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4,19

sur 747 notes
Preuve d'amour, au temps du Covid:
Je t'aime et je veux être CONFINÉ avec toi, pour la vie!


Avec l'augmentation des livraisons, à cause du couvre-feu de 18h, Sandrine (une femme mariée) est troublée par Michel le livreur, un beau brun ténébreux...


Fabcaro propose un faux roman-photo: "Amour, Sketch et Beauté", décalé et drôle.


Premier rendez vous timide entre Sandrine et Michel, au zoo, avec une conversation timide, pendant que lion 🦁, éléphant🐘... et dromadaire🐪 copulent (pas tous ensemble! Avec leur chacun-chacune, c'est pas des bêtes !)


Quand Sandrine met fin à sa relation (platonique, à cause de la distanciation sociale..) avec Michel, celui-ci "enchaîna les rencontres, pour essayer d'effacer Sandrine, de sa mémoire..."


Bien sûr, Henri le mari se doute de quelque chose: -C'est quoi ce lapin géant 🐰qui se présente à son domicile?


Alors, le couple va faire une thérapie :"Ça vous fera 65 €."
Pendant que fusent les commentaires:
(Emilie jolie, une petite fille:
-Mon père, il dit que cette Sandrine, c'est une grosse ch...du cul...
Ou le professeur, dans un amphithéâtre :
-"C'est bien joli de faire sa princesse, mais eh oh, cocotte, ou bien t'assumes...")
Mais, l'Amour triomphe toujours!
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Après une journée de boulot harassante, Henri est content de retrouver son épouse aimante, Sandrine. Afin de passer une soirée cool en amoureux et aussi lui faire plaisir, elle lui annonce qu'elle a commandé une macédoine pour le dîner chez Speed Macédoine. Évidemment, Henri s'en réjouit déjà. Lorsque Sandrine ouvre au livreur, aussitôt, une bouffée de chaleur l'envahit. Son palpitant s'emballe, elle frémit des pieds à la tête, subjuguée, ébranlée par le regard de braise de ce beau brun ténébreux. Afin de le revoir, tous les soirs suivants, elle commande chez Speed Macédoine. Henri, lui, est toujours content de manger ça, ne se doutant pas un seul instant que sa femme est en train de tomber amoureuse. Réussissant à lui faire passer un message, Sandrine donne rendez-vous à Michel, le livreur, pour le lendemain, au zoo...

L'amour d'un couple idyllique et parfait, coulant des jours heureux, bientôt chamboulé par un beau livreur de macédoines, musicien à ses heures perdues. Ne serait-ce qu'une passade ? Henri, start-upper à qui tout réussit, peut-il rivaliser avec Michel ? Voilà pour le fond. Pour la forme, Fabcaro est au meilleur de sa forme : des jeux de mots jouissifs, des situations aussi improbables que drôles, des retournements de situations qui feraient pâlir le n°56 de "Nous deux", des quiproquos vaudevillesques, des mises en scènes complètement décalées, des personnages-mannequins au ton pénétré qui posent, des dialogues à l'eau de rose, des chutes à chaque page... Cette parodie de roman-photos est un vrai concentré d'humour, d'absurde, de dérision... mais aussi d'amour !
Excellent !
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Comment ne pas rire devant un tel ouvrage ?
Si vous appréciez l'humour basé sur la dérision comme celui des Inconnus et des Nuls, vous trouverez très certainement votre bonheur avec cette bande dessinée.

Fabcaro nous fait une parodie entre le roman-photo et la sitcom super kitch.
On suit Sandrine, une femme mariée qui a une relation extra-conjugale avec Michel, un livreur de macédoine.
Cette histoire est en partie absurde et les faits n'ont parfois aucun sens.
Mais c'est tellement drôle !
L'imitation burlesque des soap-operas se ressent fortement dans les dialogues.
Occasionnellement, les personnages débitent des logorrhées interminables et hilarantes.
Une planche de commentaires marrants vient de temps en temps s'insérer en parallèle à l'histoire.

Malgré la simplicité de l'ouvrage, les traits du dessin sont bien travaillés.
Les pages en noir et blanc sur papier ivoire apportent un petit côté rétro à l'ensemble.
Seule la couverture souple est légèrement colorée, avec une prédominance de rose pour aller avec le thème.
Pour la qualité graphique et le bon moment passé, le prix de 12€ pour cette BD est relativement abordable.
Je la relirai très certainement avec un immense plaisir.
L'ouvrage Zaï zaï zaï zaï du même auteur, à l'air tout aussi décalé et amusant, alors je me le suis noté également.

Une excellente découverte !
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Sacrebleu, v'la t'y pas que Le Fab commence à me courir sur le flageolet.
J'adore glousser, spécifiquement sur l'absurde taille XXXL.
Et avec Fab, faut dire que je me suis régalé comme jamais.
Mais ça, c'était avant.
Avant de côtoyer le bonhomme assidûment et de me lasser d'un comique de répétition qui ne me surprend plus guère.
Alors oui, les punchlines nonsensiques perdurent, parvenant ainsi à faire illusion, mais ces effets de manche répétitifs auront eu raison de ma patience légendaire.
Fabcaro rentre désormais dans le rang, peinant à se renouveler stylistiquement malgré un sens de la formule affirmé contrairement à un Gotlib qui toujours s'évertua à innover, à surprendre le chaland.

Le quotidien nous a bouffé, Fab.
Bonne route à toi...
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Un livreur de macédoine (!) apparaît à la porte d'une sublime propriété, et c'est toute la vie de Sandrine qui en est bouleversée.
Coup de foudre, tromperie, vengeance, amour , (pas) gloire mais beauté... Comme dans le meilleur des histoires du célèbres magazine " Nous deux,
( est-ce qu'il existe encore ? ), les dialogues kitch vont se succéder et le lecteur d'en être amusé...
Si j'ai trouvé l'humour , décalé , extrêmement brillant , hélas, le dessin n'est pas à la hauteur...
Hors, une BD , c'est 50% le scénario, 50% le graphisme...
C'est sur ce dernier point que ça pêche.
Parfois, les personnages , selon les planches, ne sont pas reconnaissables . Sur une case, les personnages ont une petite bouche , sur celle d'à côté , elle est large.! Ce n'est plus le même visage d'une planche à l'autre ! Parfois, sur les profils, il n'y a pas de bouche du tout ...
Corps, visages et vêtements ne s'articulent pas entre eux ( ça sent le gars qui dessine d'après photo...).
J'en ai eu mal aux yeux ...
On sent Fabcaro , plus à l'aise avec ce qui ne bouge pas ( le plus facile) et ses croquis de maison sont réussis.
N'importe quel élève faisant une école d'art, sera à un moment,confronté à l'épreuve suivante : un sujet à traiter " à la manière de". Et c'est là, qu'il faut observer , réunir de la documentation... Sa Sandrine est une femme lambda, pas une héroïne "Harlequin", il lui manque la chevelure qui cascade ...C'est pas si facile, faut pas croire, et du coup , l'effet est raté .
Par curiosité, j'ai regardé le cursus de Fabcaro, et il a fait des études scientifiques , pas une école d'art . Est-ce que tout le monde peut s' improviser médecin, plombier ? Non, il faut faire les études pour...
Et bien des fois, ce serait bien que des gens, qui ont des choses brillantes à dire, fasse preuve d'humilité et ne s'improvise pas dessinateur professionnel quand ils ont juste un coup de crayon meilleur que celui de "Bernard" , le gars qui était en classe de sixième avec eux ... Voir Goscinny et Uderzo...
Fabcaro , humoriste brillant, excellent en dialogues . Mais pas en dessin.
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Le titre dit tout ! "Et si l'amour c'était aimer" Cela n'a aucun sens et pourtant tout l'esprit de la BD est résumé dans cette phrase !
Voilà donc le nouvel opus de Fabcaro qui parodie cette fois le genre des romans photos :
Même imagerie figée, même histoire d'amour passion cucul qui balaye tout sur son passage, sauf que dans ce livre tout est absurde et drôle, follement drôle !
Sandrine et Henri constituent un couple heureux et sans problèmes jusqu'au jour où Sandrine tombe follement amoureuse de Michel, livreur non pas de pizzas mais de macédoines !
Tous les lieux communs des romans photos ou romans Arlequin vont défiler mais recyclés à la manière Fabcaro.
Ce qui donne lieu à une suite de poncifs, de scènes surréalistes et de dialogues totalement absurdes qui sont un régal.
Je n'avais pas été totalement enthousiaste à la lecture de Zaïe, zaïe, zaïe, mais cette fois je dois avouer que je me suis franchement amusée.
Je ne sais pas où l'auteur puise son inspiration pour le moins baroque mais bravo ! C'est court mais hilarant, de l'humour au troisième voir quatrième degré.
Et pour finir je laisse la parole à Michel : "Mes amis, je crois qu'au fond rien n'est plus beau que l'amour" !
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Tout comme dans Zaï Zaï Zaï Zaï on retrouve l'humour loufoque et décalé de Fabcaro. Sur un format de roman-photo limite vintage, entrecoupé de scènes hors contexte de personnages donnant leur opinion sur l'histoire, on nous dessine une parodie de liaison amoureuse qui déclenche chez le lecteur des bouffées de rigolades tant on a du mal à voir arriver le gag.
Très bon, très drôle.
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Dans cet album, le dessin en noir et blanc est volontairement un peu fade et impersonnel, le dessin semble fait d'après photo. On retrouve les schémas des vieux romans photo de la revue “Nous deux”, cadrages, plans, look bien coiffés des personnages, visages impassibles. On est pas loin du détournement, comme s'il avait repris un de ces vieux roman photo ringard et avait changé tous les textes. Mais le nouveau texte est complètement décalé, absurde, entre le discours imagé et pompeux, rempli de métaphores sur l'amour et des considérations beaucoup plus triviales, sur toutes sortes de sujets, allant jusqu'à la macédoine de légume. Personnellement, j'adore ce type d'humour basé sur le décalage, j'adore l'humour de Fabcaro. J'en ai pleuré de rire !
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Jusqu'à présent, j'ai vraiment apprécié les bandes dessinées de Fabcaro. Sont humour absurde et décalé me plaît, si bien que je voulais savoir comment il allait mener cette histoire...

Ici, nous suivons un couple qui est heureux et qui s'aime. Tout va bien pour Henri et Sandrine jusqu'à ce que cette dernière s'entiche du livreur de macédoine, Michel. Elle va alors mentir, tromper son mari, voir Michel en cachette...

Dans une ambiance kitsch, Fabcaro nous livre une histoire d'amour secrète et interdite, entre une femme mariée et son amant. C'est avec beaucoup d'humour et des dialogues volontairement niais que l'auteur nous invite à découvrir ce triangle amoureux et à rire des situations parfois grotesques.

L'humour absurde de Fabcaro est toujours aussi plaisant et l'ambiance de la bande dessinée m'a beaucoup plu, même si le style de dessin m'a peu convaincue. En effet, je peinais parfois à reconnaître les personnages. En tous cas, j'ai beaucoup rigolé avec ce livre !
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Quel humour! J'ai lu cette BD dans le car , face à une dame qui se demandait bien ce que j'avais à sourire bêtement ( j'essayais de ne pas éclater de rire tout simplement!....Elle ne voyait que la couverture et devait se poser des questions en voyant le dessin ringard qui y figure. C'est non seulement drôle, c'est hilarant! J'apprécie cet humour bien déjanté. J'ai beaucoup apprécié également "Zaï Zaï"... et "moins qu'hier". Mais je conseille vraiment de lire cela avec une bonne copine. Il nous arrive en famille de citer du Fabcaro; c'est dire!
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