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Critique de MarianneL


Après dix ans passés au placard, on retrouve le commissaire divisionnaire Padovani, au début des années quatre-vingt dix, en pleine période de cohabitation, menant une enquête avec son équipe de flics salutairement rebelles, les fidèles Hautes-Études et Primerose et de nouvelles recrues toutes aussi peu respectueuses de l'autorité.
Ils sont ici confrontés aux coups tordus de politiciens véreux prétendant au pouvoir, dans une affaire qui laisse un grand nombre de cadavres en piteux état au bord de la route.

Elle n'est certes pas de velours, mais la patte sans concession de Fajardie fait toujours merveille.

« Un brigadier morose gardait les cadavres. Pourtant, un délit de fuite, de leur part, ne semblait guère envisageable.
Hautes-Études, très fatigué, se fit geignard :
- Un flic, un juge : c'est l'anarchie.
Je me raidis.
- Je te prierai de respecter l'anarchie. C'est un courant de pensée et une philosophie politique d'une haute valeur morale et je te signale aimablement mais fermement que l'assimilation de l'anarchie au désordre est un stratagème de la bourgeoisie rétrograde qui tente, par cette basse manoeuvre, de déconsidérer un adversaire talentueux appelé à un bel avenir.
Le brigadier de garde m'observa, horrifié. »
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