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Critique de marina53


Déborah, Waldo, André, Linda, Erik et bien d'autres se sont retrouvés chez Gert qui organisait une grande soirée. Chacun arrive gentiment, l'on est content de se revoir, les discussions fusent de toutes parts, l'on prend et donne de ses nouvelles, l'on évoque le futur et les souvenirs passés. Les amis se réunissent autour de la table garnie. L'on trinque à la vodka glacée. Mais l'ambiance n'y est pas, l'on discute parfois de futilités, l'on ne se sont pas toujours très à l'aise, trois amies vont même s'isoler dans la cuisine pour fumer. Et l'heure tourne et chacun s'inquiète de ne pas voir arriver Robbie, le Dom Juan de ces dames, le mec cool dont les filles attendent patiemment la venue. Gert se propose de l'appeler, le jeune homme le rassure en lui disant qu'il ne va pas tarder. Mais, au second coup de fil, il s'excuse finalement, il a trop de boulot. Il faut dire qu'il travaille au Disco Harem, une boîte branchée et que la soirée risque de se prolonger. Les convives prennent alors congé de leur hôte. Certains rentrent chez eux tandis que d'autres décident d'aller voir Robbie...

Brecht Evens nous plonge au coeur de la nuit où l'alcool coule à flot, où les corps se déhanchent et où les lumières fusent. L'on croise une bande d'amis qui s'impatientent de voir arriver Robbie, personnage énigmatique. L'on se retrouve immanquablement dans l'un des protagonistes, que ce soit le timide, le coincé ou l'extravagant. Ce n'est pas tant le scénario qui m'a semblé parfois confus ou nébuleux qui retient l'attention mais le graphisme. Les couleurs éclatent, le trait à l'aquarelle, aéré et délicat, est tout simplement magnifique. L'auteur s'est affranchi de tout cadre, laissant libre cours aux mouvements et apportant une certaine légèreté. Il met à profit son imagination débordante pour nous plonger dans une ambiance onirique, tantôt festive tantôt mélancolique.

Les noceurs ont la gueule de bois...
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