Dans cet épisode, nous vous présentons des livres qui nous ont fait rire. Huit propositions de lectures pour différents âges : de l'humour, fin ou gras, des jeux de mots, de l'absurde, du comique de situation, de la satire sociales... Des livres que nous avons beaucoup aimés, auxquels nous repensons avec le sourire et que nous adorons mettre entre les mains des lecteurs. Une liste à garder précieusement, concoctée par nos libraires Laure, Rozenn, Nolwenn, Jérémy, Nicolas et Adeline !
Voici les livres cités dans cet épisode :
Un ours, un vrai, de Stéphane Servant et Laëtitia le Saux (éd. Didier Jeunesse) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/23128786-un-ours-un-vrai-stephane-servant-didier-jeunesse ;
Horace. Tome 1, Cheval de l'Ouest, de Poirier (éd. Revival) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/23359947-horace-tome-1-poirier--revival ;
Les Culs-reptiles, de Mahamat-Saleh Haroun (éd. Gallimard/Folio) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/22745328-les-culs-reptiles-mahamat-saleh-haroun-folio ;
Admirable, de Sophie Fontanel (éd. Seghers) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/22540820-admirable-l-histoire-de-la-derniere-femme-ride--sophie-fontanel-seghers ;
Chroniques du Château faible, de Jean-Christophe Mazurie (éd. Fluide Glacial) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/23032241-1-chroniques-du-chateau-faible-tome-01-jean-christophe-mazurie-fluide-glacial ;
Stella et l'Amérique, de Joseph Incardona (éd. Finitude) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/23109474-stella-et-l-amerique-joseph-incardona-finitude ;
Le Rire des autres, d'Emma Tholozan (éd. Denoël) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/23030426-le-rire-des-autres-emma-tholozan-denoel ;
Roman fleuve, de Philibert Humm (éd. des Équateurs/Folio) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/23286751-roman-fleuve-philibert-humm-folio.
Et quelques autres titres qui auraient pu faire partie de cette sélection de livres drôles :
Le Discours, de Fabrice Caro (éd. Gallimard/Folio) ;
Miracle à la tombe aux Aspics, d'Ante Tomi (éd. Libretto) ;
N'essayez jamais d'aider un kangourou !, de Kenneth Cook (éd. Autrement) ;
Je dénonce l'humanité, de Frigyes Karinthy (éd. Viviane Hamy) ;
Le Chien de madame Halberstadt, de Stéphane Carlier (éd. le Tripode) ;
Roulio fauche le poil, de Julia (éd. le Tripode) ;
La Vie est une corvée, de Salomé Lahoche (éd. Superexemplaire) ;
Idées noires, de Franquin (éd. Fluide Glacial) ;
#Les Mémés, de Sylvain Frécon (éd. Fluide Glacial).
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Les Éclaireurs de Dialogues, c'est le podcast de la librairie Dialogues, à Brest. Chaque mois, nous vous proposons deux nouveaux épisodes : une plongée dans le parcours d'un auteur ou d'une autrice au fil d'un entretien, de lectures et de plusieurs conseils de livres, et la présentation des derniers coups de coeur de nos libraires, dans tous les rayons : romans, polar, science-fiction, fantasy, BD, livres pour enfants et adolescents, essais de sciences humaines, récits de voyage…
FabcaroWalter Appleduck tome 2 sur 2
/5 35 notes
/5 35 notes
Résumé :
Walter Appleduck est un jeune homme cultivé, poli et bien éduqué qui, ayant fini son "master cowboy", a fait un stage dans la petite bourgade de Dirtyoldtown. Après avoir tenté, en vain, d'amener un peu d'humanité dans cet Ouest sauvage, il est retourné dans la grande ville. Avec dans ses bagages, Billy, l'adjoint du shérif complètement crétin. Le but de Walter est simple : ouvrir Billy aux valeurs humanistes et modernes ! Mais Billy, cet "archétype du type rustre, ... >Voir plus
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Que lire après Walter Appleduck, tome 2 : Un cow-boy dans la villeVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (12)
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Après avoir fait son stage à DirtyOldTown dans le cadre de son master cow-boy aux cotés du shérif et de son adjoint, Billy, Walter décide d'inviter ce dernier chez lui, dans la grande ville, dans le but de lui faire oublier ses péripéties avec miss Rigby et de l'ouvrir aux valeurs humanistes et modernes. Et cette mission va, évidemment, être compliquée lorsque l'on est face à un homme rustre, macho, raciste, grossier et j'en passe... Et le début du séjour commence déjà plutôt mal puisque les bouchons de retour du week-end exaspèrent Billy (qui pensent déjà à flinguer ceux de devant qui n'avancent pas !). Qu'à cela ne tienne, Walter est là pour lui inculquer toutes les valeurs essentielles de la vie...
Un deuxième tome dans lequel l'on se réjouit de retrouver Walter et Bill (sans oublier Joe Rascal !). Ici, les rôles sont inversés puisque c'est Walter qui fait découvrir à l'adjoint du shérif la grande ville cosmopolite. Et sûr que ce dernier ne va pas en revenir de toutes les différences qu'il y a avec DirtyOldTown. En 9 leçons, Fabcaro traite, sous des airs de western, des sujets intéressants et d'actualité. Que ce soit l'art contemporain, la société de consommation, les manifestations, les casseurs, les gilets jaunes, la gastronomie, les réseaux sociaux... À raison de strips de 6 cases, l'auteur s'en donne à coeur joie et nous entraîne dans des situations aussi burlesques que cocasses. Graphiquement, le trait et les expressions de Fabrice Erre ainsi que la palette de couleurs vives de Sandrine Greff fonctionnent toujours aussi bien.
Une parodie déjantée...
Un deuxième tome dans lequel l'on se réjouit de retrouver Walter et Bill (sans oublier Joe Rascal !). Ici, les rôles sont inversés puisque c'est Walter qui fait découvrir à l'adjoint du shérif la grande ville cosmopolite. Et sûr que ce dernier ne va pas en revenir de toutes les différences qu'il y a avec DirtyOldTown. En 9 leçons, Fabcaro traite, sous des airs de western, des sujets intéressants et d'actualité. Que ce soit l'art contemporain, la société de consommation, les manifestations, les casseurs, les gilets jaunes, la gastronomie, les réseaux sociaux... À raison de strips de 6 cases, l'auteur s'en donne à coeur joie et nous entraîne dans des situations aussi burlesques que cocasses. Graphiquement, le trait et les expressions de Fabrice Erre ainsi que la palette de couleurs vives de Sandrine Greff fonctionnent toujours aussi bien.
Une parodie déjantée...
Ce deuxième tome de la BD de Fabcaro et Fabrice Erre inverse les postulats du premier tome. Ce n'est plus Walter, l'étudiant naïf et bobo, qui se frotte au rude monde du Farwest; c'est Billy, l'adjoint du shérif, qui vient visiter la grande ville.
Évidemment les règles civilisées, les supermarchés remplis de victuailles et les vernissages de galerie d'art, sont autant d'attitudes et de mondes qu'il ignore. le contraste entre le côté fruste de Billy et Walter génère toujours quelques bons moments. L'arrivée inopinée du bandit multi-récidiviste Joe Rascal, lui aussi parti en ville, permet aussi quelques situations ubuesques et des dialogues savoureux.
Cependant l'ensemble est moins explosif que le premier tome. Dans l'ensemble Billy paraît plus comme un grand enfant que comme un gars mal dégrossi. L'humour est toujours là, mais plus premier degré.
Évidemment les règles civilisées, les supermarchés remplis de victuailles et les vernissages de galerie d'art, sont autant d'attitudes et de mondes qu'il ignore. le contraste entre le côté fruste de Billy et Walter génère toujours quelques bons moments. L'arrivée inopinée du bandit multi-récidiviste Joe Rascal, lui aussi parti en ville, permet aussi quelques situations ubuesques et des dialogues savoureux.
Cependant l'ensemble est moins explosif que le premier tome. Dans l'ensemble Billy paraît plus comme un grand enfant que comme un gars mal dégrossi. L'humour est toujours là, mais plus premier degré.
Dans le premier volume Walter Appleduck découvrait lors d'un stage les rudiments de la vie de cow-boy dans la petite bourgade de Dirty Old Town. Cette fois-ci Fabcaro et Fabrice Erre inversent les rôles. Billy l'adjoint du shérif va découvrir la grande ville et tenter de découvrir les valeurs humanistes et modernes qui s'y croisent à tous les coins de rue… Autant dire tout de suite que ce n'est pas gagné car si vous avez lu le premier, vous savez que c'est un gros crétin. Si ce n'est pas le cas, ce second volume peut se savourer sans avoir lu au préalable le premier. Les gags sont efficaces tellement les situations sont ubuesques.
Les dessins de Fabrice Erre ajoutent un côté loufoque à ses personnages, ce qui colle parfaitement au récit. Soyez attentif, il cache quelques easter eggs dans les cases.
Les dessins de Fabrice Erre ajoutent un côté loufoque à ses personnages, ce qui colle parfaitement au récit. Soyez attentif, il cache quelques easter eggs dans les cases.
Cher Fabrice et cher Fab,
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Cette BD a été une lecture familiale, parents et enfants, tous d'accord pour confirmer leur intérêt, leur appréciation.
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Miss Ado a ajouté qu'on a tous, les références culturelles que l'on a et que la sienne c'est Lucky Luke, depuis qu'elle sait lire. J'ai les mêmes ça me rassure…ou pas c'est selon. Quel rapport me direz vous ?
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Et bien il y a un esprit Lucky Luke dans cet album, l'incongruité de certaines situations quand des univers aux antipodes s'affrontent, mais en plus déjanté, avec un peu plus de loose, des valeurs mais passé à la moulinette Walter, de la dérision, un humour noir vraiment drôle, celui qui te provoque des éclats de rire, et des situations délicieusement trash. Un coté djeun's qui serait à coté de la plaque, tout en mettant en avant le ridicule de ce qui finit par paraître normal, une parodie délirante avec un cowboy » remixé 21ème siècle.
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C'est peut-être parce qu'on a ces références culturelles qu'on a pris autant plaisir à lire chaque scène, chaque planche ? Mais pas seulement, parce qu'en fait, ce sont ces principes moraux, ces discours policés, propres sur eux qui sont grossis par les réactions de Walter, la société d'aujourd'hui et ses codes, la vie citadine, celle des grandes villes, le consumérisme qui sont caricaturés…Walter c'est l'éléphant dans le magasin de porcelaine, le chamboule-tout qui apporte son regard décalé sur notre monde actuel.
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Alors voilà, maintenant qu'on a découvert Walter, on s'est demandé si dans quelques temps on n'allait pas se servir de lui comme point de référence, parce qu'il n'y a pas à hésiter, il est quand même beaucoup plus amusant que Lucky Luke !!
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Cette BD a été une lecture familiale, parents et enfants, tous d'accord pour confirmer leur intérêt, leur appréciation.
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Miss Ado a ajouté qu'on a tous, les références culturelles que l'on a et que la sienne c'est Lucky Luke, depuis qu'elle sait lire. J'ai les mêmes ça me rassure…ou pas c'est selon. Quel rapport me direz vous ?
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Et bien il y a un esprit Lucky Luke dans cet album, l'incongruité de certaines situations quand des univers aux antipodes s'affrontent, mais en plus déjanté, avec un peu plus de loose, des valeurs mais passé à la moulinette Walter, de la dérision, un humour noir vraiment drôle, celui qui te provoque des éclats de rire, et des situations délicieusement trash. Un coté djeun's qui serait à coté de la plaque, tout en mettant en avant le ridicule de ce qui finit par paraître normal, une parodie délirante avec un cowboy » remixé 21ème siècle.
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C'est peut-être parce qu'on a ces références culturelles qu'on a pris autant plaisir à lire chaque scène, chaque planche ? Mais pas seulement, parce qu'en fait, ce sont ces principes moraux, ces discours policés, propres sur eux qui sont grossis par les réactions de Walter, la société d'aujourd'hui et ses codes, la vie citadine, celle des grandes villes, le consumérisme qui sont caricaturés…Walter c'est l'éléphant dans le magasin de porcelaine, le chamboule-tout qui apporte son regard décalé sur notre monde actuel.
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Alors voilà, maintenant qu'on a découvert Walter, on s'est demandé si dans quelques temps on n'allait pas se servir de lui comme point de référence, parce qu'il n'y a pas à hésiter, il est quand même beaucoup plus amusant que Lucky Luke !!
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Un Indien dans la ville.
Pastichant le titre du film français « Un Indien dans la ville » considéré par la critique américaine comme l'un des plus mauvais films jamais réalisés, Fabcaro attribue le rôle du bon sauvage à Billy, adjoint au shérif d'un bled paumé, cow-boy totalement déplacé dans une grande ville américaine où il est invité par son stagiaire, Walter Appleduck. Tout est prétexte à quiproquos, décalages, comique de répétition. Billy transpose sa vision étriquée du monde, pleine de préjugés et de stéréotypes, d'approximations et d'exagérations dans toutes les couches de la bonne société qu'il traverse en lourdaud patenté, de la mère de Walter dont il ne comprend rien au langage soutenu, à l'inauguration d'une exposition d'art moderne, à l'hypermarché, au restaurant, à l'église jusqu'à son retour à Dirty Old Town où tout un chacun l'a complètement oublié. Il faudra qu'il fasse étalage de sa bêtise proverbiale et sa maladresse crasse pour que les villageois situent à nouveau l'énergumène.
Le tome 2 du recueil des gaffes de Billy est un peu moins réussi que le précédent. L'ensemble se lit sans déplaisir mais s'oublie dans la foulée.
Pastichant le titre du film français « Un Indien dans la ville » considéré par la critique américaine comme l'un des plus mauvais films jamais réalisés, Fabcaro attribue le rôle du bon sauvage à Billy, adjoint au shérif d'un bled paumé, cow-boy totalement déplacé dans une grande ville américaine où il est invité par son stagiaire, Walter Appleduck. Tout est prétexte à quiproquos, décalages, comique de répétition. Billy transpose sa vision étriquée du monde, pleine de préjugés et de stéréotypes, d'approximations et d'exagérations dans toutes les couches de la bonne société qu'il traverse en lourdaud patenté, de la mère de Walter dont il ne comprend rien au langage soutenu, à l'inauguration d'une exposition d'art moderne, à l'hypermarché, au restaurant, à l'église jusqu'à son retour à Dirty Old Town où tout un chacun l'a complètement oublié. Il faudra qu'il fasse étalage de sa bêtise proverbiale et sa maladresse crasse pour que les villageois situent à nouveau l'énergumène.
Le tome 2 du recueil des gaffes de Billy est un peu moins réussi que le précédent. L'ensemble se lit sans déplaisir mais s'oublie dans la foulée.
critiques presse (1)
Si le scénariste joue à merveille sur ses gags, l’on peut considérer que Fabrice Erre est réellement, au niveau dessin, au diapason de celui-ci. En effet, grâce à ce trait caricatural humoristique et déjanté qu’il use dans tous ses albums, l’artiste prouve qu’il est absolument à l’aise dans le satirique.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (9)
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Du boulot y en a, hein, suffit de traverser
la rue !
la rue !
Walter : Et ça, c'est le stand de tir au fusil...
Billy : Ah cool ! Il faut tuer l'Indien, c'est ça ?
Walter : Euh non, ça c'est le monsieur qui tient le stand... Il faut crever les ballons derrière...
Billy : Ha ! Ha ! La gaffe ! T'imagines s'il avait parlé notre langue au lieu de parler le sauvage ? On l'a échappé belle !
Walter : Il parle notre langue...
Billy : Ha ! Ha ! Mais non enfin, c'est un FORAIN, juste ils savent jouer du flamenco dans des caravanes, tu sais.
L'indien : Vous vous décidez ? Vous n'êtes pas le seul quidam ici !
Billy : Pffrrt ! "Quidam" ! Il essaie de dire des syllabes au hasard !
Billy : Ah cool ! Il faut tuer l'Indien, c'est ça ?
Walter : Euh non, ça c'est le monsieur qui tient le stand... Il faut crever les ballons derrière...
Billy : Ha ! Ha ! La gaffe ! T'imagines s'il avait parlé notre langue au lieu de parler le sauvage ? On l'a échappé belle !
Walter : Il parle notre langue...
Billy : Ha ! Ha ! Mais non enfin, c'est un FORAIN, juste ils savent jouer du flamenco dans des caravanes, tu sais.
L'indien : Vous vous décidez ? Vous n'êtes pas le seul quidam ici !
Billy : Pffrrt ! "Quidam" ! Il essaie de dire des syllabes au hasard !
Le serveur : Vous avez fait votre choix ?
Billy : Euh... C'est quoi la "roulade arrière du matin sur son lit printanier de douceurs symphoniques" ?
Le serveur : Il s'agit d'un suprême de volaille accompagné de légumes de saison.
Billy : Ah ! Du poulet, trop bon, je prends ça ! Avec de la mayo !
Walter : Euh, la mayo, ils ne connaissent pas ici...
Billy : Ah oui, pardon. (au serveur) Avec de la cascade d'huile sur son lit de gras.
Billy : Euh... C'est quoi la "roulade arrière du matin sur son lit printanier de douceurs symphoniques" ?
Le serveur : Il s'agit d'un suprême de volaille accompagné de légumes de saison.
Billy : Ah ! Du poulet, trop bon, je prends ça ! Avec de la mayo !
Walter : Euh, la mayo, ils ne connaissent pas ici...
Billy : Ah oui, pardon. (au serveur) Avec de la cascade d'huile sur son lit de gras.
[dans l'hyperstore]
Billy :Waaaah ! Tout ça ?!!
Walter : Eeeh oui, bienvenue dans le temple de la consommation !
Billy : Haan ! Des nuggets de bison et du raton laveur pané !! Du cactus cola ! Du whisky bio, le "Tord-Boibio" ! Des chocaploucs ! Des bonbons Harrybob en forme de crachoir ! Des Kinder Guano ! Des grizzlys entiers à faire cuire à la broche !!
Walter : Euh non, ça, c'est la dame de la poissonnerie...
Billy : Ah voilà, je me disais aussi, le tablier, ça fait bizarre...
Billy :Waaaah ! Tout ça ?!!
Walter : Eeeh oui, bienvenue dans le temple de la consommation !
Billy : Haan ! Des nuggets de bison et du raton laveur pané !! Du cactus cola ! Du whisky bio, le "Tord-Boibio" ! Des chocaploucs ! Des bonbons Harrybob en forme de crachoir ! Des Kinder Guano ! Des grizzlys entiers à faire cuire à la broche !!
Walter : Euh non, ça, c'est la dame de la poissonnerie...
Billy : Ah voilà, je me disais aussi, le tablier, ça fait bizarre...
Billy : On va où exactement ?
Walter : À la manifestation !
Billy : La manifestation ?
Walter : Oui, un Indien s'est fait agresser hier en ville... Du coup, une marche est organisée. Afin de montrer notre indignation face à la montée des extrémistes et des populismes de toutes sortes !
Billy : C'est super !
Walter : Ah, vous trouvez ?
Billy : Carrément ! Un Indien se fait agresser et du coup ils organisent un truc pour fêter ça, c'est génial !
Walter : Bon, je reprends...
Walter : À la manifestation !
Billy : La manifestation ?
Walter : Oui, un Indien s'est fait agresser hier en ville... Du coup, une marche est organisée. Afin de montrer notre indignation face à la montée des extrémistes et des populismes de toutes sortes !
Billy : C'est super !
Walter : Ah, vous trouvez ?
Billy : Carrément ! Un Indien se fait agresser et du coup ils organisent un truc pour fêter ça, c'est génial !
Walter : Bon, je reprends...
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