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Les enquêtes de Mary Lester tome 11 sur 60
EAN : 9782907572064
268 pages
Palémon éditions (07/04/2003)
3.74/5   76 notes
Résumé :
L'Ile-Tudy, petit village de pêcheurs à l'embouchure de la rivière de Pont l'Abbé à la pointe sud de la Bretagne. Un lieu paisible s'il en est. Son port abrite désormais plus de bateaux de plaisance que de pinasses sardinières et les maisons de pêcheurs " pied dans l'eau " ont, pour la plupart, été rachetées par des estivants. C'est dans ce pays de la douceur de vivre qu'une vieille femme, Annette Bonnetis, a été sauvagement assassinée. Les gendarmes ont tôt fait d'... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
En vacances dans le sud du Finistère près de Concarneau, nous déjeunons un jour à l'île Tudy. Je demande au restaurateur s'il a déjà entendu parler de Marie Sizun et lui me parle d'un autre auteur qui habite sur l'île et né à Quimper : Jean Failler.
De retour à Concarneau, nous allons dans une librairie bien achalandée et je vois à ma grande surprise, un espace consacré aux écrivains de Bretagne.
C'est ainsi que je trouve "Mort d'une rombière" qui se passe sur l'île Tudy où nous avons passé la journée.
L'auteur a écrit toute une série de romans policiers où une jeune enquêtrice, Mary Lester, intervient avec énormément d'humour et répand une très belle ambiance dans le bureau de police de Quimper.
Ici, il s'agit du meurtre sauvage d'une dame âgée de 80 ans , habitante de l'île Tudy depuis toujours.
Pauvre dans sa jeunesse, ayant perdu son mari un jour après son mariage, elle avait pris sa revanche en montant sa propre entreprise. Elle avait acheté une Mercedes et avait un chauffeur qui lui faisait visiter la Bretagne.
Dans ses vieux jours, elle avait acheté un ordinateur et s'en servait pour des opérations en bourse qu'elle réussissait à merveille.
Qui l'a tuée ?
La gendarmerie proche de Pont l'Abbé arrête un ancien pêcheur du coin. Mary Lester qui enquête pour la police, s'est installée sur l'île et ne croit pas à ce coupable. Elle continue ses recherches.
Nous apprenons beaucoup sur les coutumes locales et c'est très agréable surtout quand on vient d'y passer.
La plume de Jean Failler est très agréable et déclenche d'innombrables sourires tout au long du livre .
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C'est une amie qui m'a donné cet ouvrage et même moi qui ne lit d'ordinaire que très peu de romans policiers, je me suis laissée tenter et j'avoue que j'ai été agréablement surprise.

Mary Lester est une jeune flic de même pas trente ans mais grâce à son acharnement et à son instinct qu i ne la trompe que rarement, on peut dire qu'elle excelle dans ce qu'elle fait et son supérieur hiérarchique mais aussi collègue et pourrait-on même presque dire ami, le commissaire Fabien, est le premier à le reconnaître. Aussi, elle qui rêve tant de quelques jours au soleil, ne peut-il pas lui refuser qu'elle s'installe sur l'île-Tudy (qui n'en a d'ailleurs conservé que le nom mais pour les natifs de ce petit village, il y a ceux qui sont nés sur l'île et qu'ils considèrent comme les leurs et les autres), pour se joindre aux équipes de gendarmerie sur une nouvelle enquête. Un vieille femme, Annette Bonnetis, bien connue et apprécie de tous sur ladite île. Il faut dire qu'ici, non seulement tout le monde se connaît mais qu'en plus, la victime, que certains appelaient volontiers Nénette ou tante Nénétte en avait sorti plus d'un du pétrin? Comme me direz-vous ? En les aidant financièrement mais où pouvait-elle trouver tout cet argent ? Certes, elle avait une pension de guerre de son défunt mari mais Mary Lester va vite se rendre compte que non seulement, la vieille dame était bien plus riche qu'elle ainsi que tous les îliens avaient toujours cru jusqu'à présent mais qu'en plus, c'était une femme de caractère qui, en plus d'avoir encore toute sa tête, était n drôle de spécimen.

Un roman avec plusieurs références bibliographiques concernant les précédentes enquêtes de Mary Lester mais cela ne gêne en rien le lecteur qui la découvre pour la première fois -je dirais que c'est même un plus car si il commence à s'attacher au personnage, il aura peut-être envie de plonger un peu plus dans les nombreux ouvrages auxquels il est fait allusion ici-, léger et très bien écrit. Il est vrai que même si l'auteur essaie de mettre le lecteur sur une fausse piste concernant le ou les coupables, celui-ci n'y croit pas une seule seconde mais j'avoue quand même avoir été un peu surprise quant au dénouement final ! A découvrir !
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J'ai profité de la session Rouge du Challenge Bookineurs en Couleurs pour me plonger dans cette nouvelle aventure des enquêtes de Mary Lester. J'ai toujours plaisir à découvrir autrement les petits coins de Bretagne que je ne connais pas même s'ils ne sont pas très loin de chez moi. Dans cette nouvelle enquête, l'on part sur l'Ile-Tudy, presqu'île de tradition et de pêcheurs qui a bien changée avec les années, où a été sauvagement assassinée une vieille dame excentrique.
J'ai eu plaisir à suivre cette enquête et à m'intégrer avec Mary à la vie de l'Île, tranquille et parfois un peu mystérieuse. Ici, tout le monde se connait et à un avis sur tout. Les étrangers ne sont pas forcément les bienvenus, alors les secrets sont bien gardés. J'ai également apprécié découvrir les traditions de l'Île, évoqués au souvenir d'une guerre qui remonte à quelques dizaines d'années maintenant.
Je me suis laissée porter par l'histoire sans chercher à résoudre l'enquête un peu classique, du coup, je ne peux pas dire que j'avais vraiment découvert le coupable au moment des révélations. Cependant, je n'en ai pas été surprise non plus. le final est dynamique et inquiétant même si l'on ne doute pas que Mary va une nouvelle fois s'en sortir saine et sauve.

J'ai été ravie de retrouver Mary, Fortin et Fabien même si ces deux derniers sont peu présents. J'apprécie le dynamisme de Mary, son écoute et sa disponibilité : en retour les personnes font preuve d'extrêmement de bienveillance envers elle. J'aime également son humour qui m'a fait sourire à plusieurs reprises lors de ma lecture. Bon, je dois dire que ce qui m'a le plus amusée, c'est que l'on parle encore en francs dans ce roman (de 2001 pourtant !) plutôt qu'en euros !

Ce fut également un plaisir de retrouver l'écriture imagée et dynamique de Jean FAILLER. J'aime la fluidité de ses histoires et son amour non dissimulé de la Bretagne. A chaque fois que je referme un de ses bouquins, j'ai envie d'aller voir de mes propres yeux les lieux décrits et de me précipiter sur le suivant !
Une lecture agréable.
Lien : http://lunazione.over-blog.c..
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
"Elle hésita, comme si elle cherchait ses mots pour exprimer sa pensée :
_Ce n'est pas toujours agréable de débarquer dans une ville que l'on ne connaît pas, dans un commissariat que l'on ne connaît pas, pour travailler avec des collègues que l'on ne connaît pas et qui ne sont pas toujours bien intentionnés à votre égard.
Il y eut un silence et elle ajouta :
_Ce n'est pas toujours agréable de rentrer le soir dans l'anonymat et la solitude d'une chambre d'hôtel. Vous comprenez ça, patron ?"
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- Vous êtes sûre ?
- Trop sûre, reprit la voix. C'est l'année que mon père et mon frère sont péris en mer.
Mary réprima un sourire devant la tournure de la phrase directement traduite du breton, tandis que madame Pleuven, sans s'étonner de ce celticisme, s'inclinait devant ce repère indiscutable.
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"C'était délicieux de se faire engueuler par Fortin. Ce sacré Fortin qui, une fois encore, lui avait sauvé la mise. Ça, c'était un copain !"
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- Son charme a agi ? demanda Mary.
- Vous allez rire si je vous dis que oui. Une femme de quatre-vingts ans , faire du charme.! C'est risible, n'est-ce pas ? Eh bien, avec madame Bonnetis, on était sous le charme. Ce mélange de naïveté et de rouerie, je ne sais comment vous dire...
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Les gens vivaient de peu. Ils appelaient la grève « la Banque de France ». Quand on n’avait pas d’argent – et c’était souvent le cas – on allait à la grève ramasser des palourdes comme les bourgeois vont à la banque faire un prélèvement. Nous, on faisait un prélèvement de palourdes. Ça n’enrichissait pas son monde, mais ça permettait toujours d’acheter le morceau de pain qui manquait, de payer sa chopine au bistrot.
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Video de Jean Failler (1) Voir plusAjouter une vidéo

"Poissonnier écrivain à Quimper" - Interview de Jean Failler
Rencontre avec Jean FAILLER qui alterne entre son métier de poissonier et celui d'écrivain. Il parle de la difficulté d'être édité et de son choix pour le roman noir. Christian Rolland est allé rencontrer ses clients à la poissonnerie.
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