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Critique de MonsieurHyacinthe


Que les amoureux de l'absurde (j'en suis) de "Et si l'amour c'était aimer" et "Zaï zaï zaï zaï" de Fabcaro ne s'attendent pas aux origines de ce grain de folie, c'est un autre auteur qui se présente à nous, celui de "L'infiniment moyen", différent, plus léger, gamin, mais fort sympathique au demeurant.

A noter la préface très bien menée par Guillaume Bouzard (l'auteur de "La bibite à Bon Dieu" qu'il est toujours bon de mettre en avant), qui donne envie de s'y plonger d'emblée.

L'humour développé par Fabrice Caro dans cet ouvrage est donc d'une autre veine, digne héritière des fanzines (Spirou, Fluide Glacial, revue Jade, etc.) ou publications courtes en journaux. Les dessins rondouillards de Fabrice Erre rappellent les Libon, Manu Larcenet et Fabcaro lui-même, qui font notre bonheur ailleurs. le détournement de Zorro fonctionne, ça donne rapidement l'occasion de sourire.

Maintenant, voilà, l'emballement n'est pas au rendez-vous pour moi, à l'inverse des albums cités plus haut. le public visé me semble plus jeune, les gags assez attendus et l'humour potache m'aurait davantage convenu dans ma jeunesse. de plus, distillés dans un journal, on prendrait plaisir à retrouver semaine après semaine cette caricature du héros, mais là, à lire l'ensemble d'une traite, j'avoue que le récit ronronne et se drape vite d'une cape assez faiblarde. Reste une honorable BD pour un coeur de cible moins ridé, et un duo qui remplit sa mission : une page, un gag.
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