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Critique de FleurDuBien


J'ai une passion pour Camille Claudel, dont je ne feraI pas ici la biographie que beaucoup connaissent déjà.
Le titre de ce livre vient d'une phrase de Camille qui disait "Il y a toujours quelque chose d'absent qui me tourmente". Tout est dit.
Entre un amant qui, finalement, ne veut pas d'elle, une mère qui ne l'aime pas et qui aurait préféré qu'elle ne vive pas, un frère névrosé à mort, quelque peu incestueux avec sa jolie soeur, en tout cas au début, ils sont très proches, trop peut être.
Mais quand Môsieur Claudel devient, avec l'aide de sa soeur puisqu'elle le demande à Rodin, un diplomate en vue, sa soeur lui fait honte, ce qu'elle scupte ne plaît pas à Môsieur Claudel, c'est vulgaire, cela lui fait du tort, et, au lendemain de la mort de son péré, il interne Camille avec la grande complicité de sa chère Môman. Beurk.
Camille sera internée 40 ans et ce grand Môsieur ne viendra voir sa soeur que 3 fois en 40 ans. Il est vrai que l'asile de Camille est non loin de sa maison bourgeoise.
Non, décidément, je n'aime pas ce tout petit monsieur de rien du tout, de rien du tout comme aurait dit Prévert dans "le roi et l'oiseau".
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