuis plus de treize ans, va peu à peu changer leurs rapports : le logement, le travail, les enfants, le quotidien qui, peu à peu, si vous n'y prenez garde, transforme et renvoie une image différente de celle que vous avez été et que l'autre ne reconnait plus. Chaque couple va tenter de garder le cap, cela va tanguer, parfois sombrer, frôler parfois les crises de folie mais ce sont huit mois de la vie de deux couples comme il en existe des milliers mais l'auteure en fait les porte-paroles des attentes, des déceptions de chaque sexe.

"Lorsqu'elle poussa la porte du Paradis, elle devint la femme qui vivait à l'intérieur, quittant celle qui avait vécu à l'extérieur, parce que l'embrasure de la porte était trop étroite pour qu'elles puissent la franchir ensemble, et le couloir trop étroit pour que deux personnes puissent marcher côte à côte. (p333)"

Dès les premières lignes, les premières pages j'ai aimé l'écriture, le regard porté sur les personnages, leurs pensées. C'est tellement cela, c'est tellement vrai mais surtout tellement bien écrit : la vie, le couple car Diana Evans y met sa touche personnelle, sa poésie, sa douceur. Ce qui pourrait devenir ennuyeux devient passionnant car tellement bien observé, compris. C'est fin, délicat, juste c'est à la fois une étude psychologique et une étude sociétale de gens que rien ne distingue des autres.

De nombreuses références de l'époque qu'elles soient musicales en particulier avec l'évocation, entre autres,  de Michael Jackson et Barack Obama qui ont représenté pour eux un espoir, le début et la fin d'une avancée de par couleur de peau qu'ils ont en commun.

"Michael Jackson comprenait la nature du mal, son omniprésence. Il savait qu'à force de vivre à son côté, nous en venons à lui emprunter son manteau, à le reconnaître au fond de nous. Il savait qu'il était habité par un démon et que ce démon lui donnait la délicieuse énergie si émouvante, qui jaillissait de lui lorsqu'il chantait, lorsqu'il dansait. La musique le définissait tout entier. Elle le submergeait. (p325-326)"

L'auteure confronte les attitudes de chacun : masculin et féminin, leurs attentes car chaque sexe ne suit pas toujours le même chemin, ne voit la vie de la même manière et n'a les mêmes aspirations, avec des préoccupations ou des ambitions différentes.

Le récit est principalement axé sur le couple que forme Michael et Mélissa, ils sont beaux et sensuels, ils s'aiment, mais désormais ils ont des difficultés à se reconnaître, à se comprendre, à se désirer parfois, à s'écouter et même à se voir lorsque la vie les embarque, quand les urgences ne sont plus les mêmes, quand il faut gérer le quotidien et s'oublier. Qu'est devenu celui ou celle pour qui le coeur à chavirer ? S'aime-t-on encore et qu'est-ce l'amour finalement ?

"Ils se réfugièrent dans le havre de leurs corps unis l'un à l'autre, jusqu'à ce qu'elle danse et tourbillonne dans sa propre rivière, et cette fois, quand elle approcha du sommet, elle ne retomba pas, mais franchit le pic et bascula de l'autre côté, du bon côté. Cette fois l'ascension ne lui procura pas un sentiment d'effacement de soi, mais d'addition, un sentiment de plénitude et d'accomplissement. (p277)"

C'est une écriture envoûtante, douce, qui fait de la "banalité" du quotidien un récit où chacun peut se retrouver, un roman équilibré, sans temps mort, une chronique des relations humaines en évoquant également, et de façon très subtile, par petites touches, mais avec une imprégnation forte, la condition féminine, partagées qu'elles sont entre femme, mère, amante.

"....." Maintenant je comprends pourquoi les hommes aiment le football : c'est une métaphore de l'acte sexuel. Il s'agit d'essayer de marquer en évitant les obstacles qu'on rencontre en chemin. C'est une partie de pénis, en fait ! (....)Le but du jeu, l'objectif ultime, c'est de faire rentrer le ballon dans la cage, non ? Plus sexuel que ça, je ne vois pas. Les buts, ce sont les femmes, le ballon, c'est le pénis. C'est limpide. J'aurais dû m'en apercevoir avant. Pas étonnant que les hommes se passionnent pour ce jeu !." (p292)"
Lien : https://mumudanslebocage.wor..
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Troisième roman de Diana Evans, "Ordinary People" est sorti en librairie le 11 septembre.

Son roman décrit, à travers deux couples quarantenaires les failles et les errances d'hommes et de femmes issus d'une classe moyenne dont le pouvoir d'achat en baisse offre peu de perspectives.

Sur le bandeau du livre, Diana Evans est comparée à Tolstoï et Dickens. N'étant lectrice ni de l'un ni de l'autre, je ne me lancerai pas sur cette piste. Tout ce que je peux vous dire, c'est que j'ai été bluffée par l'analyse au scalpel du couple avec enfants faite par l'écrivaine dans Ordinary people. J'ai du dire au moins 10 fois "qu'est ce que c'est bien vu !" ou "qu'est ce que c'est bien dit !" (oui un peu pauvre linguistiquement parlant).


✴️ Ce n'est pas le livre le plus gai pour finir l'année (c'est le dernier roman que j'ai lu en 2019) ou pour la commencer. N'empêche que je n'avais qu'une hâte c'était de retrouver mon bouquin le soir et tous les livres sont loin de me faire cet effet...suite sur le blog


Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Ce que j'ai ressenti:

Nous sommes juste des gens ordinaires

On ne sait pas quoi faire

Parce qu'on est des gens ordinaires

Peut-être que nous devrions aller lentement

Cette fois, nous irons lentement

Ordinary People, John Legend

Peut-être qu'ils ne sont pas aussi ordinaires que cela, ces deux couples britanniques. Peut-être qu'ils ne savent pas quoi faire de leurs rêves évanouis et leurs quotidiens ternes. Mais ils peuvent nous aider, nous lecteurs, à entrevoir les pièges de la routine. Peut-être qu'ils peuvent nous emmener à réfléchir sur des questions universelles, sur l'amour, sur la parentalité, sur le foyer. Et nous irons découvrir, de ce fait, lentement, l'imprégnation des moeurs et des illusions perdues. le pouvoir de la musique aussi. Peut-être parce que justement, ils ne sont pas aussi ordinaires que cela, avec leurs passions, leurs métissages, leurs hésitations, leurs mélanges , on se plait à suivre le tempo de leurs intimités. Tout prêts de tomber après la folle ascension de l'amour, ils sont en équilibre, sur le fil, de leurs histoires…Et tout le point fort de Diana Evans, est de raconter, ce moment très particulier. Comment on en arrive là, sur le fil…Et quels risques, ils devront prendre pour sauver ce qu'il reste de raisons, de sentiments, et de désirs…

Parce que des fois, il faut raviver la flamme ou la jeter, ces deux couples dévoilent leurs quotidiens, leurs espérances, leurs pensées profondes. Avec ce qu'il fait qu'ils sont eux, ordinaires et en même temps singuliers, chacun leur tour, on apprend à les comprendre. Que ce soit le couple Mélissa/ Michael ou Stéphanie/Damian, ils tentent d'atteindre une perfection dans leurs rôles respectifs, jusqu'à s'y perdre un peu parfois…De la mère, de la femme et de l'amante, elles essaient de se débrouiller avec la charge mentale, l'effacement de soi avec plus ou moins de facilités. du père, de l'homme ou de l'amant, ils essaient de faire avec la frustration ou le chagrin avec plus ou moins de réussites…Toujours est-il que cette recherche de la hauteur, ne mène pas forcément vers le bonheur, et que les fantômes n'attendent que ça pour leur tomber dessus…Alors Diana Evans emmène une part de réalisme magique dans ces vies domestiques, pour donner plus d'éclats à l'ordinaire. Et nous, d'en être éblouis…

À Londres, il y a de la vie et des gens fabuleux qui tente d'enrayer l'usure, le renoncement, les drames et les manigances spectrales du 13 Paradise Raw…Pendant une année, avec des dates-clefs du monde moderne, avec en fil conducteur de la musique et de quelques mots de poésie, Diana Evans nous dépeint un portrait social d'une génération de personnes simples qui veut encore croire que leurs chaussures touchent le ciel…So High. Des personnes, comme vous et moi, qui espèrent toucher la lune et les étoiles, au seuil de leurs quarantièmes anniversaires…Et c'est incroyablement émouvant, cette prise de risque à y rêver, le temps d'une lecture…
Lien : https://fairystelphique.word..
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Tous les lecteurs de ce livre vous le diront sans surprise : voici 500 pages d'ordinaire. Deux couples ordinaires englués dans une vie ordinaire (travail, maison, enfants, mariage peut-être !), avec des discussions ordinaires ponctuant des repas familiaux ou des soirées ordinaires, des vacances ordinaires et même des problèmes de couple finalement ordinaires. Ordinaire et-ou ennuyeux ? La justesse des mots : ordinaires mais pas ennuyeux. C'est toute la qualité dans l'écriture de ce livre : 500 pages c'est long, fastidieux, jamais lassant... c'est très (très) bien fait ; et je ne regrette pas d'avoir été au bout (certainement pour l'apport sociologique de ce livre qui se cache avec talent dans tous ces détails... ordinaires). Et, parce que finalement, cette compilation des "ordinaires", c'est aussi parfois les nôtres, quand on les laisse nous grignoter trop souvent.
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critiques presse (2)
LeFigaro
04 octobre 2019
La romancière anglaise raconte la crise que traversent deux couples, qui vivent ensemble depuis quinze ans. Avec humour et nuance.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
LeMonde
27 septembre 2019
Avec « Ordinary People », la romancière britannique signe un roman extraordinaire sur des gens ordinaires : deux couples de la classe moyenne noire londonienne à la recherche du second souffle. Exact et sensible.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
(...) ; eux aussi avaient vu les filles d'Obama monter sur scène d'un pas vif dans leurs petites robes bien coupées, et beaucoup d'entre eux avaient alors pensé aux quatre fillettes assassinées quarante-cinq ans plus tôt dans l'attentat à la bombe perpétré par le Ku Klux Klan contre une église en Alabama. C'était peut- être ce qui avait fait pleurer Jesse Jackson, le fait que Malia et Sasha marchaient sur leurs cendres et qu'on ne pouvait assister à cette formidable avancée historique sans songer à une époque plus ancienne et plus terrible, ce qui faisait aussi de la célébration une puissante lamentation.
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Qu'est-ce qu'une fête réussie, sinon une occasion de faire l'amour aux petites heures du jour? De s'offrir une étreinte longtemps attendue. Des baisers, des caresses constamment remis à plus tard pour bercer un bébé qui ne fait pas ses nuits et répondre aux requêtes déraisonnables d'une fillette qui réclame son bol de céréales à l'aube. Y a-t-il une obligation plus urgente à satisfaire quand votre maison est enfin vide jusqu'au lendemain, par la grâce des grands-parents bienveillants venus chercher vos enfants depuis l'autre rive du fleuve, que celle de s'accoupler avec fougue, avec fièvre, pour se rappeler que vous n'êtes pas seulement des partenaires dans le sens fastidieux du terme, mais bien des amants, des amoureux même, encore, peut-être?
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La passion, dans sa vérité la plus vraie et la plus féroce, ne fait pas bon ménage avec le dentifrice. Elle n'attend pas que l'on se soit démaquillée et exfoliée. Elle veut de la spontanéité. Elle réclame de l'imprudence. La passion est toujours un peu grossière, et ils étaient trop propres, une fois leurs visages lavés, leurs bouches rafraîchies, les portes, les fenêtres, la cuisinière et les robinets vérifiés pour que la maison ne brûle, n'explose ou ne sombre sous les eaux.
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Ils se réfugièrent dans le havre de leurs corps unis l'un à l'autre, jusqu'à ce qu'elle danse et tourbillonne dans sa propre rivière, et cette fois, quand elle approcha du sommet, elle ne retomba pas, mais franchit le pic et bascula de l'autre côté, du bon côté. Cette fois l'ascension ne lui procura pas un sentiment d'effacement de soi, mais d'addition, un sentiment de plénitude et d'accomplissement. (p277)
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(...)Je ne suis pas opprimés. Mes enfants ne m'oppriment pas. Ils me libèrent. C’est l’homme qui pose problème.
Melissa ne voyait pas les choses ainsi, mais elle aimait l'audace de Stephanie, la liberté d’esprit dont elle faisait preuve. Elle admirait sa capacité à vivre à l’écart des attentes que le monde extérieur faisait peser sur elle. Elle se fichait pas mal de l’opinion d’autrui. Elle était totalement singulière dans ses choix et ses objectifs, elle s'en tirait de la satisfaction et, par voie de conséquence, un profond sentiment de sécurité. Elle s’était construite comme une maison solide. Elle n'était pas biscornue et ne s'effondrait pas.
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