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Les enquêtes de Mary Lester tome 4 sur 60
EAN : 9782907572088
190 pages
Palémon éditions (30/11/-1)
3.7/5   94 notes
Résumé :
Comme il y a pénurie au commissariat de Concarneau, Mary Lester y est détachée pour enquêter la mort d'un jeune homme.

Oh, rien de bien mystérieux, vraisemblablement un règlement de comptes entre marginaux. Voire...

On le sait, Mary Lester a le chic pour apercevoir, derrière des faits paraissant évidents, d'autres qui le sont moins. Et quand elle a saisi un fil conducteur, on peut compter sur elle, en dépit du scepticisme de ses supér... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
On retrouve la célèbre enquêtrice Mary Lester venue aider les inspecteurs du commissariat de Concarneau. Comme d'habitude, elle prend les choses en main. Elle est impertinente, intelligente et audacieuse.

Les enquêtes de Mary lester sont toujours intéressantes, bien que simples.
C'est toujours un plaisir de se retrouver dans l'ambiance d'une ville bretonne, parmi des personnages pittoresques.
Marée blanche nous fait découvrir la vie des petits pêcheurs de Concarneau, très attachés à leur métier, malgré les nombreuses difficultés économiques et la pénibilité du travail. Ils sont humbles et solidaires.

On tombe également sous le charme de l'auberge des Korrigans, où, "dans des niches, les masques des korrigans sculptés dans des troncs d'arbres ricanaient sous la lueur des petites lampes".
On découvre également l'intérieur de petites maisons, dont les murs intérieurs sont peints avec des restes de peinture de bateau, les tables de cuisine sont recouvertes de toile cirée, et le café est servi dans une vieille cafetière émaillée, appelée une grecque.
On sourit en entendant des expressions telles que : " - Trop vrai que c'est !"
On trouve touchant cette petite vieille, au corps de souris, astiquant sa maison comme une petite fourmi, veillant encore sur son grand garçon célibataire, à la carcasse de mammouth ... nommé Petit Pierrot !

C'est pour cette ambiance, plus que pour l'enquête, que j'aime lire les aventures de Mary Lester.
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« Marée blanche » de Jean FAILLER est une réédition d'un roman policier sorti en 2001 aux Editions Palémon. Cette fois, ce sont les Editions France-loisirs qui, en 2016, reprennent les enquêtes de Mary Lester dans leur collection Piment noir. de noirceur, il en est question dans l'approche que l'on devine du métier de pêcheur breton. Les conditions de travail y sont pénibles pour un gain qui s'amenuise au fil du temps, des quotas fixés par l'Europe et de la compression toujours plus forte des prix octroyés pour la pêche par la grande distribution.
Mais il n'y a pas que de la noirceur dans ce monde breton. Jean FAILLER, lui-même auteur – poissonnier breton souligne la solidité à toute épreuve de la camaraderie, de la confiance qui existent au sein des équipages et chez Léone ou Guine, les tenancières des points de chute pour nos marins quand ils se posent à terre.
Au-delà, si on oublie le truand de l'histoire que l'auteur affuble d'un nom et d'un accent qui baignent la caricature comme les frites baignent dans l'huile, on ne trouve guère de noirceurs, de peurs, de doutes ou de suspense dans ce roman policier ‘bien propre sur lui' avec ses personnages sans grande profondeur.
L'inspectrice Mary Lester tient son rôle, gentille, efficace. Elle s'impose sans difficulté ni conflit, sans même guère s'approcher des limites à ne pas dépasser. Mary Lester navigue loin des eaux troubles dans un monde de flics conventionnels et sans ambition et en compagnie d'un auteur qui lui offre une fin magique, d'un simple claquement de plume.
Bref, du ‘poli', du ‘polissé' … mais peu de ‘Polcier' dans cette écriture.
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« Marée blanche » est le 4e épisode de la série littéraire « Les enquêtes de Mary Lester », une série policière de Jean Failler.

Jean Failler est un auteur né Quimper en 1940 qui a écrit quelques romans historiques, des recueils de nouvelles, des scénarios pour la télévision et deux séries, une pour enfants : « Filosec et Biscoto » et « Les enquêtes de Mary Lester » qui compte plus de 50 épisodes.

Généralement, les romans de l'auteur ont pour cadre sa si chère Bretagne.

Un marginal est repêché dans le port de Concarneau. La police y étant en sous-effectif, Mary Lester y est envoyée pour enquêter. Mais très vite, ce qui semble un accident de boisson s'avère être une violente agression. Mary Lester va alors diriger son enquête vers l'équipage d'un bateau de pêche sur lequel, il y a quelque temps, le défunt a travaillé. Elle va alors faire connaissance avec le difficile monde de la pêche.

Jean Failler fait vivre une nouvelle aventure à sa policière fétiche.

Après l'avoir plongée dans le monde de la chasse dans le précédent épisode, la voici confrontée à celui, autrement plus rude, de la pêche.

C'est d'ailleurs la description de cet univers si particulier qui fait tout le sel de cet épisode.

Mais c'est un peu le lot de la série depuis son début qui prévaut avant tout pour son ambiance plus que pour ses intrigues.

Si, j'ai déjà évoqué l'esprit un peu simenonesque dans l'atmosphère des romans, la lutte des classes souvent au centre des enquêtes, et le sens des intrigues, on retrouvera ici tous ces éléments qui seront amplifiés par la rudeur et la pudeur des marins.

Au passage, l'auteur nous livre un personnage attachant avec son marin Petit Pierrot, un mastodonte au grand coeur qui vit encore chez sa vieille mère et qui est dévoué à son patron.

Mary se révèle pugnace et perspicace et fait montre d'empathie, tout comme le lecteur, envers Petit Pierrot, avant tout, mais également envers les autres marins.

En parallèle, l'auteur propose un personnage de policier par dépit (il a toujours voulu être marin, mais sa mère l'a poussé à entrer dans la police) qui envie les marins de l'histoire malgré leurs conditions de vie dantesques pendant que les mêmes marins envient le policier qui ne risque pas sa vie et qui surtout, à la fin du mois, a un salaire assuré.

Jean Faillet en profite pour décrire la situation précaire des pêcheurs de l'époque (début des années 90) qui voient déjà leurs conditions de vie péricliter, notamment au niveau des ressources de pêche, mais également des revenus à la baisse du fait de la concurrence (qu'en dire aujourd'hui). Mais il met, surtout, en avant, la solidarité entre les marins, mais aussi entre les commerçants de la ville et ses mêmes marins et notamment du café restaurant et des bars, dressant, au passage, d'autres portraits intéressants comme, par exemple, celui de la tenancière du Korrigan.

Au final, un épisode plaisant à lire et qui met en avant l'une des professions les plus rudes et les moins reconnues de notre société.
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Il y a bien longtemps maintenant que je connais cette saga d'enquêtes policières, depuis bien dix ans maintenant, quand ma copine M. m'en avait offert un exemplaire pour mon anniversaire... J'ai tout de suite été sous le charme de ces histoires où l'on sent tout de suite l'amour de l'auteur et de ses personnages pour leur région, la Bretagne. Avec Mary on voyage, on découvre et l'on s'imprègne totalement de l'atmosphère si particulière qui fait tout le charme de ces petits villages.
Ça faisait un bon moment que je ne m'étais pas plongée dans Les enquêtes de Mary Lester et quand France Loisirs a décidé de republier cette série, ça a été l'occasion de me replonger dans cet univers qui, bizarrement, m'avait assez manqué.
Marée blanche a une histoire assez classique qui se devine vite : c'est assez calme, limite pépère, mais ça colle aussi au caractère des habitants du village. J'ai beaucoup apprécié cette ambiance sombre et refermée où l'on protège ses petits secrets et où l'on se méfie des inconnus, surtout quand ils viennent fouiller dans les histoires du village. Dit comme ça, ça n'a pas l'air très positif pour les habitants de Concarneau, mais ce que je retiendrais d'eux c'est une grande solidarité, beaucoup d'amour pour la mer et leurs traditions.
Du coup, on devine assez facilement ce qu'il se trame dans ce roman et donc aussi le grand final. Après, ça ne m'a pas vraiment dérangée : ce n'est pas un ascenseur émotionnel que je recherche quand je me plonge dans ces petits livres.

J'ai eu plaisir à retrouver Mary Lester et son caractère bien trempée. J'ai également apprécié la retrouver un peu plus fragile dans ce tome, ce dont je n'avais pas souvenir, mais la voir se sortir de certaines situations difficiles avec ruse et intelligence.

De même, j'ai apprécié renouer avec l'univers de Jean Failler. C'est assez étrange de retrouver son univers avec un tome plus ancien que les derniers que j'ai lu : on sent tout de suite que la maturité de la plume n'est pas forcément la même ! En tout cas, j'apprécie vraiment son amour pour la Bretagne qu'il ne cesse de nous partager.
Une enquête policière qui nous emmène à la découverte de Concarneau.
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Pour sa quatrième enquête, on retrouve Mary Lester à Concarneau. Elle y a été envoyée en renfort pour aider l'équipe en place à enquêter sur la mort d'un jeune homme retrouvé dans le port.
S'agit-il d'un simple règlement de comptes entre gens du cru ou bien y a-t-il d'autres forces en présence ?
Mary Lester sent que quelque chose d'inhabituel se passe dans ce port de pêche et elle va tout faire pour démasquer les coupables !

Comme toujours, j'ai été ravie de retrouver Mary Lester, et en plus à Concarneau ! Je me rappelle très bien quand j'ai visité cette ville lors de vacances ! Dans ce tome on en apprend plus sur le milieu de la pêche et les difficultés rencontrées par les marins, et qui sont malheureusement toujours d'actualité !
Mary ne se laisse pas marcher sur les pieds et s'affirme dans ce monde d'hommes, quitte à se mettre en danger parfois !
L'enquête suivante m'attend déjà dans ma PAL !
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
La vieille dame versait le café d'une vieille cafetière émaillée...
- Vous admirez la grecque ? demanda-t-il ?
- La quoi ?
- La grecque. La cafetière.
- Vous appelez ça une grecque ?
- Oui, je l'ai toujours entendu appeler ainsi. D'après mon père, ça viendrait du temps où les marins de Groix venaient vendre leur thon ici. Les grésillons, on les appelait les Grecs, je ne sais trop pourquoi. C'est eux qui ont introduit ce type de cafetière ici.
- Le surnom est resté.
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- Mon pauvre Lannig, tu sais bien que si tu ne rentres pas en vitesse, dans cinq minutes ta vieille sera là à faire du "reuz" (bruit) ! Ta soupe t'attend !
- La soupe à la grimace, maugréa le vieux en boutonnant son caban. Dommage, mais là où la chèvre est attachée, il faut qu'elle broute.
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- Presque aussi longtemps que la dernière fois que tu as arrêté un voleur.
Une voix de femme sourit de derrière le bar :
- Pauvre Loulou, même l'autobus il n'arrive pas à l'arrêter !
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La crise était bien dure aux humbles. D'autres, les malins, savaient en tirer profit et s'enrichir de leur misère.
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"Poissonnier écrivain à Quimper" - Interview de Jean Failler
Rencontre avec Jean FAILLER qui alterne entre son métier de poissonier et celui d'écrivain. Il parle de la difficulté d'être édité et de son choix pour le roman noir. Christian Rolland est allé rencontrer ses clients à la poissonnerie.
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