Au début de ma lecture j'ai retrouvé avec plaisir la gaieté de la couverture dans les échanges et le dynamisme des personnages présentés. Des femmes, noires vivant en Angleterre, féministes, éprises de liberté, rebelles et en proie au racisme, au sexisme et à la pauvreté.
Il y a Amma qui est devenue une auteure de théâtre et qui se rend à la première d'une de ses pièces dont le thème est le combat des lesbiennes au Bénin ; Yazz sa fille, qu'elle a eu avec un de ses amis homosexuel ; Dominique avec qui elle a commencé le théâtre et qui a suivi sa copine aux Etats-Unis ; mais aussi Shirley et Pénélope des enseignantes et leurs élèves Carole et LaTisha .... "Douze femmes puissantes, apôtres du féminisme et de la liberté, chacune à sa manière, d'un bout de siècle à l'autre".
Douze vraiment ? J'ai eu l'impression qu'il y en avait beaucoup plus tant le livre est foisonnant de rencontres. Pour le parcours d'une femme, on suit aussi l'histoire de sa famille sur plusieurs générations. Toutes ces femmes dont aucune n'a de sexualité "classique" (quand enfin l'une a un mari et des enfants, c'est pour s'apercevoir que le mari couche avec la belle-mère ...).
Donc, au début, j'ai beaucoup aimé. Et le thème, et l'écriture avec des retours à la ligne fréquents, sans point au bout des phrases.
Et puis ... j'ai commencé, non seulement à me lasser du style, mais surtout à être perdue dans tous les prénoms, les situations, les retrouvailles et les entrecroisements entre les différentes histoires.
J'ai craqué à la page 355 et lu les cent dernières pages en diagonale.
Une déception donc, mais je suis quand même contente de l'avoir tenté. Et puis ça restera mon premier roman avec le pronom iel.
Lien :
http://lesfanasdelivres.cana..