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Critique de alouett


Depuis que le monde existe, les coups de foudre n'ont jamais eu la délicatesse de nous appeler pour nous prévenir de leur arrivée. Alors pourquoi cela aurait-il été différent entre Sandrine – gentille petite femme au foyer jusque-là éprise de Henri (dirigeant d'une start-up) – et Michel – beau latino livreur de macédoine qui attend son heure de gloire (car Michel est artiste).
La passion dévore très vite Sandrine et Michel. Très vite, les seules livraisons de macédoine (dont Henri raffole) ne suffisent plus aux deux amants, ni les brèves rencontres pendant la journée, encore moins les nombreux coups de fils que les amants s'échangent. Car très vite, ils se disent tout ; du cousin qui « je vous jure ! » n'aime pas le reggae, du frère jumeau mort-né, de l'ex qui travaille à Nature & Découvertes…
Malheureusement pour eux – et heureusement pour nous – Sandrine et Michel ne vivent pas sur une ile isolée, encore moins dans un lieu paradisiaque. Autour d'eux, la société et pire encore, les gens qui l'habitent. Rumeur, hypocrisie, jalousie, vengeance vont couver à bas bruit, bruisser, s'agiter… l'existence de la liaison de Sandrine arrive fatalement aux oreilles de son mari… tandis qu'au même moment, Michel aimerait que leur relation prenne une autre tournure…
Vous l'avez compris, c'est totalement loufoque, fabuleusement barré et vraiment bien vu. Fabcaro nous tend la main une nouvelle fois pour nous faire entrer dans son univers moqueur où le fait de ne pas avoir su soi sa carte de fidélité est un délit, où « celui qui laisse tomber son morceau de pain dans la fondue sent le cul de Josiane ! » , où Marie-José Aline fabrique (et vend) « des maquettes de tanks en peaux de clémentines » … où les nombreuses références musicales font le bonheur des fans des années 80 (quasi dans chaque album)… et j'en passe.

Je t'aime. Un peu. Beaucoup. Passionnément… Cette fois, l'auteur épétale une fleur de pissenlit… rien d'impossible là-dedans me direz-vous sauf qu'un pissenlit a tout de même pas mal de petites pétales et que les choses auraient été plus faciles à Fabcaro n'avait ce penchant à se laisser distraire par la première association d'idées qui passe. du coup, il perd un peu le Nord, le retrouve et le perd de nouveau… et nous, on se marre !
Lien : https://chezmo.wordpress.com..
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