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EAN : 9782290352007
571 pages
J'ai lu (01/11/2005)
3.68/5   122 notes
Résumé :
Lors d'une de ses émissions nocturnes en direct, Jean-Loup Verdier, animateur vedette de Radio Monte-Carlo, reçoit un étrange appel. D'une voix plate et sans timbre, un inconnu confie qu'il apaise sa folie par le meurtre. "Je tue...", lance-t-il, avant de faire entendre quelques mesures de musique et de raccrocher.
Cet aveu passe pour une blague de mauvais goût. Mais dès le lendemain, un célèbre pilote de Formule 1 et sa petite amie, fille d'un général, sont ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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Carrément flippant !
J'ai fait la connaissance de Giorgio Faletti sous la forme d'un thriller noir/psychologique monté sur des ressorts.

On est rapidement saisi par le rythme lancinant qui se déchaîne où tous les ingrédients d'un bon polar sanglant y sont présents, de plus, maniés par une plume intelligente, subtile, efficace et intelligente.
Immersion dans la tête d'un tueur à la cruauté sans limites.

Giorgio Faletti réussit un thriller de grande qualité car ses héros ont des états d'âme, des doutes mais surtout ils éprouvent la peur ! On en tremble jusqu'à la dernière minute car rien n'est laissé au hasard dans l'enchevêtrement macabre de la construction de ce récit.

L'auteur crée une tension et un suspense que ses incisives ironiques habiles ne viennent jamais entamer ou amoindrir, mais au contraire, enrichissent la lecture d'un second degré.

Fans de polars sanglants, rendez-vous avec la virtuosité de l'auteur italien !


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Beaucoup de critiques mitigées sur Babelio...
Je viens de le terminer en langue originale, d'habitude quand je lis dans une autre langue que le français, je dois au bout d'un moment arrêter ma lecture pour passer à un livre dans ma langue maternelle. Ici, ce ne fut pas le cas, j'ai délaissé tout car j'ai été pris par ce récit.
Même lorsque le nom de l'assassin est connu - bien avant la fin - la tension subsiste.
Bref, un bon policier.
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Jean-Loup Verdier, animateur de RMC, reçoit pendant son émission l'appel d'une voix mystérieuse « Je suis un homme et personne » et qui termine par un bref « Je tue ».
Plus tard, dans le port monégasque, un couple a été assassiné à bord d'un yacht. le tueur leur a écorché le visage, avant de signer son forfait en lettres de sang « Je tue ».
Nicolas Hulot, commissaire de la principauté est aidé par Franck Ottobre, agent du FBI en butte à la culpabilité suite au suicide de sa femme. Il commence son enquête en associant les meurtres et l'appel anonyme de la radio. Mais ce double assassinat n'est que le premier.

Monaco est un cadre original. On n'imagine pas un tel scénario dans la principauté luxueuse et si sécurisée. L'écorchage des visages, scalp compris est assez flippant. L'intrigue avec son suspense nous tient en haleine. Certains personnages sont attachants.
Mais le récit comprend quelques longueurs agaçantes et quelques clichés que j'ai trouvés bien maladroits. « Je tue » de Georgio Faletti est donc une bonne histoire sans plus.
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Quel plaisir de retrouver cet auteur, j'avais eu un coup de coeur pour Seuls les innocents n'ont pas d'alibi, et celui-ci est dans la même veine. Un très bon thriller qui prend son temps pour poser l'ambiance, les personnages avant de mettre un coup sec derrière la nuque du lecteur et le faire lire la suite sans le lâcher. de la subtilité, c'est ça que j'aime !
Le tueur, froid, implacable, semble insaisissable et pourtant ses aveux qu'il fait à la radio sont déjà un bon indice. Les enquêteurs vont rapidement se mettre sur une piste qu'ils ne lâcheront plus jusqu'à la fin. J'adore le style de l'auteur pour disséminer quelques pistes dès le début, j'adore l'ambiance de Monaco qui m'est inédite, et j'adore encore plus le déroulement de l'enquête qui suit un rythme à la fois soutenu et relâché. Il y a de nombreuses anecdotes qui rendent le récit crédible et l'ancre dans la réalité. Même quand le nom du tueur est connu, la tension reste, il s'agit ensuite de l'attraper et le confondre en justice.
Un auteur à découvrir ou redécouvrir, laissez-vous prendre dans cette spirale infernale.
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La lecture avait bien commencé pour moi ; la mise en place des personnage, les premiers crimes, le début d'enquête..

Malheureusement, au fil de la lecture, j'ai très souvent décroché.
Ce thriller pourrait être très intéressant si Giorgio Faletti n'avait pas le besoin de tout commenter, de tout décrire, de rappeler des anecdotes durant une action ... bref, à trop décrire les pensées et/ou le physique/mimiques des personnages, on en arrive à briser le rythme de l'action.

Donc un roman qui semble très long et parfois un peu barbant mais qui pourrait très bien (si ce n'est déjà fait, je ne me suis pas renseignée) être adapté au cinéma.

Ceux qui aiment s'imaginer les personnages comme dans un film, s'imaginer les lieux, les mimiques à tel moment, ou la pensée du personnage pourraient aimer ce thriller.
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Citations et extraits (29) Voir plus Ajouter une citation
Il l'avait compris quelques mois plus tard, un certain 11 septembre, quand il avait vu sur son écran de télévision les deux tours géantes et triomphales s'effondrer comme seules s'effondrent les plus grisantes, les plus sottes illusions. Au nom de Dieu, des hommes lançaient des avions contre des tours surpeuplées, cependant que d'autres, tout près de là peut-être, confortablement assis dans des bureaux hi-tech, calculaient déjà le profit boursier que leur rapporterait la catastrophe. Et que d'autres ailleurs, partout, gagnait leur vie en fabriquant et et vendant des mines et, pour Noël, sans même penser à mal, offraient à leurs enfants des cadeaux achetés en mutilant d'autres enfants. La conscience n'était qu'un accessoire, dont la valeur fluctuait avec les prix du baril du pétrole. Alors, au milieu de tant d'inanité, de tant de désarrois sanglants et mortiféres, quoi d'étonnant si de temps en temps surgissait un solitaire égaré, qui écrivait en lettre de sang les mots de son destin : "je tue"
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Et l’homme, désinvolte et déterminé, continue de larder sa victime de coups de poignard, cependant que chacun de ses gestes est capté par les caméras et surgit aussitôt sur les écrans. Yoshida voit la lame plonger dans sa chair, y plonger encore, et encore, le sang éclore en larges taches rouges sur sa chemise blanche, le bras de l’homme se lever et retomber dans la pièce et sur les écrans géants, la lame de son poignard se rougir et dégoutter de son sang. Il voit, encore, et encore, encore, ses yeux affolés de terreur remplir l’espace indifférent des moniteurs.
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« Où sont les corps ?
- Par ici, venez voir. »
Maintenant que ses yeux s’étaient accoutumés à la pénombre, Hulot vit que la traînée de sang s’élargissait en une flaque rouge au pied de l’escalier, puis disparaissait au-delà d’une porte ouverte. Il tomba en arrêt devant la table dépliée, sur laquelle une main avait tracée en lettres de sang deux mots :
Je tue…
Ses doigts étaient maintenant dix petites barres de glace. Pour se calmer, il s’obligea à respirer profondément par le nez. Alors, il perçut l’odeur douceâtre du sang et de la mort, l’odeur qui attire l’angoisse et les mouches.
Il suivit cette odeur douceâtre et pénétra dans la cabine. Au moment où il arriva sur le seuil de la porte ouverte, le froid de ses doigts gagna instantanément tout son corps et il ne fut plus qu’un bloc de banquise vacillant.
Étendus sur le lit, l’un à côté de l’autre, il y avait les cadavres d’un homme et d’une femme, entièrement nus. Sur le corps de la femme, on ne remarquait pas de blessures apparentes, mais sur celui de l’homme, au niveau du cœur, une large plaie rougeâtre avait largement imbibée le drap de sang. Du reste, il était partout, le sang : sur les mirs, sur les oreillers, sur le sol. Il semblait impossible que ces deux pauvres corps sans vie eussent contenu tant de sang.
Le commissaire s’obligea à regarder les visages des deux morts. Mais ils n’en avaient plus. L’assassin avait enlevé la totalité de la peau qui couvrait leurs têtes, cuir chevelu compris, comme on écorche un animal à fourrure.
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Le Grand Prix de Formule I qui venait d’avoir lieu, était le signal de l’été monégasque. A partir de maintenant, les jours, les soirées et les nuits de la Côte allaient être un va-et-vient d’acteurs et de spectateurs. D’un côté des limousines avec chauffeur transportant des gens à l’expression suffisante et ennuyée. De l’autre, des petites cylindrées remplies de gens en sueur et pleins d’admiration. Comme ceux-ci plantés devant les vitrines éclairées que reflétaient leurs yeux. Certains se demandaient sûrement où trouver le temps d’acheter telle veste ou tel bijou ; d’autres, où trouver l’argent. Ils étaient le jour et la nuit, deux catégories extrêmes, entre lesquelles existait une variété impressionnante de nuances de gris. Beaucoup vivaient dans le seul but de jeter de la poudre aux yeux, beaucoup d’autres avec celui de s’en protéger.
Jean-Loup songea que les priorités de chacun étaient, somme toute, assez lisibles. Il était peu d’endroits au monde où leur liste fût aussi facile à établir. En première place, la chasse au pognon : certains en avaient, d’autres le convoitaient. C’était simple. Un lieu commun l’est d’autant plus qu’il contient une grosse quantité de réalité. L’argent ne fait peut-être pas le bonheur, mais en l’attendant, c’est une agréable manière de tuer le temps : telle était sans doute la conviction de tous ces gens.
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Au nom de Dieu, des hommes lançaient des avions contre des tours surpeuplées, cependant que d’autres, tout près de là peut-être, confortablement assis dans des bureaux hi-tech, calculaient déjà le profit boursier que leur rapporterait la catastrophe. Et que d’autres, ailleurs, partout, gagnaient leur vie en fabriquant et en vendant des mines, et, pour Noël, sans même penser à mal, offraient à leurs enfants des cadeaux achetés en mutilant d’autres enfants. La conscience n’était qu’un accessoire, dont la valeur fluctuait avec les prix du baril de pétrole.
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