On a du mal à imaginer Robert Bidochon en prof.
Et pourtant, ce Jean-Louis lui ressemble beaucoup : un type moche, répugnant, con comme un balai, gaffeur.
Et comme il est célibataire et n'entend pas le rester, il drague lourdement.
Encore un Fabcaro très décevant.
Humour absurde mais sans subtilité.
Gags lourds, souvent scatos, répétitifs.
Attention aux rééditions : un auteur génial ('Zaï Zaï...', 'Talk Show', 'Plus qu'hier...') ne l'a pas toujours été - et peut ne plus l'être.
Dans le même genre de loser disgracieux à la recherche du grand amour, il y a beaucoup plus drôle et sympa que ce Jean-Louis : Victor Lalouz (de Diego Aranega).
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Jean Louis, c'est le nouveau prof du lycée, il écrit sa propre encyclopédie, et c'est surtout le roi des gaffeur, un véritable boulet, le collègue le plus nul de tous les temps. Les gags narrant la vie de Jean-Louis en salle des profs sont alternées avec des pages de son encyclopédie où il pose des questions du genre : "Qui a inventé la grippe ?", "Pourquoi certaines femmes s'appellent Jocelyne ?"... Dessins simples, gags en trois images, avec un fil conducteur, drague nulle, humour noir, répliques improbables...c'est l'humour de Fabcaro, à se tenir les côtes.
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A l'image de "Mars !" ou "Z comme Don Diego", trois cases pour un gag, voilà le principe de ce "Jean-Louis NE" (Nouvelle Edition), professeur gaffeur en pleine séduction, dans la veine d'un "Animal lecteur" de Sergio Salma et Libon.
Si l'efficacité de Fabcaro n'est plus à démontrer en la matière, c'est typiquement le genre d'ouvrage plus mollasson, moins ambitieux, de sa première période de dessinateur, qui n'emporte pas mon adhésion. Réédition augmentée de son "Jean-Louis (et son encyclopédie)" publiée chez Drugstore / Glénat en 2009, l'humour me semble davantage pour une cible adolescente, le dessin éculé. Oeufs, farine, beurre, lait, que voulez-vous, l'homme est sollicité de toute part, enchaîne contrat sur contrat, multiplie les maisons d'édition, faut bien simplifier parfois la cuisine et s'accommoder de bonnes vieilles recettes. La popote reste fort comestible, rassurez-vous, comme toujours chez Fabrice Caro, un petit quatre heures pas dégueu, histoire de tenir jusqu'au souper.
Peut-on en vouloir à pareil cuistot ? On excuse tout à ce genre d'auteur, depuis "Zaï zaï zaï zaï", un livre sur trois tient du génie culinaire chez lui (avec "Et si l'amour c'était aimer" et "Moins qu'hier, plus que demain"), alors attendons les jours de fête, le tablier et la toque du chef étoilé !
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Fabcaro offre un espace où le rire s’exerce toujours aux dépends du personnage, qui n’est jamais placé en situation de susciter la pitié. Son humour acide fait généralement mouche malgré certains effets de répétition, pour former un récit qui plaira aux amateurs du genre.
Lire la critique sur le site : Bedeo
- Le niveau des élèves est de plus en plus catastrophique, c'est désespérant, écoute ça : 'L'appel du 18 juin a été lancé de l'Aéroport Charles de Gaulle'...
- Hahaha, 18 juin au lieu de 14... T'as raison, quelle bande d'abrutis !...
[ salle des profs ]
- Salut ! C'était génial, hier, hein ? Faudra qu'on se refasse ça...
- ... ?!
- Non mais je voulais dire : se voir en dehors du collège... Pas forcément un enterrement...
Pourquoi certaines femmes s'appellent Jocelyne ?
En fait, on ne sait pas vraiment, ça reste une énigme pour la science.
"- Attends, ne me dis rien, laisse-moi deviner... tu es vierge, n'est-ce pas ?
- Euh... disons que... techniquement... je... j'ai failli avoir une copine au lycée mais euh... finalement ça s'est pas fait et euh...
- Non, je parlais de ton signe astrologique."
FABCARO, Jean-Louis, 2018, Glénat (p. 8).
La personne âgée est un encyclopédie, ma grand-mère était une Université.
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