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Critique de cat58


Il y a dans ce roman policier, une ambiance toute particulière. Ca sent le vieux Paris, on est à Pigalle qui s'embourgeoise petit à petit. L'histoire se déroule du côté du carrefour Frochot/Victor-Massé et le boulevard de Clichy, à quelque pas du bistrot du Neuvième, du Folie's Pigalle, de la Chatte Blonde, du café la Bohème. Dans un immeuble du coin vivent des danseurs qui ne dansent plus, une institutrice, un employé de banque, une caissière du théâtre Saint-Georges, un couple de bourgeois pas sympathiques, des bobos fraîchement débarqués, un gardien de musée désabusé Philippe qu'on surnomme à Pigalle « l'étrange docteur Philippe » car il semble en connaître un rayon sur les médicaments. Il est le confident des âmes en peine, c'est sa façon d'expier ses fautes. Et puis, il y a Antoine Almeida le portugais travesti et sa colocataire la vieille alcoolique Cathy. C'est Antoine qui trouve un nourrisson dans le buffet destiné aux encombrants et il la garde, car il s'agit d'une fille qu'il baptise Cerise. Il est hors de question qu'elle aille à la DASS. Tout l'immeuble est impliqué et s'occupe à tour de rôle de Cerise.

Le lieutenant Hardy est chargée de retrouver le bébé, elle est féministe et solitaire et traverse une période particulière puisqu'elle semble animée par le désir irréprochable d'explorer le versant obscur de sa sexualité… Et puis il y a une femme adolescente en mauvaise posture, la mère de Cerise.

Les Encombrants, c'est excellent, il y a de l'humour, de la gouaille, des portraits atypiques et hauts en couleurs, des parcours de vie difficiles et puis la solidarité de quartier. Un régal, je conseille.
Lien : https://chroniquesaigues.com..
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