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EAN : 9782848865645
184 pages
Lucien Souny (10/02/2017)
3.75/5   6 notes
Résumé :
Une forte amitié naît entre deux êtres que la vie n'a pas épargnés.Peureux et solitaire, ce petit garçon n'est heureux que lorsqu'il regarde passer les trains. Son occupation favorite lui permet de rencontrer M. Vayssettes, un homme physiquement diminué par un mal auquel, dit-on, il n'aurait jamais dû survivre. De leur passion commune ? les trains ? naîtra une profonde amitié.Le garçon s'émeut des souffrances et des humiliations qui ont dû être celles de son ami qua... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Un #roman que j'ai apprécié même si l'histoire prend un tournant auquel je ne m'attendais pas. Je pensais découvrir la vie d'un garçon très timide et passionné par les trains et... je n'en dis pas plus !
Les thèmes abordés sont : les chemins de fer (bien sûr vu le titre et la couverture), la timidité maladive, la maladie, le rejet de ceux qui sont différents, la seconde guerre mondiale,...
Les points positifs : le récit est bien documenté, le style de l'auteur et le fait que les thèmes abordés incitent le lecteur à la réflexion.
Le seul défaut est qu'il n'y a pas de dates pour mieux suivre les différentes périodes du récit, même s'il est possible de l'estimer.
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Un petit garçon craintif et solitaire subit les moqueries de ses camarades de classe qui l'ont pris comme souffre-douleur et l'ont surnommé « Pétoche ». Pourtant, il cultive une véritable passion pour les trains qu'il voit sillonner sa campagne limousine. Et de tous ceux qu'il admire, c'est la Micheline rouge de 18 h 23 qu'il préfère. Un jour, il fait la connaissance de Monsieur Vayssettes, un vieux bonhomme boiteux au physique complètement difforme qui partage son amour et qui l'invite chez lui. L'enfant y découvre tout un circuit ferroviaire miniature. Vayssettes l'initie bientôt au maquettisme ferroviaire. Mais quel drame a dû subir cet ancien cheminot pour être ainsi contrefait et handicapé ?
« La Micheline de 18 h 23 » se présente comme un roman de terroir classique avec son environnement campagnard de la seconde moitié de l'autre siècle et son monde de cheminots, ou plutôt de « chevaliers du chaudron » comme dirait le très regretté Vincenot. (Vayssettes ayant connu la grande époque de la vapeur). Mais la comparaison s'arrête là, malheureusement. Avec Fabre, on est loin de la finesse et du charme du grand Bourguignon. le style est agréable sans plus, plutôt quelconque et sans particularité. La faiblesse vient surtout du fond avec cette intrigue qui démarre sur une histoire de vieillard et enfant vite abandonnée pour des souvenirs de guerre, Résistance et déportation évoqués par quelques amis de Vayssettes lors de l'enterrement de ce dernier. On abandonne l'enfant au moment où on aimerait en savoir plus pour basculer dans l'horreur des « heures les plus sombres » de notre Histoire. du déjà lu, relu et re-relu combien de fois… Un certain manque de souffle et d'originalité qui déçoit au bout du compte…
Lien : http://www.bernardviallet.fr
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Je suis déçu !
Je m'attendais à lire un roman narrant les péripéties d'une Micheline, avec des histoires de gares, d'horaires : que nenni, plus de la moitié du roman parle de la guerre, et ça, je n'aime pas du tout. C'est limite tromper les gens.
Désolé, mais les éditions Lucien Souny qui ont publiées ce roman devraient faire plus attention, et ne pas attirer le chaland avec des couvertures et un titre accrocheur !
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Livre écrit en toute simplicité qui se lit très rapidement et et très prenant.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Je voyais dans le rétroviseur les paupières qui s’affaissaient inexorablement en même temps que la digestion avançait. Nous étions maintenant sur la grande ligne droite et la voiture prenait de la vitesse.
— Tonton, on devrait s’arrêter un moment, attendre…, marcher…, prendre l’air, dis-je sans espoir, alors qu’il me revenait soudain que dans quelques centaines de mètres, là-bas, en face de la grange en ruine, il y avait un terrible dos d’âne qu’il fallait passer au ralenti.
Les yeux de l’oncle étaient définitivement dans le vague et la 2 CV avait pris le mors aux dents. La voiture s’éleva dans les airs et retomba violemment sur la route. C’est alors que se produisit une chose incroyable : tous les élastiques du fauteuil avant rompirent en même temps. Je vis mon oncle écarquiller les yeux d’effroi, s’élever, puis s’affaisser d’un coup sur le plancher de la Citroën. Il tenait désespérément le volant, les bras tendus au-dessus de sa tête, mais ne voyait plus que les pédales et les poissons qui s’agitaient maintenant autour de lui. Il freina. Nous sortîmes de la voiture et restâmes un moment sans réaction et muets, puis, constatant que nous n’avions ni l’un ni l’autre aucun mal, nous nous mîmes à évaluer le désastre.
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Si seulement nous savions de quoi nous avons peur, nous ferions un grand pas vers le courage.
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Videos de Michel Fabre (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Michel Fabre
A paraître fin février 2021 chez Educagri éditions, "Entretien avec Bernadette Fleury", le dernier DVD de la série « Des repères pour enseigner autrement », revient sur une question clé que se posent toutes celles et tous ceux qui enseignent ou participent à la formation des enseignant·e·s : « Peut-on enseigner autrement ? » Coeur de cet entretien avec Bernadette Fleury, c'est aussi le titre de son dernier ouvrage (co-écrit avec Michel Fabre). Comment surmonter l'échec scolaire, aider ses élèves à apprendre, à se repérer et à s'épanouir dans le monde ? Lorsqu'on trouve des réponses, pourquoi est-ce si long et difficile de transformer effectivement ses pratiques pédagogiques ? Loin des discours convenus et du pédagogiquement correct, Bernadette Fleury s'appuie sur sa riche expérience de professeure d'histoire-géographie, puis de formatrice-accompagnatrice d'enseignant·es et sur les centaines de pratiques pédagogiques qu'elle a analysées en lien avec des équipes de recherches en sciences de l'éducation pour affirmer : oui, c'est possible. À certaines conditions toutefois... Avec cet interview de Bernadette Fleury par Marie Egreteau, Educagri édition boucle la bloucle d'une série conduite initialement par Bernadette Fleury.
Une série de six entretiens à retrouver sur editions.educagri.fr : - Jean-Pierre Astolfi : La saveur des savoirs et le plaisir d'apprendre à l'école - Michel Fabre : Comment préparer les jeunes à un monde problématique ? - Patrick Rayou : Comprendre les inégalités d'apprentissage : regards sociologiques - Jean Houssaye : Repères pédagogiques - Patrick Mayen : Apprendre du et au travail - Bernadette Fleury : Des outils pour la formation des enseignants
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