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sur 2752 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Tout débute par une demande faite à Adrien lors d'un repas de famille : « Tu sais, ça ferait très plaisir à ta soeur si tu faisais un petit discours le jour de la cérémonie. » Et c'est parti !
Adrien, la quarantaine, déprimé, un peu décalé, dans l'attente d'une réponse au message qu'il a adressé à son ex, Sonia, qui l'a quitté pour faire « une pause », est catastrophé par la requête de son beau-frère et cette demande va prendre des proportions démesurées.
Pendant cet interminable repas de famille basé toujours sur le même schéma, répétitif à souhait, s'ajoute, pour Adrien, l'interminable attente d'une réponse à son message…
Son discours, en fait, ce sera le récit de son regard sur le monde, un regard sans concession qu'il va écrire et réécrire intérieurement, tout au long du dîner.
C'est tour à tour tendre, drôle, mélancolique, souvent hilarant mais ô combien touchant ! Touchante est cette solitude que vit Adrien, cette solitude de chacun au milieu des autres.
Ce roman est un soliloque, le discours de cet homme isolé au milieu des siens. Il s'entretient avec lui-même, avec tout de même parfois quelques interférences avec les autres.
Le discours est un roman traversé par une mélancolie hilarante, à l'humour cinglant. Fabrice Caro, alias Fabcaro, célèbre auteur de bande dessinée, nous livre là un deuxième roman très réussi qu'on pourrait situer entre humour noir et autodérision, un texte dans lequel il conte vraiment bien l'absurdité des apparences.

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Livre étonnant, original que le discours de Fabrice Caro, un auteur très connu dans le monde de la BD où il s'appelle Fabcaro.

Tout part d'une demande de Ludo, son beau-frère, qui va épouser Sophie, la soeur d'Adrien, le narrateur. Nous sommes en plein repas de famille, chez les parents d'Adrien qui a d'autres soucis bien plus importants car celle qu'il aime, Sonia, a décidé de faire « une pause ». Il lui a bien envoyé un message mais la réponse tarde à venir.
Le repas dure et Adrien est torturé par cette demande de discours dont il nous gratifie de plusieurs versions différentes, allant de la tendresse à l'humour vachard. Pendant que les discussions meublent le temps, que le gigot est toujours aussi bon – même si Adrien n'apprécie guère – nous faisons connaissance avec les membres de la famille, avec les amours du narrateur qui imagine tout un tas de raisons au silence de Sonia.
« J'ai quarante ans et j'achète des Tic-Tac pour cacher à mes parents que je fume, voilà où on en est. » Déprimé à trente ans, le voilà à nouveau chez ses parents, dix ans plus tard alors que sa mère est à l'affût du moindre prénom féminin pour espérer caser son fils…
Pendant que le débat, à table, porte sur les avantages et les inconvénients du chauffage par le sol, Adrien nous fait part de ses soupçons car « la pause » de Sonia s'appelle sûrement Romain, un musicien, « un grand brun un peu ombrageux ».
Les thèmes habituels défilent avec l'habituel chapitre des cancers que chacun se croit obligé d'alimenter avec un maximum de cas. Adrien voudrait tant se confier, dire ce qu'il a sur le coeur mais c'est trop difficile pour lui car Ludo ramène toujours sa science et, de toute façon, sa mère lui proposerait aussitôt… un verre de jus d'orange !
Dans ce roman, Fabrice Caro manie l'humour avec talent, glisse un tas de réflexions très pertinentes sur la famille, l'amour, la fratrie, la vie… Autour de cette demande de discours pour le mariage de sa soeur et son problème de coeur avec Sonia, il m'a permis de passer de bon moments et de sourire souvent.
Au passage, le discours livre quelques informations très intéressantes sur plusieurs sujets mais, après le dessert – tarte poire-chocolat faite par Sophie à la place du sempiternel gâteau au yaourt de la mère – l'auteur aurait dû éviter le passage consacré à l'horoscope.

Au final, j'ai constaté que l'optimisme tenait à bien peu de chose, qu'un message sur un portable peut éviter une grosse déprime…

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- Un discours ! un discours ! un discours !
- Bon, mais je vais faire court parce qu'il ne faudrait pas déborder sur les nombreuses autres critiques de ce livre, parce que convenez-en c'est souvent chiant un discours, et que j'ai une envie furieuse d'aller fumer une clope.
C'est donc le livre de Fabcaro qui nous réunit aujourd'hui.
Tu permets que je t'appelle Fabcaro ?
C'est donc qu'il me faudra parler ici d'une histoire d'amour qui se meurt, de l'attrait pour les encyclopédies et d'un certain dégoût pour le poivron !
Et d'Adrien, naturellement ...
Qui n'a pas été un peu, à un moment ou à un autre, comme Adrien dans sa vie ?
Coincé qu'il est entre une rupture mal digérée et un discours mal formulé.
Qui n'a jamais été celui dont on ébouriffe les cheveux ?
Adrien est immature, il est un peu lâche.
Pensez- donc, à quarante ans passés, il a dans sa voiture une boîte de tic-tac pour cacher à ses parents qu'il fume !
Mais la vie n'est-elle pas finalement faite que de petites lâchetés ?
Adrien vient de se faire larguer comme une vieille paire de chaussettes par Sonia qui a décidé de faire une pause.
Il est stressé, il attend une réponse au message qu'il vient de lui envoyer ...
Sache-le, Adrien, la vie est une mobylette à laquelle on a retiré sa béquille !
Dès les premières pages de ce livre, Fabcaro entre dans l'intimité de son personnage principal "Adrien".
On peut même dire qu'il s'est insinué dans son cerveau pour y saisir la longue suite de ses angoisses et de ses espoirs, de ses réflexions intérieures et de ses pensées vagabondes.
Il semble qu'il ait découvert un portail qui mène, non pas dans la peau de John Malkovitch, mais dans la tête d'Adrien.
C'est assez fantaisiste, souriant mais finalement très humainement contemporain.
C'est habile, drôle et efficace.
Mais Fabcaro a aussi instillé dans son petit récit introspectif un suspens insoutenable.
Va-t-elle répondre oui ou non ?
Va-elle revenir ?
Est-elle partie pour un bellâtre ténébreux à guitare ?
Autant de questions que tous autant que nous sommes, réunis autour de nos critiques de ce livre, nous nous sommes un jour posées.
Le récit est aussi finement articulé par de petits et judicieux renvois qui sont comme une suite de tendres clins d'oeil un peu moqueurs à l'encontre de son personnage.
C'est bien vu et bien écrit.
Bref, au regard d'un chagrin d'amour, chacun fait c'qui lui plait !
Et mes cigarettes sont toutes fumées dans le cendrier !
Il ne me reste plus qu'à aller boire un verre de jus d'orange ...



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Bien sûr, il fallait que ça tombe en plein silence, entre le gratin dauphinois et la salade. Dis Onee, maintenant que tu l'as lu, tu voudrais pas nous faire un petit Discours sur ce livre ? « Il ne manquait plus que ça pour me pourrir la soirée, un discours ». Les belles-soeurs ont le don pour poser les questions auxquelles on ne veut pas répondre. Parce qu'écrire quelques notes sur une lecture, et improviser un laïus sur commande, quand tout le monde est suspendu à tes lèvres et n'écoute plus que toi, c'est pas la même chose. C'est comme ces pâtisseries maison que l'on fait régulièrement pour se régaler et faire plaisir à son chéri, et qu'on ne sait plus faire lorsque l'on a des invités, que l'un d'eux a réclamé notre fameux gâteau au chocolat, que tous les ingrédients sont sur la table mais que, dans la panique, on ne sait plus par où commencer et qu'on les mélange tous dans le désordre. Comme tout à l'heure, avant qu'ils n'arrivent, quand la figure enfarinée et les doigts pleins de chocolat, j'ai dû envoyer un SMS à Chéri alors que je m'étais jurée de ne pas le faire. Ne m'a-t-il pas dit qu'il voulait « faire une pause » ?(*) En même temps une pause, ça n'est pas un adieu, si ? Est-ce que je dois te raconter ça aussi, belle-soeur, dans mon laïus sur le Discours ? A quel point j'ai compris Adrien, le personnage principal ? « Dans la famille, j'avais toujours été celui dont on ébouriffe les cheveux en déclarant, une lueur un peu triste dans le regard, Aaah lui il est dans son monde… »


Ce sont toujours les gens de notre famille qui nous connaissent le moins. Pourquoi se parler est-il si difficile ? Parce que personne n'écoute vraiment de toute façon ; mais tout le monde juge. Voilà pourquoi on entretient avec nos familles « des rapports navigant mollement entre non-dits, consensus respectueux et acceptation polie, un non-rapport, cette volonté de en pas faire de vague pour ne pas avoir à les surmonter ». le beau frère d'Adrien n'aurait jamais dû lui demander ça, il aurait dû comprendre que quelque chose n'allait pas ; que si, pour une fois, Adrien refusait de faire ce discours, c'est qu'il ne s'en sentait pas capable, ou n'en n'avait pas envie. Mais faire un discours, au mariage de sa soeur et de son beau-frère, c'est forcément un honneur, n'est-ce pas ? Même quand ça implique de penser que « la seule solution pour ne jamais prononcer ce discours serait que la cérémonie soit annulée ». Même si Adrien est aussi en pleine rupture, depuis 38 journées interminables, et que personne ne s'aperçoit de son désarroi. Il devrait, en plus, faire comme si il avait envie d'écrire un discours pour un mariage ! C'est tellement révélateur de notre société, après tout. Car masqués, nous l'étions bien avant qu'un virus nous permettent simplement, et paradoxalement, de nous montrer tels que nous sommes. « Peut-être ne faut-il jamais être soi dans l'intimité si l'on veut qu'une relation dure comme au premier jour, préserver à exhiber l'appartement témoin contre vents et marées, se contenter de montrer la vitrine. »


Alors oui, chère belle-soeur, Fabcaro réussit avec brio un exercice difficile : 287 pages de monologue intérieur dans lequel chacun pourra se reconnaître. Déroulé par une plume fluide et aérienne, il porte pourtant, comme un fardeau, un propos aussi lourd que les habitudes : le masque. Pas celui, très à la mode en ce moment, qui cache nos sourires au profit du miroir de nos âmes, non. Ce masque plus opaque encore, que nous arborons en société sans même nous en rendre compte. Parce qu'on a peur de ne pas être écouté, ou bien alors d'être jugé. Celui qui nous fait dire que tout va bien quand tout va mal ; qui masque les déceptions familiales, assourdit les protestations amoureuses de nos petits coeurs brisés ; répond à une question déplacée par une platitude de circonstance ; celui qui absorbe les rébellions de l'âme alors que vous en ressassez toujours les blessures, béantes de n'avoir pas pu - ou su - s'exprimer au bon moment, de la bonne manière, et dont les cicatrices, mal refermées, continuent de harceler vos pensées indisciplinées, leur flot ininterrompu tourbillonnant inlassablement derrière le miroir sans tain de vos yeux, et le filtre de vos lèvres polies. Ce masque, que la bienséance, la politesse et le respect, inculqués dès la plus tendre enfance, nous ordonnent de garder bien serré. Ce masque, qui bloque le Discours insensé que l'on aimerait délivrer, se nichant là où l'on n'ira pas le chercher, bien au chaud dans nos viscères, qui enflent, silencieuses et complices, jusqu'à ne plus pouvoir - ne plus vouloir - contenir et endiguer encore cet amas de sensations nocives. Jusqu'à vouloir les extérioriser, violemment. Les vomir. Au plus mauvais moment. Genre, celui du mariage de sa soeur. Mais pourquoi crier, pour qui ? quand tout semble dérisoire, sauf la personne qui n'est pas là pour entendre ce cri. « La réalité ne vaut pas suffisamment la peine que je m'échine à la faire exister ».


Voilà pourquoi j'aime les romans introspectifs en général, et le Discours en particulier. Ils disent ce que tout le monde tait, ce que couve nerveusement chacun d'entre nous. J'ai aimé ce livre parce qu'il est drôle aussi, parce que la sincère sensibilité d'Adrien ne trouve parfois que l'ironie pour exprimer l'inexprimable. Et que cet humour transforme tous les clichés qui constituent nos vies, et qui se répondent brillamment tout au long du monologue d'Adrien, en repères auxquels se raccrocher quand tout le reste à foutu le camp. Alors même si, après avoir dévoré les 100 premières pages en jubilant, j'ai eu un peu l'impression de tourner en rond les 100 suivantes, j'ai quand même pris mon pied ; et je suis prête pour suivre l'auteur à Broadway. Mais je sais aussi que ce n'est pas un Discours assez lisse à tenir à sa belle-soeur pendant un repas de famille masqué, dans le silence qui suit la salade et précède le fromage. Alors, oserai-je le faire, ce Discours…? Ou vais-je simplement lui dire qu'il est dans la même veine qu'« Une pièce montée », de Blandine le Callet - en déposant sur la table un exemplaire de cette foutue oeuvre d'art, achetée en vitesse chez le pâtissier car il n'avait plus que ça, avant la fermeture, quand je suis allée chercher un remplaçant à mon gâteau au chocolat loupé ; Un mariage venait d'être annulé.


Et vous, un petit discours ?



(*) PS : pour ceux qui s'inquièteraient, c'est une fiction ;-)
(Je ne rate jamais un gâteau au chocolat^^).
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Ludo profite d'un repas dans la famille de Sophie pour demander à Adrien de prononcer un discours le jour de leur mariage.
« Rien de très élaboré, hein, quelques mots, ça la toucherait beaucoup. »
Comme si Adrien n'avait que ça à penser, cela fait 38 jours que Sonia l'a quitté pour faire une pause. Il vient de lui envoyer un texto, alors qu'il s'était promis, juré de ne pas reprendre contact avec elle.
Sonia va-t-elle répondre ?
Il y a de la tristesse dans ce livre même si, en matière de discours, Adrien nous fait profiter de quelques tentatives hilarantes.

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Lors d'un repas de famille, Ludo demande à son futur beau-frère de faire un discours lorsqu'il épousera sa soeur.
Et tout le long du repas, Adrien imagine ce foutu discours, tout en guettant un hypothétique sms de Sonia qui l'a quitté pour faire une pause, comme elle dit.
Adrien, c'est un introverti inadapté au monde, celui dont « on ébouriffe les cheveux ».
C'est un roman plein d'humour, très agréable à lire, qui nous plonge dans un interminable repas de famille. Interminable pour Adrien, parce que pour le lecteur, c'est un véritable plaisir.
C'est une satire attendrie des gens simples, le portrait émouvant d'un homme qui se déroule le film d'un amour perdu.
Avec un style simple, direct, sans fioritures, Fabrice Caro fait passer de belles émotions où se mêle une bonne dose d'humour.
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Mon second Fabrice Caro. Certains disent que c'est le meilleur. Comme j'avais lu Broadway il n'y a pas longtemps, j'ai trouvé beaucoup de similitudes de style et d'humour dans le discours. La surprise de la découverte n'était donc plus de mise. Néanmoins, j'apprécie toujours ses piques acerbes, son cynisme se cachant dans chaque phrase humoristique. On retrouve le narrateur névrosé, peu sûr de soi, mal à l'aise à l'occasion de ce dîner de famille qu'il préférerait éviter, de façon permanente en attente d'un texto de sa petite amie qui le laisse dans l'incertitude depuis des semaines si elle veut encore de lui ou non, et cerise sur le gâteau, son futur beau-frère lui demande de tenir un discours le jour de son mariage avec sa petite soeur.
Beaucoup de pensées traversent le narrateur pendant les 200 pages de ce roman, le lecteur sourit à l'imagination de Fabrice Caro, qui réussit encore à insuffler dans son récit une critique de la bourgeoisie figée, d'une société qui fait du surplace, d'un conformisme affligeant et c'est sur ce plan aussi que se situe le talent de l'auteur.
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Parenthèse zygomatée dans mes lectures "sérieuses", avec la petite pointe acide de critique, en vrac, de la bourgeoisie, de l'amour moderne, de la famille, du discours victimaire, de l'indifférence, de l'intolérance, des cérémonies de mariage, et du gratin dauphinois.
J'ai beaucoup ri, j'ai vite lu mais aussi, j'avoue, vite oublié.
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Avez-vous déjà accepté une demande d'un proche ( ou d'un collègue) sans vraiment réfléchir, juste parce que vous êtes comme ça, vous ne savez pas dire non ? Et qu'en suite, après réflexion, vous vous en mordez les doigts amèrement et vous vous dites : " Mais pourquoi diable me suis-je fourré(e) dans cette galère ?"

C'est ce qui arrive à Adrien le narrateur de ce roman. Il accepte la demande de son futur beau-frère de faire un discours pour son mariage avec sa soeur Sophie. Cette histoire de discours va l'accaparer tout le long du sempiternel repas dominical. S'ajoute à cela l'attente de la réponse au texto qu'il vient d'envoyer à Sonia. Sonia, c'est sa petite amie...enfin plutôt son ex-, car elle lui a demandé il y a quelques mois de cela de faire une pause dans leur relation.

Tout cela tourne en boucle dans la tête d'Adrien et c'est plutôt drôle.
Fabcaro nous invite dans la tête d' Adrien jeune homme au demeurant fort sympathique, mais aussi très pathétique.
C'est d'autant plus risible qu'Adrien manie avec brio l'art de l'autodérision.

J'ai beaucoup souri à la lecture de ce roman. Cependant, je n'ai pas non plus éclaté de rire comme avec Moon River.
Mais, une chose est sûre, c'est que je vais continuer à lire du Fabcaro !
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Pas de long discours sur ce roman de Fabrice Caro, alias Fabcaro, l'auteur de BD dont 70 % des albums me font rire.

Adrien est un quadra déprimé. Il s'est fait larguer, et il apprend en prime, au cours d'un interminable repas de famille, qu'il doit préparer un discours pour le mariage de sa soeur.

Comme Adrien est un grand angoissé de la vie, qu'il a toujours peur d'oublier un truc, il fait des listes.
Salut l'ami, on était faits pour se rencontrer, je note mes idées en lisant.
Je reprends donc le petit papier que j'avais glissé dans le livre, pour reporter ici ce que j'arrive à déchiffrer :
- parents : gentils, rikikis, TV
- maman : Claude Barzotti, jus d'orange, faire construire
- soeur : se marie, béate devant son chéri, tarte (et re-tarte)
- futur beauf : vulgarisation scientifique
- l'ex : Sonia, pause, Romain, arbre à vœux (que Solène se laisse ***) -> giga smiley et cette lettre en grand : L.
- références TV : 'C'est pas sorcier', 'Le gendarme à St Tropez'
- Adrien : loser, sympa, rigolo mais un peu chiant
- le livre : sympa, rigolo mais un peu chiant, comme Adrien
- ressemble, pour le meilleur : à 'Paris-Venise' (Florent Oiseau), 'Ric-Rac' (Arnaud le Guilcher), aux romans de Pierre Raufast, aux premiers de David Foenkinos... et puis aux BD de Fabcaro, quand même.
La boucle est bouclée.

PS : ne pas perdre cette liste avant d'avoir rédigé le billet, ne pas non plus la laisser dans ce livre, prêté par une collègue (dire à celle-ci que les p. 136 et suivantes sont vraiment drôles, d'ailleurs je dois les envoyer à L.)
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