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EAN : 9782706715655
144 pages
Salvator (14/09/2017)
3.8/5   5 notes
Résumé :
Dans une hacienda d’Andalousie, Alvaro règne en maitre sur un vaste domaine parsemé de milliers d’oliviers. Le retour de son frère cadet, après des années d’absence, fait basculer sa vie. Fou de jalousie et de colère, Alvaro ne supporte pas d’avoir à partager les richesses du domaine et l’attention de leur père. Un jour, il frappe brutalement son frère, le laisse pour mort et s’enfuit. Commence alors pour lui un parcours d’errance, une descente en lui-même, un voyag... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Depuis la mort de sa mère, Alvaro gère et administre seul la propriété et ses oliviers, son père est inconsolable et son frère cadet est parti étudier à Cordou. Alors, ses terres, son verger incomparable sont sa seule raison d'être. Cinq ans plus tard, le frère cadet Andres est de retour. Alvaro ne supporte pas l'idée de partager son domaine, se considérant comme le seul et l'unique héritier. Un jour, Alvaro tente de tuer son frère et le laisse pour mort, son père le chasse du domaine. le fils aîné est condamné à errer sur la terre.

Je remercie Babelio et sa masse critique pour avoir retenu ma candidature. Ce court texte m'a interpellé, car il était question de l'Andalousie et du thème de la rivalité, de la jalousie et de la haine au sein de la fratrie. le mythe des frères ennemis est un thème qui m'intéresse. L'auteur revisite une histoire biblique, celle de Caïn et Abel. C'est très joliment traité et puis il y a l' attachement de cet homme à sa terre, cette terre devenue son seul port d'attache puisqu'il n'a plus rien et dont il va être privé. C'est très beau et touchant.

« L'appel des oliviers » de Françoise Evenou, est un conte, très bien écrit, que j'ai dévoré d'une traite. Elle évoque l'Espagne médiévale, le sage Alfonso X, al Andalou, l'Espagne des trois cultures, où cohabitèrent durant plusieurs siècles juifs, chrétiens et maures, une cohabitation qui cédera la place à l'expulsion ou la conversion de force au nom de la pureté du sang. Elle cite Boabdil, le dernier roi musulman d'Espagne. La légende raconte que contraint à l'exil, il jeta un dernier regard sur sa cité et se mit à pleurer, c'est alors que sa mère lui dit « ne pleure pas comme une femme, pour ce que tu n'as su défendre comme un homme »… El Suspiro del Moro.

À de très courts moments, une vision un peu trop romantique de l'Espagne, de l'Andalousie, semblable à celle des voyageurs romantiques du XIXème siècle. On croise dans le récit, la Carmen de Mérimée à qui nous autres préférons la vraie, « la Carmen de España » car celle décrite par l'auteur français n'est pas la jeune femme de Triana qui travaillait dans une usine de cigares… L'auteur cite certains chants flamencos, ce qui m'a interpellé puisque je suis chanteuse de flamenco et oui la solea est effectivement la mère du chant flamenco, la madre del cante flamenco. Je pense que Françoise Evenou est une amoureuse de l'Espagne.

Alors, j'ai été sous le charme de cette plume et de ce récit plein de sagesse. Je ne peux que conseiller.
Lien : https://chroniquesaigues.com..
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Livre découvert dans le cadre de la masse critique.
L'appel des oliviers est un très court récit, une fable, qui a pour cadre l'Andalousie et ses plantations d'oliviers. Alvaro fait corps avec cette terre qu'il cultive, qu'il sublime, et qu'il pense être sienne. Mais lorsque son frère réapparaît après une longue absence pour cogérer avec lui le domaine, Alvaro voit cela comme une provocation de la part de son père et de son frère. Il réagit de manière très violente ce qui l'oblige à fuir le domaine et à partir sur les chemins .
Alvaro est un être seul au monde, sa mère adorée est morte et son père lui parle à peine. Sa terre, ses arbres c'est tout ce qu'il a, c'est surtout la seule chose à laquelle il peut se raccrocher. Le seul lien avec son père. Et c'est au bout d'un long chemin qu'il parviendra à trouver la lumière.
Le début du récit qui décrit si bien l'Andalousie et ses traditions, en utilisant de nombreux mots espagnols, décrit de façon passionnée ce pays et ce peuple andalou si fier.
Beau récit qui se lit d'une traite. J'aurais aimé que la première partie soit plus longue, plus détaillée sur cette vie dans la plantation, sur le passé entre les deux frères, la relation faussée entre père et fils. La fin est intense comme le serait le chaud soleil andalou sur notre peau, comme le serait le goût de l'huile d'olive sur notre palais ou l'amour d'un père pour ses fils.
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Un très beau récit, que j'ai dévoré d'une traite.
Françoise Evenou parvient à vous faire voyager et nous donne envie de découvrir l'Andalousie, ses haciendas et ses oliviers. Je recommande vivement ce magnifique roman.
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Dans le cadre de masse critique , je remercie Babelio et les editions Salvator de m'avoir envoyé ce livre
Petit ouvrage sur la fraternité
Histoire de deux frères ...de la jalousie ...sur fond de religion
137 pages c'est très court
Malheureusement j'aurai aimé que l'histoire s'étale un peu plus
Mais en fait il n'y a pas d'histoire
Une leçon de vie ,une introspection sur soi avec l'aide de la religion
Moi qui suis agnostique je ne sais que penser
La leçon me laisse dubitative forcément puisque la croyance est la clé de tout
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Le récit de Françoise Evenou est bouleversant. Gorgée de fragrances et d'or andalous, sa belle écriture nous entraîne malgré nous sur le chemin du pardon et de l'abandon de nos passions tristes. Que l'on soit ou non croyant, habité ou pas par l'amour de Dieu, on referme ce livre avec l'irrépressible envie de LE rencontrer.
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critiques presse (1)
LaCroix
27 octobre 2017
Françoise Evenou s’inspire des récits bibliques de Caïn et Abel et du fils prodigue.
Lire la critique sur le site : LaCroix
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
« Et Alvaro vit dans ses yeux comme un air de défi : il serait toujours le préféré, le savant, le diplômé. Tout ce qu’il n’était pas. Tout ce qu’il ne possédait pas ».
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Lequel des tes enfants est le préféré ? Celui des mes enfants que je préfère c'est le plus petit, jusqu'à ce qu'il grandisse; celui qui est loin, jusqu'à ce qu'il revienne; celui qui est malade, jusqu'à ce qu'il guérisse; celui qui est éprouvé, jusqu'à ce qui soit consolé.
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Videos de Françoise Evenou (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Françoise Evenou
Pour sa septième édition, le Festival du Regard vous plonge au coeur de la Nuit photographique. Véritable défi pour ce medium qui, par définition, se nourrit de lumière. Après les thèmes « Adolescences », « Habiter », « Voyages extra-ordinaires » et « lntime et Autofictions », voici « Bonjour la Nuit ! » qui vous emmène dans les univers nocturnes de vingt photographes. Parmi les plus connus, Anders Petersen. le festival a l'honneur de présenter des tirages inédits du célèbre Café Lehmitz. Fasciné par le quartier rouge de Hambourg, le photographe suédois va s'immerger dans le huis-clos d'un petit bar du port et tirer le portrait de ses habitués. Cette série produite en 1967 va propulser l'artiste sur la scène photographique internationale. C'est avec « House Hunting », que Todd Hido s'est fait connaître en 2001. Lui qui a su saisir l'ambiance inquiétante de la nuit américaine en photographiant de simples pavillons éclairés et silencieux…
Une ambiance mystérieuse se dégage aussi des tableaux de Juliette Agnel. Dans ses grands formats se déploient, majestueuses, les plus belles cités antiques du Soudan sous un ciel constellé d'étoiles. Troublante beauté que celles des pierres laissées-là depuis la fin du règne du pharaon Taharqa (vers 600 ans avant notre ère). C'est également sous des voutes célestes scintillantes que Thierry Cohen a figé pour toujours les mégapoles de Tokyo, Shanghai ou Rio, sauf que les cieux que nous voyons ne sont pas réels, ce sont ceux que nous devrions voir mais devenus invisibles du fait de la pollution lumineuse. Les étoiles, les constellations sont parfaitement à leur place. Thierry Cohen photographie le ciel à l'exact latitude que la ville, dans un lieu dénué de tout éclairage. Les étoiles devaient être bien visibles ce soir de novembre 1965, lorsqu'une panne de courant générale plongea brutalement la ville de New York dans une quasi totale obscurité. le photographe de Magnum, René Burri, équipé de huit rouleaux de pellicule, a témoigné de cette expérience exceptionnelle dans une des plus grandes villes du monde où on avance comme dans un rêve halluciné… L'absence d'électricité, c'est le lot quotidien d'un milliard d'habitants sur terre.
Rubén Salgado Escudero met en scène des habitants des quatre coins du globe, dont la vie a été améliorée grâce à des panneaux solaires portatifs. Quant au Cambodgien, Philong Sovan, il utilise le phare de sa motocyclette pour photographier la vie nocturne et bouillonnante de Phnom Penh. 
Il arrive que la nuit devienne féérie lorsque les aurores boréales sont de la partie. Dans Hyperborea, la Russe Evgenia Arbugaeva nous fait découvrir l'extraordinaire magie des nuits polaires. Festive aussi, dans les photo-graphies de Ronan Guillou qui a relevé le défi de la Carte blanche lancée par la Communauté d'Agglomération de Cergy Pontoise en nous dévoilant les coulisses du spectacle flamboyant, Carmen Street, le chef d'oeuvre du compositeur Georges Bizet d'après la nouvelle de Prosper Mérimée. A l'approche de la fin d'année, la nuit se pare de ses plus beaux habits de lumière, comme le montrent les images de Laure Vasconi réalisées à Los Angeles. Là-bas, la tradition des décorations de Noël est une affaire sérieuse. Tout est dans la démesure, c'est à celui qui fera scintiller le plus d'ampoules ! Toujours sur le continent américain, Céline Croze nous emmène au Vénézuela. La photographe nous fait rencontrer les barons de la nuit de Caracas où elle séjourne pendant le tournage d'un film. Un univers de couleurs sourdes et de violence, qu'elle restitue avec force dans la série « Siempre que », présentée pour la première fois dans un festival. C'est également une première pour Françoise Evenou, et ses « Reinas del Bosque », portraits dignes et altiers des travailleuses du plaisir en périphérie de Paris. Enchaînement parfait avec la nuit sulfureuse vue par l'Américaine Merry Alpern qui, en 1993, va épingler les moeurs interlopes des traders de Wall Street dans un peep-show clandestin de New-York. Autre série culte qui interroge sur notre place de spectateur/voyeur : « The Park », du Japonais Kohei Yoshiyuki, décédé cette année, à qui le festival rend hommage.
La nuit, au sens métaphorique, le Slovène Evgen Bavcar y est plongé depuis l'age de 11 ans. Aveugle, le photograp
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