Tu me plais

Stéphanie rentre chez ses parents après une journée de boulot. Elle rencontre Vincent, tueur en série, mais ça elle l'ignore. Très vite nous savons que c'est un serial killer. Bien sûr on sait aussi très vite comment ça va finir. Mais c'est souvent le cas avec les serial killer ! L'originalité du livre c'est de faire tenir une histoire de serial killer en moins de 200 pages, dans un lieu presque clos et un temps très court. Presque toute l'action se déroule dans une rame de métro, ligne 1, pendant le temps de trajet entre les stations de Sablons et de Porte de Vincennes. L'auteur s'amuse en voix off à nous livrer de nombreuses digressions sur les événements qui pourraient changer le cours de l'action, influer sur l'issue finale. Tout l'intérêt est dans la banalité de ces événements et dans la banalité des personnages. Pour ceux qui trouvent ça un peu bête, une petite histoire bien réelle : derrière une vieille photo de famille très abîmée une adresse, celle de mon arrière-grand-mère, rue Rodier. Je tape sur internet, histoire de voir si l'immeuble existe toujours, s'il y a de vieilles cartes postales, … et qu'est-ce que je trouve : c'est là qu'habitait la sixième victime de Landru, et qu'elle a été vue pour la dernière fois. Je vérifie quand mon arrière-grand-mère y habitait, même époque. La victime de Landru était une femme seule de 44 ans, mon arrière-grand-mère avait 41 ans et n'était pas encore remariée...