C'est l'histoire d'un enfant comme tous les enfants, sauf qu'il est extraordinairement doué pour les échecs. Ceci pour son malheur, mais aussi pour son bonheur. Malheur parce que ses réussites dans des tournois, révélant sa précocité vont suscité la jalousie dans son pays d'origine et le contraindre à l'exil avec son père. Il vient en Europe et nous sommes plongés avec lui dans la précarité de cette foule d'anonymes contraints à l'exil, non forcément pour un bien-être économique (déjà, pourrions-nous le leur reprocher?) mais aussi et surtout parce que dans leur pays, leur vie est menacée. Parcours du combattant pour cet enfant et pour son père qui croit tellement en lui qu'il consent à tous les sacrifices. Sa chance, c'est qu'il va devenir champion de France d'échec, et par là même, acquérir le droit de résider légalement dans ce pays.
Un très beau témoignage qui peut remettre en question nos idées toutes faites sur l'immigration...
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Belle histoire de courage, il n'y a pas que la boxe qui permet de sortir de la misère, bien que les échecs et la boxe aient des similitudes.
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Certains détails liés à l'entrainement des joueurs d'échecs sont très intéressant. le sujet de fond est poignant et raconté de façon captivante.
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Ce livre est un condensé d'émotions. Fahim, petit garçon fan des échecs est obligé de fuir son pays avec son père car il est menacé. L''installation en France s'avère difficile. Heureusement qu'une chaîne de solidarité s'organise autour du père et du fils. Un grand merci aux auteurs pour donner la parole à Fahim.
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Les garçons du collège arrivent les premiers, les petits de l' école primaire ensuite. Peut-être qu' en France, plus tu grandis, moins tu travailles ?
Aux échecs, ce n'est pas comme dans la vie : on ne donne pas raison à celui qui crie le plus fort.
Je répète souvent cette phrase de Platon : " On peut en savoir plus sur quelqu'un en une heure de jeu qu'en une année de conversation. "
Celui qui a l'initiative impose son rythme à l'adversaire, qui ne peut que lui courir après et répliquer.
Si Xavier était là, il me dirait : " Un long voyage commence par un pas. "