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Les enquêtes de Mary Lester tome 1 sur 60
EAN : 9782907572125
174 pages
Palémon éditions (07/04/2003)
3.54/5   196 notes
Résumé :
Il n’est pas simple d’être une femme dans un monde d’hommes… Mais Mary Lester ne compte pas se laisser marcher sur les pieds !

La découverte d'un clochard noyé dans le Scorff, entre Lanester et Lorient, quoi de plus banal ? La disparition d'un directeur de société, ça arrive tous les jours ! Des loubards qui volent une voiture, cambriolent une maison... Routine que tout cela pour l'inspecteur Amédéo.

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Critiques, Analyses et Avis (45) Voir plus Ajouter une critique
3,54

sur 196 notes
On m'avait vanté les romans policiers de Jean Failler. Il est d'ailleurs difficile d'ignorer la série des 'Mary Lester' dans les librairies et les salons locaux, l'auteur étant breton. J'ai donc testé...

Le style ne m'a pas plu, les personnages sont caricaturaux (le flic macho qui mène la vie dure à la jeune stagiaire plus futée que lui), c'est truffé de coquilles, le suspense n'est guère haletant, et quant au dénouement...

Ça se lit vite, c'est gentillet, fade, vieillot. Seules les descriptions de Lanester, banlieue de Lorient, m'ont intéressée.
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Marie Lester s'ennuie dans son petit commissariat de province où elle officie en tant qu'inspecteur stagiaire. Un clochard est retrouvé mort noyé, un mari a disparu, et c'est bientôt une barque qui disparait. Marie compte bien mettre de l'ordre dans tout ça, malgré le peu de motivation de ses confrères qui ne voient dans ces éléments que des faits isolés.


Les bruines de Lanester est le premier volume des Enquêtes de Marie Lester qui compte aujourd'hui pas loin de 50 volumes (47 selon Wikipedia). Cette série a rencontré parait-il un succès immédiat, donnant lieu pour certains titres à des adaptations télévisées.
Pour ma part, cette lecture, sans avoir été déplaisante, n'est pas un grand succès. J'y ai quand même trouvé des choses très bien : l'enquête, en particulier, est de qualité, et l'évocation de la région de Lorient sympathique. L'écriture de Jean Faillier est fluide, les dialogues souvent amusants. En revanche, j'ai trouvé que cette lecture manquait d'un peu de piment, qui rend le lecteur addictif et lui donne envie d'avaler les pages pour savoir ce qui se trouve derrière. de même, ce livre n'évite pas les poncifs du genre, comme la stagiaire héroïne du livre plus maline que ses collègues aguerris, une peu benêts et beaucoup machos... Enfin, mon édition (publiée par les éditions du Palémon) était bourrées d'erreurs typographiques : des signes de ponctuations mal placés, de nombreux retours à la ligne inutiles, des mots à la place d'autres (ex : "parte" à la place de "porte"), assez énervantes, il faut bien l'avouer.
Même si ce n'était pas une expérience désagréable, je reste mitigée suite à cette lecture, et ne tenterai pas de suivre les aventures de Marie Lester !
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Depuis le temps que je voulais lire les enquêtes de Mary Lester, il a fallu qu'un item du Challenge Féminin corresponde pour enfin y mettre le nez !

Et là, paf... je suis déçue... d'avoir été déçue par ma lecture ! 60 tomes à ce jour, il y a manifestement du succès et du lectorat. Ceci dit le style a dû changer depuis le premier, alors je tenterais un autre tome plus avancé en numéro.

Ecriture simple et facile à lire, les indices à gogo, le fil rouge comme du cordage de paquebot ! Des personnages peu décrits et c'est dommage, surtout pour les récurrents. Il y a un peu plus de descriptions du paysage mais plus n'aurait pas été un mal non plus.

Trop simpliste, trop court, trop décevant !

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Ce ne sera certes pas la lecture que je retiendrai de 2016. C'est un polar honnête mais sans plus.
Dans cette première enquête, l'inspectrice stagiaire Mary Lester est la seule à faire un lien entre la mort d'un clochard, la disparition d'un homme, et une tentative de cambriolage par des jeunes. Pourtant elle a raison, les trois choses sont liées, ainsi que des trace de gâchage de ciment et un bidon servant de corps mort.


Finalement ce qui m'a plu chez Lester, ce sont ses doutes quant à son choix de carrière.


Je ne regrette pas ma lecture mais je crois que ce sera ma seule incursion dans l'univers de Jean Failler.
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Ceux qui lisent régulièrement mes chroniques (qui ne sont pas assez nombreux, je tiens à le signaler) ne sont pas sans savoir que je n'aime lire que du roman policier de langue française (avec quelques rares exceptions dont la principale est dédiée à Conan Doyle et son Sherlock Holmes) et que j'apprécie tout particulièrement les personnages récurrents.

De plus, je goûte assez peu les pavés, étant toujours impatient de connaître la fin d'un roman.

Il semblait alors tout naturel que je me sois déjà penché sur la série « Mary Lester » de Jean Failler.

Eh oui, mais le naturel et moi...

Aussi, je décidais de remédier à ce manque en lisant la première aventure de cette jeune policière française née de la plume de Jean Failler : Mary Lester.

Jean Failler est un auteur de 80 ans, Breton, né à Quimper qui aime parler de la Bretagne.

Les aventures de Mary Lester comptent plus d'une cinquantaine de titres.

Mary Lester, jeune policière qui débute à son poste s'ennuie. Elle n'est pas entrée dans la police pour faire de la paperasserie et son supérieur, un policier aguerri et condescendant, la cantonne à des tâches subalternes en lui prodiguant des « mon petit » agaçants.

Aussi, quand Mary sent que la mort d'un clochard et la disparition d'un homme sont liées, elle se heurte à la raillerie de son supérieur, mais décide tout de même d'enquêter de son côté...

Découvrir un nouveau personnage récurrent n'est pas toujours signe d'une affection ou d'une répulsion immédiate.

Parfois, comme pour les êtres de chair et de sang, ceux de papier (ou d'octets) peuvent vous charmer dès la première rencontre... dès les premiers mots. D'autres fois, l'effet est tout contraire, mais tout aussi impulsif.

Puis il est des gens et des héros qui demande un peu plus de temps pour être jugés à leur juste valeur, parce qu'ils sont plus complexes que d'apparence ou plus simplistes ou, tout simplement, parce qu'ils prennent leur temps, démontrent leurs qualités avec parcimonie, ne cherchent pas à tout prix à vous séduire quitte à en faire beaucoup... trop.

C'est le cas de la jeune Mary Lester. C'est surtout le cas de la plume de Jean Failler.

Avant d'aborder la série de Jean Failler, il faut soit être ouvert à tous les sous-genres du roman policier, sans aucun a priori, soit savoir à quoi il faut s'attendre.

Il est clair que ceux qui ne cherchent que Thrillers sanglants avec force violence, moult meurtres plus pervers les uns que les autres seront forcément déçus.

Pour les autres, il faudra encore passer sur quelques détails qui n'en sont pas forcément.

Tout d'abord la plume de l'auteur. Là également, celle-ci ne charme pas immédiatement par sa flamboyance. Je dois même avouer que certaines répétitions m'ont quelque peu heurté. Pour le reste, rien de précis à reprocher, rien de précis, non plus, à louer.

Les personnages, Mary Lester en tête, sont à la fois marqués et caricaturaux, dans le bon sens du terme.

En clair, chaque personnage a son caractère, un peu marqué, assez pour créer une homogénéité de caractères, pas trop pour ne pas sombrer excessivement dans la caricature.

Reste l'intrigue.

On sait, du moins doit-on se douter que ce ne sera pas le point fort de la série.

Là n'est pas un reproche puisque l'auteur ne cherche clairement pas à faire du thriller ni même à proposer une intrigue exaltante.

Du coup, on pourrait penser que Jean Failler va mettre en place un roman policier à ambiance.

Et là encore, ce n'est pas vraiment le cas.

En fait, Jean Failler prend son temps, ce qui est un peu contradictoire avec le format assez court de ce roman.

Ce parti pris ne fonctionne pas parfaitement dans ce premier roman, probablement du fait d'un dosage imparfait, mais l'on sent que l'auteur et ses personnages dont du genre à conquérir le lecteur si ce n'est à l'usure, du moins, sur du plus long terme qu'un seul épisode.

Cette impression se confirmera à la lecture du second épisode...

On notera que, même si l'auteur ne cherche pas à s'appuyer sur une intrigue de haute volée, il propose cependant une intrigue à tiroir avec son petit lot de rebondissements, dont l'ultime peut s'avérer surprenant tout en parvenant à épaissir le personnage de l'héroïne.

Au final, sans que cette lecture soit enthousiasmante, elle laisse supputer que la série Mary Lester est une série qui vous captivera (le terme est peut-être excessif) après deux ou trois épisodes.
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critiques presse (1)
OuestFrance
13 décembre 2023
Les recettes du succès du Quimpérois – une enquête policière dans un lieu très précis, avec comme titre de l’ouvrage un jeu de mots avec le nom de la commune… – ont été très vite copiées.
Lire la critique sur le site : OuestFrance
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Le corps de Maurice Toussaint, dit Momo, ou Toutousse, selon le degré d'intimité dans lequel on s'était trouvé avec le défunt, fut découvert à basse mer par Aimable Maugracieux, ci-devant maître canonnier, présentement en retraite.Il reposait sur la vase noire du Scorff, les bras en croix au milieu du parc à bois de la Compagnie des Indes, et devait à la bretelle de sa besace de n'avoir pas été emporté au large par le jusant. En effet, celle-ci s'était prise dans un des pieux vermoulus qui servaient autrefois à retenir les troncs dont on faisait les navires, et qui trempaient là de longs mois, immergés au gré des marées. Cette pratique avait pour effet d'habituer ces terriens à ce qui serait désormais leur élément, la mer, lorsque les charpentiers de l'Arsenal tout proche les auraient bien sûr débités en quilles, membrures, jambettes, bordés et autres mille pièces de bois qui, une fois assemblées devenaient par le génie de l'homme, un vaisseau de guerre.
À ces pieux destinés à retenir d'autres troncs que des troncs humains, Toutousse s'était sans vergogne amarré pour son dernier voyage.
Aimable Maugracieux surpris, s'arrêta, demeura un temps immobile comme s'il doutait de sa raison, puis jura devant sa macabre découverte :
- Nom de Dieu !
Et s'en approcha prudemment, comme s'il craignait une quelconque entourloupette de la part du défunt. Toutousse, de son vivant, n'avait jamais fait de mal à personne. C'était un doux clochard aux ambitions limitées à deux objectifs bien précis : trouver à boire quand il se réveillait, et dormir quand il avait bu.
Cette fois il avait bu plus que de raison, et d'un liquide dont son organisme n'avait pas plus l'habitude en usage externe qu'en usage interne : de l'eau ! Et de l'eau salée de surcroît ! Un liquide enfin qui ne lui filerait pas la gueule de bois puisque la gueule de bois n'est-ce pas, on ne la ressent vraiment qu'au réveil et que là, Toutousse paraissait parti pour un sommeil qui promettait d'être éternel.
Inoffensif de son vivant, la mort ne l'avait pas rendu redoutable. Néanmoins... On ne sait jamais. La face camuse d'Aimable Maugracieux se renfrogna sous le coup de la contrariété. Il allait falloir qu'il prévienne les flics et il n'était pas loin de prévoir des irritations de ce côté-là. Questions, témoignage, bref, perte de temps. Rien de bon, vraiment rien de bon ! ...
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Mais je vais vous dire encore un truc : sauf votre respect, on est gouverné par des couilles molles ! Députés, sénateurs, ministres et compagnie, tous des fainéants bien contents d’avoir les bonnes places, mais pour ce qui est de prendre des responsabilités, macache, plus personne !
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Avocat, juge, voilà des professions respectables ! Qui n’a entendu à la radio, à la télé, les justiciables à la veille de procès retentissants, proclamer la main sur le cœur, le menton fièrement pointé en avant :

J’ai confiance dans la justice de mon pays !

A-t-on de la même façon entendu dire :

J’ai confiance dans la police de mon pays !
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Une enquête de Marie LESTER
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Rencontre avec Jean FAILLER qui alterne entre son métier de poissonier et celui d'écrivain. Il parle de la difficulté d'être édité et de son choix pour le roman noir. Christian Rolland est allé rencontrer ses clients à la poissonnerie.
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