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EAN : 9782021483840
80 pages
Seuil (06/05/2022)
3.49/5   395 notes
Résumé :
Stéphane Chabert est le looser des loosers. Dans l’agence de pub qui l’emploie, il est la risée de ses collègues. On l’ignore, on le méprise. Mais un jour, il tombe sur une annonce mystérieuse qui vante les mérites d’un stage de vaudou. Stéphane Chabert décide de s’y rendre. Après tout, il n’a rien prévu ce week-end. Ni les autres week-ends d’ailleurs.

Voilà notre héros, incarné par Eric Judor, embarqué dans une série de situations plus absurdes les u... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (51) Voir plus Ajouter une critique
3,49

sur 395 notes
Ça change du Nous Deux

Un roman-photo délirant écrit par Fabcaro et Éric Judor. Les scènes absurdes s'enchaînent et les rires aussi.
Un regard caustique sur les performances au travail.
Avec la participation d'Hervé le Tellier. Cherchez L'anomalie ;-)

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Stéphane Chabert ! Pour une France qui gagne la victoire !
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Ce tome contient une histoire complète indépendante de toute autre. Sa première édition date de 2022. Il s'agit d'un roman-photo en couleurs, de soixante-dix pages, avec une histoire écrite par Éric Judor & Fabcaro, réalisé par Nathalie Fiszman, avec Judor dans le rôle principal. Il a nécessité quinze personnes pour la production : réalisation, stylisme, costumes, production, régie, repérages des décors, photos, casting, perruques, accessoires, maquillage, stagiaire, création et exécution de la maquette intérieure, création de la couverture et des pages liminaires, photogravure. Il a mobilisé quarante-neuf acteurs.

Dans un grand immeuble impersonnel, le patron d'une agence de communication spécialisée en marketing demande à ses créatifs de faire des propositions de slogan pour la mayonnaise Amoros, leader sur le segment de la mayonnaise. Chacun leur tour, Jean-Michel, Jean-Christophe, et Philippe font une proposition. Puis vient le tour de Stéphane Chabert qui propose : Amoros, j'en applique sur la viande afin d'en accentuer le goût. Dans la salle de réunion, tout le monde est consterné. La proposition de Stéphane instaure un climat de gêne, de malaise et d'état dépressif qui rappelle à chacun sa propre finitude, la fin inéluctable de toute chose, l'existence de Dieu et les origines du Big Bang. En quoi leur action fait-elle progresser l'humanité ? Ne seraient-ils pas en train de manipuler les esprits à des fins purement financières ? Ne seraient-ils pas plus en phase avec leur mère Gaia la Terre en allant s'adonner à la capoeira en Ardèche ?

Le patron demande à chacun de regagner son bureau et de continuer à réfléchir à un meilleur slogan. Stéphane Chabert passe devant la photocopieuse où Marie-Françoise est en train de rêvasser, avec une liasse de feuilles à la main. Chaque fois qu'il la voit, il sent son coeur s'enflammer comme une chamade. Il se dit qu'il ne va pas rester puceau toute sa vie et il se décide à lui adresser la parole. Il fait remarquer que ça sent le bourrage par ici. Il précise qu'il parle du bourrage papier. Il lui propose de regarder ce qui arrive à la photocopieuse, mais elle insinue qu'elle n'a pas commencé à photocopier ce qui explique qu'elle ne soit pas en train de fonctionner. Il lui propose alors de manger à la cantine avec lui, mais elle décline car elle s'est préparé un Tupperware qu'elle va manger à son bureau. Il lui dit qu'il suppose qu'il n'aurait pas dû parler d'oeufs Mimosa, car ça a dû remuer en elle des souvenirs qu'elle préférait peut-être occulter, qu'au collège les garçons lui criaient dans la cour que ses seins étaient des oeufs Mimosa, qu'elle était complexée par ses seins trop petits. Elle prend congé de lui pour aller retourner travailler. Il se présente à la cantine et demande un poulet-frites, mais le cuisinier lui répond qu'il ne reste que du gras de jambon. Il cherche une place où s'installer mais ses collègues indiquent qu'il n'y a plus de place à leur table, car la dernière est prise par quelqu'un qui pourrait très bien arriver à l'improviste. Il finit par s'installer seul à une table isolée tout au fond près de la poubelle et des toilettes, la chance.

L'alliance de deux créateurs à la forte personnalité comique, dans un média jugé désuet, le tout affublé d'un titre improbable. L'absurde est bien au rendez-vous, ainsi que le kitsch et la dérision au troisième, quatrième, cinquième degré, ou peut-être plus encore. le lecteur reconnaît rapidement la forme si particulière de l'humour d'Éric Judor à base de dérision, d'absurde, de comportement infantile et de banalité surréaliste. Il relève également les répliques improbables et décalées propres à Fabcaro, bifurquant sans ralentir vers un onirisme surréaliste. Il remarque que Nathalie Fiszman s'est également bien amusée à conférer une allure ringarde et désuète aux visuels. Il y a cet usage systématique de perruques pour chaque acteur, et ce choix de vêtements issus des années soixante, pour obtenir un effet daté et ridicule. Elle prend un grand plaisir à choisir un papier peint aux motifs imprimés tout aussi datés, et à inclure des accessoires d'un temps révolu comme le Minitel que l'avènement de l'ordinateur personnel a rendu obsolète, et pire encore a condamné comme une technologie sans avenir. Pour autant, elle a bien réalisé toutes les photographies du récit, sans en reprendre dans des romans-photos du passé, et avec un niveau de définition de l'image contemporain, sans grain ou flou, ou couleurs baveuses.

Le lecteur fait donc connaissance avec Stéphane Chabert, créatif au pragmatisme navrant, dépourvu d'imagination et de toute fibre de séduction, un perdant ridicule qui n'en éprouve qu'une vague conscience, préférant se complaire dans l'illusion d'une vie qu'il estime tranquille et agréable. Seule son postiche est flamboyant. L'intrigue repose la médiocrité banale de cet individu qui va acquérir la gagne d'un battant lors d'un improbable stage vaudou. Cela va lui permettre de grimper les échelons de la société en un temps record. Dès la couverture, le lecteur sait que le récit appartient au registre de la parodie : ce titre incongru alliant deux mots (le premier faisant référence à une purée d'avocat devenu incontournable à l'apéritif, l'autre à une pratique jugée comme surnaturelle, et souvent tournée en dérision), ce plan poitrine avantageux sur l'acteur avec une chevelure artificielle et une expression de visage indéchiffrable. Les costumes et les décorations intérieures datées renvoient à un passé révolu, à une époque qui se prenait comme étant celle du progrès et d'une forme de succès, d'un capitalisme prometteur porté une généralisation des progrès industrialisés de la science, et qui est maintenant ringardisée, comme si le présent était beaucoup plus avancé, avec une condescendance hautaine. le regard porté contient comme une touche de mépris, impliquant que les auteurs dépeignent des gens qui s'y croyaient vraiment à l'époque.

Sur le plan narratif, la réalisatrice utilise les conventions de découpage de la page, qui sont celles de la bande dessinée : des cases majoritairement bien alignées en bande, avec une poignée d'exceptions où la hauteur d'une case sera un plus grande que celles de sa voisine. Nathalie Fiszman utilise majoritairement des plans taille pour laisser la place à ses acteurs de pouvoir adopter une posture parlante, généralement naturelle. Ils ne sont pas en train de grimacer à chaque vignette, mais la photographie a cet effet de figer le visage dans une expression qui du coup en perd son caractère naturel, un instant arrêté, alors qu'en face à face il s'agit d'un moment fugace dans un visage en mouvement. Elle joue sur cette artificialité en la renforçant avec l'usage fréquent de postiches, de bonne qualité mais présentant cette impression de chevelure sans vie. le lecteur s'installe dans le train-train de cette narration visuelle douce et gentiment moqueuse. Il note le travail sur les accessoires obsolètes que ce soit le minitel ou un plateau en plastique, un motif imprimé, etc. Il sourit en voyant que des collages et des incrustations viennent ajouter une touche surréaliste. Par exemple, Stéphane assis à la table de cantine et des objets collés juste au-dessus de sa tête, alors qu'il commente que ses collègues plaisantent en lui lançant une miette de pain. Puis il s'agit d'un crouton de pain qui vient se poser sur sa tête, d'un pot de yaourt, d'un plateau repas garni, d'une chaise en plastique. Quelques pages plus loin, il découvre une photographie en pleine page, avec un personnage géant en pâte à modeler. Puis lors d'un rêve, elle s'amuse à réaliser des collages mettant Stéphane dans des situations oniriques. L'affiche pour la campagne présidentielle sort également du moule.

Voici donc l'histoire d'un perdant pas magnifique qui obtient un pouvoir lui permettant de devenir un gagnant. Sur ce fil directeur, les auteurs entremêlent les situations et les phrases moqueuses dont le sarcasme est atténué par la sympathie que le lecteur ressent pour Stéphane Chabert, un peu benêt tout en étant gentil, et aspirant à la réussite sociale promue par le système professionnel et capitaliste. La sensibilité humoristique des deux auteurs se marie bien, avec des phrases irrésistibles et des réactions désarmantes. Stéphane maintenant président de l'agence de communication s'adressant à un collaborateur : Jean-Pat, tu annihileras le présentéisme disruptif du flex office chamarré sans compromission ! Gourou Jean-Claude se mettant derrière Stéphane lors du stage vaudou pour l'aider dans ses gestes afin d'égorger un poisson pané sanguinolent : positionner la lame un peu plus haut, il faut qu'elle soit au deux tiers du cou à partir de la base, et qu'elle forme avec le cou un angle de quarante-cinq degrés, et tenir fermement le poulet afin que la coupure soit nette (alors qu'il tient un rectangle de poisson pané dans la main). Enfin le geste doit se faire de l'intérieur vers l'extérieur pour éviter que le sang ne gicle - et les deux hommes sont en train de gigoter par terre comme s'il s'agissait d'une vraie bagarre.

Au fil des pages, le lecteur ne sait que penser : la narration visuelle reste très sage, que ce soient les photographies ou leur agencement, avec quelques moments surréalistes imparables, et une forme de moquerie latente générée par la dérision du regard porté sur ces individus et leur environnement daté. L'usage d'un humour à froid au cinquième degré (ou plus) s'avère très déstabilisant, le lecteur n'arrivant pas toujours à se situer entre une mise en abîme ridiculisant une attitude, une mode, un comportement, ou bien un moment d'une banalité insipide dont l'intention de dérision retourne ou détourne la moquerie sur une convention se moquant elle-même d'un autre cliché, avec un empilement de ce mécanisme sur deux ou trois étages dans un moment unique, ce qui finit par aboutir à une banalité, ou par perdre le lecteur qui n'est peut-être pas familier d'une de ces conventions enchâssées. La critique moqueuse de la gagne fonctionne bien, même si elle est globalement désamorcée jusqu'à être inoffensive par l'ironie moqueuse et la dérision, et l'absence d'alternative à cette trajectoire de vie. Mais la tonalité générale est pleine de verve, d'inventivité humoristique et d'une forme de tendresse, même si elle peut être un peu vache, pour Stéphane Chabert, être humain qui est le jouet des événements, de ses désirs, de la société.

Pour l'anecdote, en compulsant le générique en fin d'ouvrage, le lecteur relève la participation en tant qu'acteur de Nathalie Fiszman (la voisine gentille), d'Arthur H (Habib), de Clémentine Mélois (dans le rôle de Leonardo DiCaprio, elle-même autrice du roman-photo Les Six Fonctions du langage, 2021), de Fabcaro (un punk).

Difficile de résister à l'attrait d'un roman-photo parodique, écrit par Éric Judor et Fabcaro : l'assurance d'un divertissement absurde avec des répliques hilarantes et des situations décalées. Avec un roman-photo choisissant le registre de la parodie dans un environnement suranné, la réalisatrice allie pastiche et ironie, pour un petit récit, comportant une touche de réalisme magique avec ce pouvoir issu d'une cérémonie vaudou. Par moment, le lecteur ne sait plus trop s'il est en train de lire une parodie avec une mise en abîme de moqueries référentielles ou juste une séquence d'une banalité affligeante, tout en ressentant une forme d'humour cruel du fait de personnages qui sont, au fond d'eux-mêmes résignés à leur sort. Il prend plaisir au jeu sur les formes avec une narration qui peut briser le quatrième mur (Stéphane s'adressant à la voix du narrateur omniscient ou modifiant le déroulement en virant un personnage d'une scène), le décalage entre les paroles et l'action montrée, la frustration quand le principe de réalité ramène à une mesure plus raisonnable des projets de nature diverse. Dans le même temps, le lecteur fait l'expérience douloureuse de l'absence de sens de ces situations, dans un récit postmoderne désenchanté.
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[Extrait de l'article "TUGPÉUA #27"]

Fabcaro a parfois du mal à se renouveler… et c'est encore pire pour ses imitateurs. Il y a quelques années, je félicitais Faut pas prendre les cons pour des gens, aujourd'hui pas sûr que j'en dirais autant tant toute une mode s'est à présent développée sur ces personnages statiques, inexpressifs, tout droit sortis de chez Ionesco. Leur psychologie rudimentaire et illogique est drôle, certes, mais l'absence d'identification devient finalement redondante. Dieu merci, notre dessinateur sort un joker : le roman-photo.
Le roman-photo assure à la fois une continuité avec son style, hyperréaliste et donc semblant dépourvu de tout mouvement, et en même temps une rupture : désormais, sous la caméra de Nathalie Fiszman, il s'agit de tout surjouer. Et quitte à faire dans la surenchère, autant rendre un hommage aussi intense que kitsch aux années 70, époque d'apogée du style. C'est donc parti pour l'histoire de Stéphane, loser de son état, qui grâce à un seul mot à répéter toutes les demi-heures, « Guacamol », va se retrouver investi de la winne américaine…
Difficile de dire ce qui fait le plus vriller le cerveau : les décors, les costumes ou le scénario cent fois vu et revu. Mais le fait de rencontrer des archétypes de la fiction plutôt que des caricatures de la réalité nous permet d'à nouveau nous attacher à eux, et d'apprécier cette histoire surannée jusqu'au ridicule aussi bien au premier qu'au second degré. Tout est niais, absurde, invraisemblable. Et comment ne pas acheter une oeuvre comportant un caméo de David Castello-Lopes ?
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ILS SONT FOUS

(Guacamole) Un roman-photo. Oui j'ai bien écrit un roman-photo. Ne me jugez pas encore. Eric Judor et Fabcaro réunis pour un album au royaume de l'absurde. Je n'ose imaginer les prises photographiques et les fous rires qui s'en sont suivis quand on met dans la même pièce les deux artistes, Hervé le Tellier, Alison Wheeler, Arthur H et Malik Zidi (4ç acteurs pour le réaliser). (Guacamole) Je pourrais vous dire que ce roman-photo est d'une absurdité sans nom. Il l'est. C'est surement pour cette raison que je l'ai apprécié. Mettez des perruques ridicules à des chauves et le fou rire est déjà assuré. (Guacamole) Et pourtant, à travers ce prisme du ridicule, les auteurs dénoncent la bêtise des brainstorming en entreprise, les pseudo écologistes qui s'arrangent avec leurs morale, les démonstrations de générosité pour prouver au monde que l'on est un Homme bien. Mais aussi l'isolement d'un homme Eric Judor qui ressemble à Jean-Luc Lahaye comme personne, qui grâce à un stage vaudou (Guacamole) va connaitre la célébrité jusqu'au plus haut de la pyramide.

Sincèrement cette chronique ne sert à rien, cet album doit conserver sa fraicheur de découverte, il fallait quand même se détendre avec ces costumes affreux des années 80, avec ces personnages tous autant qu'ils sont pathétiques et agrégés d'un 23 ème degré. Et puis je pense à cette publicité de « Memen for men », Eric Judor affublé d'une tenue de tennis légendaire. Réalisé par Nathalie Fiszman, (Guacamole) les couleurs flamboyantes, le regard tourné vers la caméra au moment des punchlines, il parait impossible de ne pas imaginer le film se tourner. On pense forcément aux Feux de l'amour, à Amour gloire et beauté, au sketch des inconnus, version 2022 on atteint le coït du rire. À la fois frais, aux jeux de mots déjà cultes comme le Habib Liiothèque, (Guacamole) on se dit que tout est possible et évitable après cela. Eric Judor et ce n'est pas une découverte joue parfaitement l'idiot, il a cette faculté d'être plus con qu'une chips, c'est ce que j'appelle : le génie. Alors j'entends déjà ceux qui diront que cela est potache et inutile. Oui ce n'est pas un roman, c'est un roman-photo de l'espace qui ne ressemble à rien d'autre et qui fait du bien dans un monde lyophilisé par la moindre touche humoristique. Désolé c'est encore moi. C'est à la fois beau et ringard, c'est inexplicable en réalité, il y a des relents de Zai Zai Zai et en même temps du Chat d'Eric et Ramzy (oh le chat nan nan nan nan nan)

Allez : (Guacamole)


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J'avoue que mon regard intérieur s'est fait carrément dubitatif quand mon vieux pote m'a tendu comme présent Guacamole vaudou, tout fier de lui, persuadé que j'allais sauter au plafond.
OK, j'ai adoré Amour et CX Diesel entre autres titres de Fabcaro, OK, je ne manque jamais un film de Quentin Dupieux, en particulier si Eric Judor joue dedans. Il faut reconnaître que mon vieux pote me connaît bien.
Mais là… un roman photo ?!?!
Prisonnière des liens amicaux, je me suis contrainte à la lecture de cet ovni… et je dois avouer que je me suis vraiment bien marrée !
J'ai d'abord largement souri au « générique » des couvertures intérieures présentant les personnages / acteurs/trices, et à partir de la page 3 du texte je me suis régulièrement esclaffée allègrement. Pas de doute, la patte Fabcaro et Eric Judor est bien là : de l'absurde, des phrases qui ne veulent rien dire, des associations de mots qui créent des images complètement loufoques, un personnage de paumé aussi naïf qu'arriviste et dont le parcours sert surtout à une petite réflexion économico-politico-socialo piquante. Et je souligne le travail remarquable de Nathalie Fiszman (réalisation, stylisme, costumes, production, régie, repérages décors, et un peu de jeu – rien que ça) et la photo de Céline Nieszawer qui rendent le visuel léché kitsch à souhait et souvent comique. Les gars ont écrit et les filles ont exécuté : belle collaboration. Quelques guests dont on n'est pas forcément surpris de les trouver là pour couronner le tout : Arthur H, Elisabeth Quin, Hervé le Tellier, Clémentine Mélois...

Evidemment, il faut être amateur/trice du genre pour apprécier. Je peux comprendre que certain.es trouvent autant la forme que le fond sans intérêt et lourdingue. Toute personne appréciant les énergumènes types Groland, Albert Dupontel, Quentin Dupieux, OULIPO etc. devraient y trouver leur beurre, n'en déplaise aux esprits chagrin ;-)
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critiques presse (3)
LaLibreBelgique
06 septembre 2022
À l'heure où notre monde est menacé de toutes parts, rien de tel que de s'offrir une parenthèse décalée en compagnie de Fabrice Caro.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
SudOuestPresse
09 juin 2022
Fabcaro, l’auteur de la bande dessinée « Zaï zaï zaï zaï » et du roman « Le Discours » a relevé le défi du roman-photo avec Éric Judor en invité vedette. « Guacamole Vaudou », pépite absurde, est le fou rire du moment.
Lire la critique sur le site : SudOuestPresse
LeMonde
10 mai 2022
Un livre très drôle réalisé avec les moyens du bord.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
Je vous souhaite la bienvenue à notre week-end découverte vaudou. Je me présente, je suis gourou Jean-Claude. Vous êtes tous ici pour des raisons différentes qui vous appartiennent, et je peux vous assurer que quand vous repartirez d’ici, vous serez différents de ceux que vous étiez avec de repartir d’ici. Je vais vous demander de vous présenter à tour de rôle et d’expliquer en deux mots la raison de votre présence ici. N’ayez aucune crainte, nous ne vous jugerons quasiment pas.
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Que l’esprit de la winne américaine pénètre dans ton corps, qu’il se diffuse à travers tes pores, dans les moindres recoins de l’espace, dans le moindre rêve où tu t’attardes. Sens-tu la winne caresser ta peau suave et ambrée, remonter le long de ton torse puissant et effleurer tes tétons durcis par le désir ?
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Hmmmm ! Oh oui, dites-moi encore des mots qui n’existe pas, j’ai subitement des bouffées de chaleur. Je n’en puis plus d’attendre. Votre corps moite suscite en moi des idées folles. Vous transpirez le sexe Stéphane. Prenez-moi comme un chevreuil tacheté dans une piscine olympique ! Appelez-moi par des noms de présidents de la IVe République en ne prononçant qu’une syllabe sur deux.
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- Prochaine étape : la présidentielle. Alors, dites-moi, Duchaussoy, comment procède-t-on?
- Eh bien tout d'abord il faut déterminer si vous vous positionnez à gauche ou à droite...
- Epargnez-moi votre jargon incompréhensible, Duchaussoy, qu'est-ce qui est le mieux?
- La droite, assurément. Elle véhicule des valeurs de non-partage, le culte de la réussite par le mérite et le mépris de toute considération sociale.
- Eh bien ça me semble parfait, ça.
- Sachant toutefois qu'à droite les partis se bousculent, alors que la gauche est déserte, il y a une place à prendre.
- Banco, allons-y pour la gauche.
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Tu sais Véroni, la vie est insaisissable, elle est faite de mille choses. Parfois c’est un cheval fou dans le menu best of des sentiments, et puis le lendemain c’est une tente Quechua en banlieue de Strasbourg.
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Videos de Eric Judor (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Eric Judor
Eric Judor, longtemps indissociable de son compère Ramzy Bedia, est bien plus qu'un comédien trublion. Il a créé deux des séries comiques les plus marquantes de l'histoire récente du petit écran français, la sitcom "H" (1998-2002) et l'autofiction "Platane" (2011-2019).
Invité de « Rendez-vous en séries », la masterclass de Télérama et Série Series, mardi 2 avril dernier, il a fait un arrêt dans notre studio vidéo pour décrypter ses principales influences, qui remontent jusqu'au cinéma des années 1960-1970 et s'étirent jusqu'à l'oeuvre de son modèle pour "Platane", "Larry David". Il est aussi question d'un certain huitième de finale de Roland Garros…
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