Passionnant.
Direction, comme prévu le terrorisme islamiste. Après un premier attentat raté (ou réussi?) contre les intérêts britanniques, la vengeance est à l'honneur, mais elle ne vient pas de là où on pourrait le croire. Et si elle aboutit, les conséquences seront inimaginables. Stratton est donc logiquement catapulté en plein dedans.
Le personnage s'étoffe, et les seconds rôles sont très bien dessinés également.
L'action est là, présente comme il faut, quand il faut et décrite de façon réaliste, comme on pouvait s'y attendre (après la lecture des deux premiers romans de l'auteur qui est un ancien SBS, doit-on le rappeler).
C'est puissant, détaillé, sans manichéisme, un littérature d'action barbouzarde comme je les aime…
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Si la théorie selon laquelle la qualité d’une guerre se mesurait à la pérennité de la paix qui lui succédait était vraie, alors il avait échoué sur tous les fronts. Les guerres auxquelles il avait participé faisaient toujours rage, contre les mêmes ennemis et pour les mêmes mobiles éternels – le pouvoir, le contrôle d’une chose ou d’une autre - , et les soldats ne servaient que de combustible bon marché à ces machines de guerre.
Ces enfoirés de colons sont plus dangereux que les soldats. Ils commencent par tirer et ne prennent même pas la peine de poser des questions ensuite.