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3,5

sur 352 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Il est indéniable que Jacques Expert est un maître dans l'art d'écrire des pages turners. Néanmoins, la théorie des six est loin d'être son meilleur roman.
L'idée de départ était pourtant excellente : partir de la théorie selon laquelle toute personne sur terre est à moins de six poignées de main de n'importe quelle autre personne et s'en servir pour faire agir un tueur en série.
Mais ensuite j'ai trouvé que les personnages étaient un peu caricaturaux et brossés de manière un peu grossière, et surtout j'ai été déçue par l'épilogue qui n'apporte pas grand chose alors que d'habitude le twist final est un point fort chez Jacques Expert.
Il n'en demeure pas moins que le roman se lit bien, mais il est un ton en dessous de ce que l'auteur produit habituellement.
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Je ressors très partagé de cette lecture , mon quatrième Jacques Expert en un mois de temps.

On y retrouve sa plume qui , toujours simple , n'en est pas moins reconnaissable. le récit , bien que tiré par les cheveux , est toujours aussi ancré dans notre réalité. Dans le sens où les nombreux passages évoquant le sport ( football , journal l'équipe ) , les émissions et les présentateurs de télévision , les stations du métro parisien ( des thèmes récurrents apparemment ) nous donnent l'impression que cette histoire se déroule sous nos yeux dans une France contemporaine. Tout tueur en série qu'il soit , Julien Dussart est notre voisin ou notre collègue discret qu'on ne connaît pas bien. Ce rendu d'un monsieur tout le monde qu'on côtoie quotidiennement est presque toujours présent dans les oeuvres d'Expert , et c'est d'autant plus affolant de découvrir ce qui se passe dans les méandres de leur esprit.

Je l'ai trouvé presque attachant ce personnage. S'il m'avait planté de six coups de couteau comme il le fait avec un mendiant au début du roman , il est probable que mon empathie ait subitement diminué d'autant de crans mais c'est un personnage vrai , un peu fou ( il compte tout tout le temps ) , solitaire , qui s'invente une vie et qui s'invente également une quête macabre afin d'exister enfin. Au final il n'est question que de ça : ce besoin de reconnaissance , lui qui est si invisible pour autrui. D'où son idée de meurtre en série basée sur cette logique de relier les six victimes entre elles avec cette fameuse théorie des six de Frigyes Karinthy démontrant , je cite , que six connaissances au maximum séparent tout individu sur terre de n'importe quelle autre. Six poignets de mains. le jeu étant de relier ainsi sa première victime ( le mendiant ) prise au hasard à sa réelle cible.

Beaucoup d'humour jalonne ce roman. Notamment dans les provocations du personnage aux forces de l'ordre , son envie d'être médiatisé ou avec son desespoir quand sa quête semble prendre fin , les heureux élus ne pouvant finalement peut être pas reliés entre eux comme il le pensait ( "ce n'est pas ce que je veux qui est important , lui avez-vous serré la main oui ou non ?" ).

Ce qui a manqué à ce roman toutefois c'est à mon sens l'antipathie provoquée par le commissaire Pont , personnage influent et odieux auquel , pour le coup , je n'ai pas cru un instant. Et également , j'ai trouvé que la théorie des six n'était en aucun cas démontrée puisque la quatrième victime aurait tout aussi bien pu être la première tant remonter le fil s'est ensuite avéré complexe. le héros est intelligent , il a un plan établi , une logique monstrueuse et pourtant il tue longtemps au hasard en espérant simplement que son idée marcherait à la fin de sa mission. L'absence de préméditation dans le choix des victimes met à mal la théorie plus qu'elle ne la valide.

Au final , il vaut mieux prendre la théorie des six , aussi original soit son thème et sa façon unique d'aborder les meurtres en série , comme un prétexte au récit , un moteur permettant à Julien Dussart de passer à l'acte avec ces chiffres qu'il adore , une façon étrange et obsédante de réussir enfin quelque chose et de devenir enfin quelqu'un.
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Julien Dussart s'est mis en tête de vérifier la théorie des six donnée par Frigyes Karinthy. Elle suppose que tout individu est relié à tout autre par une chaîne de connaissances ne comptant pas plus de cinq personnes.
Julien Dussart veut tuer six personnes, il connaît déjà l'identité de sa dernière victime et va en tuer cinq autres qui devront le mener à cette dernière victime.
Une particularité, le récit est presque entièrement raconté par le tueur et vous l'aurez bien compris celui-ci est complètement barré et narcissique.
L'autre point de vue est celui du commissaire divisionnaire Sophie Pont… une vraie connasse. Entre elle et le tueur, un asocial, l'auteur a tout fait pour qu'on les déteste et ça marche en tout cas pour moi. Par contre, je pourrais lui rapprocher un petit côté bien trop caricatural donné à ces personnages mais cette particularité que ce soit le tueur qui relate ses méfaits surtout quand il est complètement cinglé et bien j'aime beaucoup l'idée.
Pourtant il y a un truc qui cloche dans sa théorie ! La 4ème victime était déjà bien connue de la 6ème et dernière victime donc il n'était pas nécessaire de tuer la 5ème . Mais bon, l'assassin est un psychopathe avec sa propre logique hein.
Lecture agréable, une plume fluide mais il manque un quelque chose, un gentil pas trop naïf peut être, auquel le lecteur pourrait s'identifier un peu.
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Bon petit thriller agréable à lire. Dès le début, on est pris par l'envie de savoir qui sera cette fameuse sixième victime. Malheureusement, à la fin du récit, l'identité de celle-ci devient presque évidente

J'ai malgré tout passé un très bon moment à la lecture de ce roman !
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Un bon polar un peu atypique. Il met en scène un tueur en série, qui se base sur une théorie disant que nous sommes relié à n'importe quel autre humain par 6 poignées de mains. pour "choisir" ses victimes.
Le roman est écrit en "je" désignant en général le tueur que l'on suit pendant la plus grande partie du roman mais aussi pour désigner la commissaire responsable de l'enquête, ce qui introduit parfois un peu de confusion en début de chapitres.
Sinon le ton est glacial, le résonnement du tueur implacable, le but étant de démontrer sa théorie...
Bref une belle réussite pur un roman vite lu, idéal comme lecture d'été !
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Un polar qui a pour cadre la théorie mise au point par le Hongrois F. Karinthy et approfondie à la fin des 60's par Milgram.
Les personnages sont bien dessinés : Julien Dussart, ce qui prouve de façon expéditive la théorie des 6, Sophie Pont, la commissaire divisionnaire, Rachel la secrétaire, Raymonde, la Maman castratrice, les enquêteurs, les victimes. L'histoire est pas mal pensée.
Mais j'ai apprécié sans plus. La fin est vite balancée. Par moments c'est grossier pour pas grand-chose.
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Voilà un thriller que j'ai bien aimé pour cette idée de "jeu" que met en place Julien Dussart pour cibler ses victimes. Ce dernier, est un homme au physique banal de trente-cinq ans, boiteux et proche de sa mère. On peut comprendre que c'est un "monsieur tout le monde".
Le fait que la narration est à la première personne en alternant Julien Dussart et Sophie Pont, cela permet pour le premier de le cerner et, pour la seconde de suivre le déroulement de l'enquête au sein de son équipe.
Bien que j'ai ressenti une certaine attache pour Julien Dussart, j'ai par contre détesté Sophie Pont pour sa vulgarité, son côté hautain mais aussi la manière dont elle traite sa secrétaire Rachel qui elle au moins est plus réfléchie. du coup, je me demande si le fait d'avoir rendu Sophie Pont détestable n'a pas été voulu par l'auteur afin, que l'on s'attache davantage au tueur en série.
Ceci étant dit, j'ai bien aimé l'intrigue puisqu'elle m'a tenu en haleine du début à la fin mais, il y a néanmoins quelques propos que j'ai trouvé racistes et homophobes qui m'ont donc pas mal dérangé à des moments... ce qui est vraiment dommage.
Pour conclure, "la théorie des six" est un bon thriller que j'ai trouvé bien construit même si la fin, bien qu'elle soit inattendue, m'a un peu déçu : surtout l'épilogue.
Lien : https://les-breves-de-celine..
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Oh, j'ai lu, j'ai lu

Compère qu'as-tu lu ?

J'ai lu un taré

Qui est assez gonflé

Au début ils sont 6

Combien resteront en lice ?

Compère vous mentez.
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C'est l'histoire d'un grand malade qui, pour atteindre sa cible, va utiliser la théorie des six de Karinthy.

J'adore Jacques Expert... Vraiment... Il ne m'avait jamais déçu jusqu'à aujourd'hui.
La théorie des six ne m'a absolument pas convaincue et je suis passée complètement à côté.
Malgré un pitch intéressant et plutôt accrocheur, je suis restée sur ma faim.
Les personnages m'ont semblé fades et sans saveur et n'ont pas réussi à m'embarquer. Je n'ai, à aucun moment, réussi à me mettre dans l'histoire.
Alors ça reste du Jacques Expert, la fin est géniale et mon coeur a manqué plusieurs battements mais ça n'a pas suffit pour sauver ce livre que je vais, à mon avis, oublier bien vite.
Sans rancune Jacques et à très bientôt.
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Nous suivons ici Julien, employé dans un ministère, fan du PSG et psychopathe !
Élevé seul par sa mère, il a survécu à la polio qui lui aura laissé un handicap léger mais un profond traumatisme ! Il décide un jour d'appliquer la théorie des six et du tuer 5 personnes avant d'atteindre celle qu'il veut tuer!
Parallèlement à sa quête des six, il contactera le commissaire divisionnaire Pont pour la mettre au défi de l'attraper.
Ressenti plutôt mitigé pour cette lecture, tous les personnages sont insupportables et caricaturaux mais ça se lit vite (250p)
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