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Les enquêtes de Mary Lester tome 2 sur 60
EAN : 9782907572132
168 pages
Palémon éditions (07/04/2003)
3.61/5   122 notes
Résumé :
Après ses « exploits » au commissariat de Lorient, l'inspecteur stagiaire Mary Lester est nommée à Quimper, où elle a passé une partie de son enfance.Elle retrouve avec émotion les lieux où elle a vécu des moments heureux et où elle va désormais exercer son métier de femme flic. Cependant, le commissaire principal est en vacances et son adjoint semble avoir une certaine prévention contre les jeunes filles qui veulent « faire de la police » .Aussi la confine-t-il dan... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Marie Lester nommée à Quimper pour y être inspecteur stagiaire, se retrouve un peu désoeuvrée. le commissaire principal étant absent, son adjoint se montre assez sceptique quant à la place d'une jeune femme dans la Police.

Cantonnée à des tâches administratives, dans ce commissariat qui semble somnoler, Mary prend plaisir à flâner dans le Quimper de son enfance. Sa rencontre avec un clochard surnommé l'Archiduc, va la lancer sur la piste d'une enquête non résolue.

L'écriture est agréable, les personnages intéressants, et l'énigme pas aussi banale qu'elle en a l'air. Mary est sur la voie pour devenir une excellente enquêtrice, sûrement meilleure que son collègue qui semble absorber par les résultats sportifs du football, ou celui qui est bien content de ne pas trop quitter le fauteuil de son bureau !

Mary sait soulever les pierres pour y trouver les crabes...
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Une histoire qui commence tranquillement comme pour un roman régional, avec les descriptions classiques d'une petite ville, un court rappel sur l'histoire personnelle de la jeune enquêtrice Mary. Puis vient plusieurs rencontres et discussions avec un clochard, on se demande bien l'intérêt. On va le découvrir plus tard, au fur et à mesure car c'est le personnage clé d'une enquête personnelle de notre Mary. Plus on avance dans la lecture et plus on découvre les côtés cachés ou non dévoilés d'un hold-up ancien. Contrairement à certains romans présentant des longueurs, ici c'est l'inverse car certains passages bien intéressants auraient pu être plus détaillés.
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« Les diamants de l'Archiduc » est le second épisode de la série Mary Lester de Jean Failler.

Jean Failler est un auteur breton de 80 ans et Mary Lester une jeune policière, bretonne également, qui a vécu plus dMary Lester est mutée à Quimper, ville qu'elle connaît bien. Mais le commissaire est en vacances et son adjoint ne semble pas déterminé à donner des responsabilités à la jeune femme.

Aussi, Mary Lester a tout son temps pour elle. Elle flâne et croise, à la terrasse d'un café, un bien étrange personnage : un SDF surnommé l'Archiduc, qui, sous des dehors rustes, fait montre d'une certaine classe et d'une grande éducation.

Mais là ne s'arrête pas l'étrangeté du bonhomme. Régulièrement, il fait exprès de se faire pincer par la policer pour se retrouver au ballon.

Étonnée et n'ayant rien d'autre à faire, Mary Lester va chercher à percer ce mystère...

J'avais dit après lecture du premier épisode qu'il me semblait que cette série n'était pas du genre à être un coup de coeur immédiat (du moins, pas chez moi), mais plutôt de celles qui vous accrochent petit à petit au fil des lectures.

Ce second épisode semble confirmer mon pressentiment, car, bien qu'il n'y ait ici aucune enquête, que le rythme soit lent, la lecture est, elle, bien plaisante.

Car, l'atmosphère s'affirme en même temps que l'héroïne et le style de l'auteur.

Il y a un peu de Simenon dans cette atmosphère (toute proportion gardée) du moins, un même sens du placement, de la lenteur et du fait que l'héroïne, tout comme le célèbre commissaire à la pipe, semble doué pour se focaliser sur des détails anodins, mais qui la conduisent à bon port.

Alors, certes, ce court roman policier qui, au lieu de proposer de l'investigation, se contente de suivre Mary Lester cherchant à faire se confesser l'Archiduc pour connaître les méandres d'un crime, peut déconcerter, voire, lasser certains lecteurs, mais je dois avouer que j'ai plutôt été conquis malgré le manque d'enquête à proprement parler, ou, peut-être, grâce à ce manque, allez savoir.

Toujours est-il que la relation se nouant entre la policière et le SDF est plutôt intéressante à suivre et que les deux personnages sont bien campés et suffisamment complexes pour que l'intérêt demeure. le crime dont il est question dans la confession devient alors anecdotique et unique prétexte au rapprochement entre l'une et l'autre. La première qui a besoin de comprendre et de savoir. le second qui a besoin de se confesser pour se décharger d'un poids ou pour devenir un centre d'intérêt pour quelqu'un, ne plus être un « invisible » comme le sont les SDF usuellement aux yeux des passants.

Au final, une deuxième enquête (qui n'en est pas une), mais qui donne envie de poursuivre la série.e 50 enquêtes jusqu'à présent.
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Quelle déception! J'avais beaucoup aimé le tome 1 et le tome 2 est loin de m'avoir autant séduit. Il est vrai qu'une lecture sans cesse interrompue n'aide pas à l'immersion. Pour autant, je pense que dans le cas présent, cela m'aurait surtout permis de le lire plus vite. Ce qui m'a véritablement déplu, c'est que l'on attend une enquête de la fameuse Mary Lester mais d'enquête il n'y eut goutte. Ce qui fait office d'enquête est le récit d'un mendiant surnommé l'Archiduc.
Malgré tout un petit point positif : j'ai pu retrouver avec plaisir cette ambiance des années 1990 en France qui ajoute du charme à ces enquêtes mais c'est tout. J'espère que le tome 3 me plaira davantage.

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Clairement, il était évident qu'en me lançant le défi de lire un tome de Mary Lester par semaine, j'allais rapidement me laisser déborder... Bon, par contre, je n'avais pas pensé que je prendrais du retard dès le deuxième tome !
J'avais déjà lu Les diamants de l'Archiduc il y a très longtemps, une dizaine d'année au moins si ce n'est pas plus... du coup, je ne gardais aucun souvenir de l'intrigue en tête, même s'il me semble que je l'avais plutôt bien aimé. Etonnamment, le personnage de l'Archiduc m'a évoqué quelque chose mais rien de bien concret : j'ai donc relu ce roman comme si c'était la première fois.

J'ai été positivement étonnée avec cette histoire de ne pas retrouver l'ambiance misogyne du premier tome. Si ce n'est le côté malaisant en moins, j'ai trouvé que cela donnait tout de suite plus de modernité au texte. Bien que le vocabulaire soit toujours aussi recherché, ce second tome a mieux vieilli que le premier et l'on oublierait presque que cette enquête se déroule dans les années 90 tant les repères présents sont toujours d'actualité.
J'ai également bien aimé le fait que cette investigation policière n'en soit pas vraiment une. C'est presque davantage un conte à la Shéhérazade que l'on nous raconte un petit peu tous les soirs que réellement un bouquin policier. J'attendais donc avec impatience les rencontres avec l'Archiduc pour en connaître la suite même si Mary cherchait aussi de son côté à en apprendre plus. Ce format est assez déstabilisant mais c'est ce qui en fait son originalité et cela reste plutôt agréable. Cela joue aussi beaucoup sur la sympathie ressentie pour les différents personnages : les rencontrer à travers des personnes qui les apprécient plutôt que de les voir à travers les soupçons des policiers les rendent touchants, notamment Hubert.
La fin est originale mais elle m'a un peu déçue. J'aime bien le fait qu'elle ne soit pas conventionnelle et qu'elle sonne comme le début d'une nouvelle aventure mais j'ai cependant trouvé qu'elle donnait un peu le mauvais rôle à Mary et à ses collègues. Si on découvre cette histoire avec la jeune femme, elle n'y joue aucun rôle et j'ai trouvé ça assez frustrant. Même si Jean FAILLER nous fait un final assez spectaculaire, ce n'est pas franchement le genre de conclusion que j'attendais pour une enquête policière. Elle m'a donc laissée sur ma faim, même si j'en ai apprécié l'originalité.

J'ai bien aimé la nouvelle facette de la personnalité de Mary que l'on découvre dans Les diamants de l'Archiduc. Si l'on connaissait déjà sa curiosité et sa combativité, j'ai aimé la bienveillance dont elle fait preuve avec Fernand. de même, j'ai trouvé intéressant de la découvrir plus jeune grâce aux souvenirs de moments passés à Quimper avec ses grands-parents.
J'ai presque été déçue de retrouver Fortin aussi vite alors que j'étais frustrée de ne pas le croiser dans le premier tome ! En fait, je m'imaginais faire d'autres commissariats et rencontrer d'autres collègues avant de le revoir... Après, vu que je l'apprécie, j'étais tout de même contente de le redécouvrir : c'est assez drôle parce que je ne l'imaginais pas vraiment comme ça. J'ai l'impression de le voir jeune homme alors que, finalement, je ne suis pas sûre que Mary ait tant vieilli que ça entre ce tome et les derniers que j'ai eu l'occasion de lire.
J'ai bien aimé le personnage de l'Archiduc. Son originalité assumée et sa décontraction me plaisent beaucoup. Il est assez perturbant entre ses bonnes manières et sa vie anarchique qui font que l'on ne sait pas très bien sur quel pied danser avec lui.
Fernand m'a beaucoup touchée : malgré son âge avancé, il y a une fragilité chez lui qui nous donne envie de le protéger. D'une certaine manière, il m'a fait penser à Laurent de L'amour est dans le pré par sa sensibilité. Cela dit, j'ai été un peu gênée par moment par le vocabulaire utilisé pour décrire Germaine, la soeur de celui-ci, qui pourrait être grossophobe par moment (c'est là que l'on voit à quel point la société a évolué en trente ans - même si on a l'impression que c'est toujours lent...) : bien qu'elle ne soit pas particulièrement sympathique, j'ai trouvé dommage de l'appeler uniquement par ce trait physique.

J'ai retrouvé avec plaisir l'écriture de Jean FAILLER. J'ai particulièrement apprécié l'ambiance à des années lumières du tome précédent qui nous fait voir une nouvelle facette de son talent. Si le vocabulaire un peu ancien donnera de l'urticaire à certains, j'ai apprécié découvrir de nouveaux mots et expressions peu habituels. Cela est loin d'être rebutant tant la lecture reste agréable grâce à la narration simple et efficace.
Une relecture plaisante.
Lien : http://lunazione.over-blog.c..
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
- Dans la police, c'est comme à la pêche...
Brendan se mit à rigoler [...]
- Vous avez de ces comparaisons !
- C'est vrai , dit Mary mi-vexée. Laissez-moi vous expliquer : un dossier, c'est comme une pierre sur la grève à marée basse.[...]
- Ce que je veux dire, c'est que, quand vous ouvrez un de ces dossiers, c'est comme quand vous soulevez une pierre sur la grève, quelque fois il y a un gros crabe dessous.
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Les flics avaient dû charger les absents : c’est de bonne guerre en pareil cas. Les arguments avaient dû pleuvoir, du type de ceux qui font mal : Vous n’êtes que de pauvres types, vous vous êtes fait doubler ! Maintenant vos copains sont au soleil, les doigts de pied en éventail avec du fric plein les poches, avec votre part ! Hé, ils ne sont pas fous ! Vaut mieux partager en deux qu’en quatre, pas vrai ? Allez parler les gars, nous on ne vous en veut pas, ce sont les autres qu’il nous faut. On « écrasera le coup si vous vous « allongez ».

Et bien sûr, Langlois et tahar finissent par ‘allonger », complètement démoralisé, absolument persuadés d’avoir été les pigeons dans cette affaire.

Leurs complices se nommaient respectivement Jean-Pierre Luant et François Jan.
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Mary regardait la liasse de journaux ouverts devant elle sans la voir. Il faisait chaud derrière la large vitrine couverte de photos de presse. Elle entendait vaguement des téléphones sonner, des portes claquer, des pas pressés sur le carrelage des couloirs. Une odeur d’encre, de papier et de tabac flottait dans l’atmosphère et il n’y manquait qu’une odeur de misère pour qu’on se croie dans les locaux de la police. Elle imaginait comme si elle y était l’interrogatoire des voyous.
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Autre temps autre mœurs. Les punks maintenant insultaient les passants, les provoquaient au point que les gens faisaient un large détour pour éviter de passer devant eux.

« Mais que fait la police ? », s’indigna un petit monsieur bien propret en pressant le pas après s’être traiter de « vieil enculé ».

La police, pensa Mary en lui faisant un petit sourire, elle est en vacances, du moins en ce qui me concerne, et elle n’a pas la moindre intention d’intervenir.
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Le petit monsieur la regarda d’un air mi-figue mi-raisin, se demandant si elle se moquait ou si elle compatissait. N’ayant pu se déterminer, il tira au large en haussant les épaules et Mary sourit de plus belle. Elle se sentait bien. Sur le guéridon de marbre, un pot de thé fumait et il ne lui manquait qu’une pâtisserie pour se sentir parfaitement heureuse. La maison n’en servant pas, elle s’apprêta à entrer dans les halles pour en acheter, quand une voix martiale se fit soudain entendre :

- Salut, salut à vous, braves soldats du 17e. Salut, salut à vous, je vous admire et je vous aime…
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