AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de frconstant


Jean Failler et son éditeur n'ont pas menti. « Boucaille sur Douarnenez » porte très bien son titre. Pour ma part, je n'ai pas vraiment apprécié la lecture de ce deuxième roman de FAILLER dans lequel je me suis plongé, c'est vrai à la suite d'un CONNELLY et d'un INDRADASON…
Aux côtés de pointures comme Erlendur Sveinsson ou Harry Bosch, Mary Lester ne fait guère le poids. Mais, il faut lui reconnaître, ce n'est pas tant le profil plat de l'inspectrice Mary Lester que le manque de style de son auteur que je veux souligner.
Boucaille, synonyme de temps gris, mer grise, absence de vent, de souffle … telle est bien la couleur du récit. La 4e de couverture en dit trop déjà puisqu'elle annonce la mort de froid de quatre vieillards … cause de la mort qui ne sera ‘officiellement' donnée par l'enquête à la page 121 ! le lecteur se trouve en présence d'une énigme qui n'avance qu'à coups de dialogues poussifs et de descriptions aussi ternes que peu utiles au récit. Tout devient poussif, jusqu'à l'étonnement répété de Mary Lester face aux spécificités de Douarnenez alors, qu'on le sait, elle provient de pas très loin et ne peut ignorer à ce point les us et coutumes de l'endroit, elle qui se revendique petite-fille de marin pécheur !
Entre fadeur et faiblesses d'intrigue, surabondance de détails quant au passé perdu de la grande époque de la sardine bretonne et carnaval de Douarnenez durant lequel la Mary Lester adopte des postures de Rambo, peu crédibles avec le personnage et les convenances à respecter lors d'une enquête… le lecteur que j'ai été s'ennuie et se réjouit à chaque page du fait que le livre ne soit pas trop long !
C'est donc avec satisfaction qu'il voit Mary Lester régler, contre toute attente, deux dossiers dont l'un empoisonnait le folklore de Douarnenez depuis plus de trois ans ! Allez, elle a bien mérité un repos de dix jours et une cure thalasso « au Maroc » ! Je ne l'y suivrai pas, bien entendu.

Commenter  J’apprécie          184



Ont apprécié cette critique (16)voir plus




{* *}