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EAN : 9782234085152
160 pages
Stock (06/03/2019)
3.33/5   9 notes
Résumé :
« J’ai connu Richard à 13 ans, à l’internat de banlieue où nous sommes restés jusqu’au bac. Nous avons continué de nous fréquenter toute notre vie. Il était notre ami plus que le mien seulement. L’amitié entre nous tous a été notre boussole bien souvent.
Ce livre parle de Richard vissé à son lit d’hôpital, de moi réduit à l’impuissance, aussi de l’addiction et de la périphérie ouest de Paris où nous avons grandi, ensemble.
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Un récit profondément nostalgique en hommage à un ami, Richard, dont les jours sont comptés, qui rassemble autour de son lit d'hôpital les amitiés, les regrets, les élans, les amis d'hier, amis de toujours.
« Je veux rentrer chez moi », le leitmotiv de Richard devenu quinquagénaire, hospitalisé en urgence, cloué sur son lit, qui promet d'être raisonnable désormais. Rentrera-t-il ? Qu'en pensent les médecins dans cet hôpital ultra moderne, aseptisé.
Richard, l'ami depuis l'adolescence, le plus brillant de la bande, insaisissable, brûlant la vie, fournissant cigarettes et pétards à ses amis au lycée, séducteur et vif. de ces amitiés qui durent toute la vie même si la vie sépare, chacun suivant son chemin.
Et pourtant, le narrateur fait le constat qu'il n'a pas forcément gardé plus de liens que les autres de la bande avec Richard, des souvenirs communs surtout. Ils s'étaient pas mal perdus de vue ces dernières années, pas eu le temps de se revoir pour de belles occasions ; un jour le verdict tombe et le constat est amer, plus le temps maintenant.
J'ai beaucoup aimé ce texte, triste et tellement vrai, nostalgique ; tout le monde a des amis dont on sait qu'il sont là, qu'on retrouve après plusieurs mois en reprenant la conversation de la veille, promettant de se revoir très vite alors que le temps passe, « le temps nous effiloche beaucoup ».
Je citerai la dernière phrase « Il était notre ami, j'ai voulu raconter ça pour nous, parce qu'il ne sert à rien de vivre si on n'a pas d'amis ».
Un récit court, touchant, sensible, bel hommage à l'amitié, à la vie qui passe, la roue qui tourne.
Merci à #NetGalleyFrance# et aux #EditionsStock#

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Je vais être direct dès maintenant : j'ai été déçu par ce roman. Je ne sais pas exactement ce que j'en attendais, mais le résumé m'avait laissé espérer mieux. Ce récit sur un homme qui visite un ami d'adolescence hospitalisé pour une maladie qui semble grave aurait dû me toucher mais je suis passé complètement à côté.

Le narrateur nous parle de la bande de potes qui se sont connus sur les bancs de l'internat de la banlieue ouest de Paris qu'ils ont fréquenté ensemble pendant plusieurs années, mais les personnages m'ont laissé indifférent, comme s'ils n'étaient qu'une succession de prénoms sans vie. Même le destin de Richard, l'ami malade, ne m'a pas passionné ni ému.

Je ne sais pas quel était exactement le projet littéraire de Dominique Fabre avec ce roman, hormis rendre un hommage à un ami disparu et à tous ses potes d'internat. Je n'ai pas été séduit, en tout cas, et à mon grand regret.
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J'ai été bouleversée par ce livre. L'écriture, bien sûr. Des personnages si touchants, si prenants, qu'on a l'impression de les avoir connus. On les a connus. Ce sont nos amis, à nous aussi.
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même si c'est un livre sur la disparition progressive d'un ami, c'est d'abord un très beau livre sur la vie (et ce qui nous forme depuis la jeunesse) et l'amit
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Bon roman sur les liens que l'on peut entretenir avec quelqu'un et sur la vie qui passe.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Un mot ne tue pas. Un mot tue accompagné d’un protocole de soins, de discussions à voix feutrée dans le bureau du chef de service, avec les internes, les infirmières, les aides-soignantes. Il a voulu qu’on en parle ensemble. Il avait plusieurs scénarios. Dans combien de temps allait-il rentrer à la maison ? Ils ne lui avaient pas tout expliqué. Il était déjà descendu pour l’irm, les scanners. Ils lui avaient pompé pas mal de sang… Il voulait partir bientôt. Il voulait reprendre le cours de sa vie.
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J'ai eu envie de le serrer aux épaules et de lui transmettre ma vie. Parfois, comme dans un film de science fiction ou dans une cour de récré, où règne la magie enfantine, on peut passer sa vie d'un corps à l'autre, et puis chacun repart de son côté et suit son propre chemin.
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Ce nouvel hôpital est très propre. On imagine qu’il a été construit en temps de paix, loin de l’idée de mourir, de dire adieu, même si on sait qu’un jour nous devons tous dire adieu et que c’est terriblement difficile. On attend toujours le dernier des derniers moments. Et parfois, à ce moment-là, on devient interdit de mots, de paroles, on ferme les yeux ou on pleure en regardant par la fenêtre. En tout cas, cet hosto n’évoque pas ça. Il évoque au contraire une mort apprivoisée avec un code couleur d’un bâtiment à l’autre.
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S’il faut bien mourir un jour, il avait dû se dire, il faut au moins mourir chez soi. Je me souviens qu’on a rougi de se revoir parce que c’était nouveau, entre nous, de se retrouver ici. Il n’avait pas le cœur endurci, ou en tout cas, pas dans toutes les circonstances. Chez moi on venait de rentrer de vacances. Il avait sans doute passé l’été dans sa maison, à bricoler. Il avait beaucoup de choses à faire dans la maison à la campagne, là où il s’était installé
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C’est idiot. Il ne pourrait plus s’asseoir pour attendre le tram vers la gare du Mans. Il ne pourrait plus allumer une cigarette en regardant autour de lui, les nuages distraits dans le ciel clair. Il ne chercherait pas des yeux une fenêtre de l’hôpital pour deviner quelqu’un, qui aurait pu être lui, un autre, moi, n’importe lequel d’entre nous.
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Videos de Dominique Fabre (17) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Dominique Fabre
Avec des décennies de recul, un homme revient sur les traces de son enfance et de son adolescence, dans la salle des pas perdus de la gare Saint-Lazare, les rues populeuses alentour, les cafés où les banlieusards boivent debout au comptoir avant d'attraper leur train.
Dans "Gare Saint-Lazare" (Fayard), Dominique Fabre contemple de son regard d'enfant meurtri les milles vies qu'accueille la gare. Et nous partage son espoir d'une réconciliation avec sa mère.
En savoir plus https://www.hachette.fr/videos/lire-et-ecrire-avec-dominique-fabre
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