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Walter Appleduck tome 1 sur 2
EAN : 9791034736850
64 pages
Dupuis (01/02/2019)
3.91/5   57 notes
Résumé :
Walter Appleduck est un jeune homme cultivé, poli et bien éduqué qui fait un "master cowboy". Le shérif de Dirtyoldtown et son adjoint Billy ont accepté de le prendre en stage pour lui apprendre les rudiments du métier. Les périodes de stage sont en général assez courtes, s'interrompant brutalement après le cours sur l'art du duel au pistolet. Mais Walter est bien décidé à s'accrocher et à apporter un peu d'humanité dans cette bourgade de ploucs. Sa tâche sera rude ... >Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (27) Voir plus Ajouter une critique
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C'est à DirtyOldTown, où on aime pas trop les étrangers, que débarque, dans son beau costume bleu et le petit sac en bandoulière, Walter Appleduck. Il a rendez-vous avec "la vieille outre à whisky", autrement dit le shérif, pour son stage dans le cadre de son master cow-boy. Il débarque juste au moment où Joe Rascal se fait la malle pour la énième fois. Visiblement, la course-poursuite peut attendre... Ce bon vieux shérif colle aussitôt ce nouveau stagiaire à son adjoint, Billy, qui était juste en train de faire la sieste. Ce dernier est ravi de lui faire faire le tour de la ville. Premier arrêt : le saloon évidemment ! Où, au lieu de l'ambiance bestiale et virile qu'espérait Walter, règne une odeur de tricot et de verveine à l'occasion d'un loto ! Ce stage sur l'ouest américain promet...

Bienvenue à DirtyOldTown... Où les méchants sont plus bêtes que méchants, où le shérif n'en fout pas une, où l'adjoint du shérif manque de tact pour tout, où la misogynie a toute sa place et les indiens aucune... Bref, c'est dans cette petite ville loin d'être charmante que Walter Appleduck va y faire son stage. Et il n'est pas au bout de ses surprises, c'est le moins que l'on puisse dire ! Fabcaro, après sa parodie de Zorro, revisite cette fois-ci le western avec humour et ironie. À raison de strips de 6 cases, il nous entraîne dans des situations aussi burlesques que cocasses. Une chute jouissive toutes les demi-pages tout de même ! Fabrice Erre, de par son trait caricatural et sa palette de couleurs vives, donne, lui aussi, un tout autre sens aux mots western, far-west et bandit.
Une parodie déjantée...
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« J'ai jamais vu un album aussi bien dessiné », proclame haut et fort un certain Fabrice Erre, dessinateur attitré de cette BD sentant légèrement le grand Ouest américain mais pleinement la grosse déconne assumée.
Avec Fabcaro aux dialogues, se pusse-t-il qu'il en soyasse autrement ?
Un léger doute m'étreint quant à la conjugaison au passé impératif du futur plus qu'imparfait du verbe être, mais passtons.

Walter Appleduck doit voir le colt à moitié plein.
Heureux d'avoir enfin trouvé un stage de cow-boy stagiaire, fût-il au contact de personnages, comment dire pour rester dans une politesse de façade teintée d'une légère hypocrisie mal contrôlée, au QI frôlant outrageusement l'encéphalogramme plat, même en descente, vent dans le dos.

Totalement barré mais particulièrement euphorisant, Walter Appleduck fait dans le comique de répétition, de situation, nonsensique, bref, tape dans toutes les gamelles de la joie et de la gaudriole en procurant bonheur et félicité à tous ceusses qui n'en voudraient.

Sans faire injure au dessinateur, j'ai déjà vu, pour ma part, des albums mieux dessinés mais force est de constater qu'ils étaient certainement bien moins drôles.

PS : à Gotlib, Franquin et autre Serre, c'est même pas vrai qu'est-ce que j'ai dis plus haut mais chuuuut, ce sera notre secret.
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Très belle découverte ce Walter Appleduck .
C'est une critique positive sur babelio qui a attiré mon attention et qui m'a donné envie de lire cette BD , j'ai été bien inspirée car j'ai adoré .
Walter fait un master ' cowboy ' , oui vous avez bien lu , pour son stage , il débarque donc au Far West où il est immédiatement pris en charge par le shérif et son adjoint .
Pour notre plus grand plaisir , les clichés s'accumulent , Walter a bien du mal à faire entendre la voix de la raison dans cet univers très rustre .
Rien ne nous est épargné , la critique du monde actuel avec la privatisation envisagée des sociétés de diligence ,les masses laborieuses accro au sensations fortes qui viennent en force voir la pendaison du méchant .
Des passages hilarants , un humour qui fait mouche , on est tout de même dans du haut de gamme.
Franchement , lisez le , vous le ne regretterez pas un seul instant.
Ancienne lectrice nostalgique de la revue Spirou et des Editions Dupuis , je suis très heureuse en lisant cette BD ,le talent est toujours bien présent .
Merci aux Editions Dupuis et à Netgalley...
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Voici mon retour de lecture sur la bande dessinée : Cowboy stagiaire, tome un de Walter Appleduck de Fabcaro et Fabrice Erre.
Walter Appleduck est un jeune homme cultivé, poli et bien éduqué qui fait un "master cowboy".
Le shérif de Dirtyoldtown et son adjoint Billy ont accepté de le prendre en stage pour lui apprendre les rudiments du métier.
Les périodes de stage sont en général assez courtes, s'interrompant brutalement après le cours sur l'art du duel au pistolet.
Mais Walter est bien décidé à s'accrocher et à apporter un peu d'humanité dans cette bourgade de ploucs.
Ce premier tome pose les bases de la série et m'a bien fait rire.
Walter est un jeune homme qui vient faire un master cowboy et il va essayer de faire en sorte que son stage se passe le mieux possible.. de préférence sans mourir avant la fin !
Il y a beaucoup d'humour, certains gags m'ont bien amusés.
J'ai aimé le personnage de Walter, qui détonne à Dirtyoldtown. Il va essayé d'apporter de nouvelles idées, moins de violence. Au final, Walter aura un bon rapport de stage mais, après son passage, l'Ouest aura bien changé.
Les illustrations m'ont plu, et j'ai passé un bon moment de lecture.
Pas de coup de coeur mais un 4 étoiles bien mérité :)


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Un drôle de western ( et un western très drôle)

Fabcaro, Fabrice Erre et la coloriste Sandrine Greff avaient déjà travaillé ensemble sur « Z comme Don Diego », jubilatoire parodie de la mythique série Zorro qui enchanta les mercredis après-midi de nombre d'entre nous. Ils reprennent ici du service en revisitant les codes du western comme Salomone et Lupano dans « l'homme qui n'aimait pas les armes à feu » ou les frères Maffre dans « Stern ». Pas une des scènes obligées ne manque à l'appel : l'attaque de la diligence, le duel, la poursuite d'un hors la loi, l'arrivée du télégraphe, les combats contre les indiens et même le sauvetage d'une demoiselle en détresse. On remarquera également des cameos de Lucky Luke et de Lee van Cleef (les sept mercenaires) rebaptisé ici Olive Hank Cleef …
Mais cette série composée en deux tomes et prépubliée dans le journal « Spirou », prend le parti de pousser aussi graphiquement l'irréalisme et la parodie, contrairement à celles de Maffre et Lupano, grâce à des dessins tout en rondeur, une ligne élastique et des visages aux yeux globuleux et aux lèvres immenses. On perçoit ici, l'influence - revendiquée par Fabrice Erre- de Benito Jacovitti et de son héros jeunesse Cocco Bill. Les couleurs pastels, l'adjoint du shérif tout de rose vêtu, et les décors de cartons pâte inspirés par les maisons Playmobil soulignent d'ailleurs ce décalage.
Les auteurs déroulent une mécanique bien huilée : les chapitres font cinq pages et commencent chacun par une grande case de présentation. Chaque page se décompose en deux demi-pages se terminant chacune par une chute et il n'y a pas plus de six cases à chaque fois pour garder de la lisibilité. On y trouve du comique de répétition et des running gags ( les évasions de Rascal Joe par exemple) et surtout de nombreux clins d'oeil et anachronismes comme dans le film de jean Yann « deux heures moins le quart avant Jésus Christ ». Ainsi, le Tipi du grand chef est rempli d'électroménager, un Mac Do côtoie le saloon et Billy danse le moonwalk. Les arrière-plans fourmillent de petits détails très drôles que l'enfant cherche avec plaisir à la relecture comme le pneu de la diligence crevé par une flèche indienne par exemple. Les deux auteurs jouent à fond la carte de l'absurde.
L'ensemble est plutôt frais et nettement moins caustique que les albums habituels de Fabcaro.

Candide au pays des cowboys

Le personnage principal, Walter Appleduck, est sympathique et candide : c'est un lettré de l'Est qui vient observer les moeurs de l'Ouest sauvage lors d'un stage d'immersion pour sa thèse qui traite non des chevaliers de l'an mille au lac de Paladru mais de : « l'Ouest américain et sa violence sous-jacente en tant que vecteur de valeurs fondatrices et outil de domination impérialiste dans un conflit ethno-culturel latent ». Il y a donc un grand écart culturel entre ces deux mondes et cela permet d'évoquer sur un ton léger la fracture sociale et la coexistence entre des personnes qui n'ont pas du tout les mêmes références.
Ainsi Walter découvre une « terra incognita » et se heurte aux valeurs de l'Ouest dans des leçons paradoxales dispensées par le shérif et Billy, son maître de stage, comme l'indiquent les titres de chacun des dix chapitres : « apprendre à ne pas vivre ensemble » (II), « un homme morte est un homme honnête » (III) ou « on est tous égaux sauf si on a une robe » (VI). En bon élève scrupuleux, il note ce qu'il apprend durant son mois de stage mais il essaye (peine perdue) de convaincre le shérif et Billy qu'une vision progressiste de l'existence existe.

Un récit polysémique

Les anachronismes n'ont pas comme seul but de faire rire : ils servent aussi à établir des passerelles avec le monde actuel et transforment ainsi la pochade en apologue et en satire. Fabcaro et Fabrice Erre pourraient faire leur l'adage De La Fontaine « en ces sortes de récits, il faut instruire et plaire » . Derrière l'humour, pointe ainsi la réflexion et la pédagogie : le dessinateur n'exerce-t-il pas en parallèle le métier d'enseignant ?
A travers certains thèmes qui parlent aux jeunes, les auteurs montrent les travers de notre société : on trouve ainsi des pages hilarantes sur l'addiction aux nouvelles technologies, le langage SMS et les émojis ; la presse à scandale est également brocardée (à travers le magazine Cowzer on reconnait grâce à l'homonymie et la paronymie une critique d'un « Closer » à la sauce cowboy qui « cause » mais n'informe pas ) et enfin la place de la femme et le plafond de verre sont également abordés à travers le personnage de Miss Rigby qui se présente aux élections.
Les lecteurs adultes pourront même percevoir dans l'album une critique de l'Amérique de Trump fondée sur la mythologie machiste du pionnier blanc prônant la peine de mort. Mais un coup de griffe est également adressé à certains éditeurs (français cette fois !) au chapitre IX « artiste , c'est un peu presque quasi comme un métier » qui reprend de façon absurde certains propos tenus sur la visibilité ou encore la rémunération et en soulignent ainsi l'irrecevabilité. le trait et les couleurs choisies rappelleront alors non seulement « Cocco Bill » mais également « les Simpson » et leur côté caustique ! On retrouve in fine la plume au vitriol du Fabcaro de « Zaïzaï » ou « Et si l'amour c'était aimer » mais aussi l'oeil du docteur en histoire Fabrice Erre spécialiste de la presse satirique au XVIII et XIXe.

Le deuxième volet des aventures de Walter Appleduck, « un cowboy dans la ville », vient de paraître. Cette fois, c'est Billy qui est placé dans le rôle du candide et permet de dénoncer les travers des mégalopoles. Gageons que cela sera aussi drôle ! A consommer de toute urgence !
je remercie NetGalley, Fabcaro & Fabrice Erre ainsi que les éditions Dupuis de m'avoir permis de le lire
#walterappelduck#NetGalleyFrance
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critiques presse (5)
BDZoom
19 juillet 2019
Fabcaro est comme à l’habitude jubilatoire et sa façon de revisiter le Far-West revigorant, avec ici des cow-boys bien connus (on croise un Lucky Luke vieillissant, un drôle de mercenaire…). Quant à Fabrice Erre, son dessin tout en rondeur fait merveille pour aseptiser ce monde déliquescent.
Lire la critique sur le site : BDZoom
ActuaBD
15 juillet 2019
Fabrice Erre et Fabcaro font le pari de l’humour et fi de toute réalité historique pour mieux déconstruire les mythes du grand Ouest et le genre du western.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
BoDoi
18 avril 2019
L’hilarant et prolifique Fabcaro a cette fois concocté pour le dessin soigné de Fabrice Erre des gags plus tout-public que son humour habituellement caustique, organisé en strips de six cases et en plusieurs chapitres qui sont autant de leçons pour le stagiaire.
Lire la critique sur le site : BoDoi
LaPresse
11 avril 2019
L'occasion est belle pour resservir à la sauce absurde tous les codes du western. Une idée rigolote, bien menée, où les gags sont légion. Que demander de plus ?
Lire la critique sur le site : LaPresse
Auracan
25 février 2019
Avec ce très drôle de western (et western très drôle), on retrouve Fabcaro et Fabrice Erre dans le registre humoristique où les auteurs excellent [...] Fabcaro détourne joyeusement les clichés du western et saupoudre ce premier tome de nombreux clins d’œil.
Lire la critique sur le site : Auracan
Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
- Rascal Joe, ça fait plusieurs fois que tu nous échappes, mais cette fois ton compte est bon ! Or, tu sais comme moi ce qui arrive aux récidivistes !
- Euh... on leur prend leurs meubles ?
- Hein ? Ah non...
- Ils ont la varicelle ?
- Non.
- Ils doivent faire un stage ?
- Non plus.
- On les appelle "Jocelyne" pendant trois mois ?
- Ah non.
- On leur colle des blagues dans le dos sans qu'ils s'en rendent compte ?
- Tu refroidis.
- Ils doivent écouter du jazz ?
- Mais non enfin !! On les PEND !
- Ah oui ! Je le savais en plus ! Hu hu hu !
- Hu hu hu !
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L'indien : Tatanka ! A wanna ha a wanna ha !
Walter : Oussama la toya totoro tatanka !
L'indien : Aah ! Polopopopo tarama...
Walter : A wannabi savuka bonanza ?
Billy : Dites-le si on vous ennuie, hein...
Walter : Ils ne veulent plus qu'on traverse leur territoire... Alors je leur ai proposé de mettre un péage pour réguler le trafic et être endommagés pour la gêne occasionnée !
Billy : Mais oui ! Super idée ! Et en fait on paiera jamais et s'ils sont pas contents, on les massacre !
Walter : Ça vous ennuie si je ne traduis pas ça ?
Billy : Ah comme tu veux...
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Walter : C'est une très bonne nouvelle pour la démocratie que miss Rigby se présente.
Le shérif : Mais enfin, ça se peut pas, c'est une fiiille !
Walter : Et alors ?
Le shérif : Bon, par exemple, est-ce qu'un cheval, ça peut être maire ? Hein ? Non !
Billy : Ou un cactus ?
Le shérif : Ou un caillou ?
Billy : Ou une roue de charrette ? Ou des fourchettes ?
Walter : Oui, bon, ça va, on a compris. Mais où est-ce que c'est stipulé, ça ? Au contraire : "Tous les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits" !
Le shérif : Voil-là : les HOMMES !
Billy : Ha ! Ha ! Ça sait pas lire et ça fait la fac...
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Le shérif : Billy ! Je te présente notre nouveau stagiaire ! Crois-moi, mon garçon, ici tu es entre de bonnes mains.
Billy : Pour sûr ! Tu es étudiant en quoi ?
Walter : Je fais une thèse sur l'ouest américain et sa violence sous-jacente en tant que vecteur de valeurs fondatrices et outil de domination impérialiste dans un conflit ethno-culturel latent !
Le shérif : Ah bah ça tombe bien, on allait justement faire ça avant que tu arrives !
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- Bonjour ! Vous serait-il possible de m'indiquer le lieu où officie le shérif de cette charmante bourgade, je vous prie ?
- Hein ?
- Oups, pardon… Alors voyons… Hé, l'pouilleux, j'te fiche mon billet que tu sais pas où s'planque cette vieille outre à whisky qu'on ose appeler "shérif"
- Tu trouveras ce fennec à l'haleine fétide de tabac à chiquer dans sa passoire à vermines, PIED-TENDRE.
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