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La trilogie sentimentale tome 3 sur 3
EAN : 9782070378630
384 pages
Gallimard (10/09/1987)
3.77/5   43 notes
Résumé :
" Sans amour on n'est rien du tout ", dit la chanson.
C'est une des vérités de Régis, le héros de L'Angevine, qui passe son temps à conjuguer le verbe aimer.
Au moment où il va rencontrer pour la première fois Christine, il est encore amoureux de Marthe avec laquelle il a rompu.
Il n'est pas heureux, cet auteur dramatique à succès qui ressemble comme un frère de souffrance au romancier René Fallet.
Christine est une jeune femme de vingt-n... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Bien que préférant nettement, chez René Fallet, la veine du Beaujolais ("Les vieux de la vieille", "La soupe aux choux", "Un idiot à Paris"...) je ne dédaigne pas le veine du Whisky, celle des amours difficiles et de la mélancolie, à laquelle il est habituel de rattacher "la trilogie sentimentale" : "L'amour baroque", "Y a-t-il un docteur dans la salle ?", "L'angevine"…

« L'angevine », troisième volet de la trilogie, met donc un terme aux amours (baroques) de Régis Ferrier. Tour à tour violent, goguenard, romantique, lucide, tendre ou émouvant, René Fallet y met les tripes...
Désespérant, me direz-vous ? Telle est la veine du whisky ; souvent.
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René Fallet et l'amour, c'est comme le cul et la chemise. le cul de l'Angevine, et la chemise de l'écrivain. Les deux se mélangent, mais pour combien de temps ? ...

Dernier livre de sa trilogie romantique, l'Angevine apparait comme un relâchement, un soulagement après les tourments de l'Amour baroque. Apaisé le René Fallet ? Pas du tout ! Détendu, et encore. On le sent plus à l'aise dans ses sentiments, dans son amour des femmes. Mais surtout, pour une fois il ne sera pas celui qui souffre et qui trahit. Non, pour une fois, il aura le rôle de faire souffrir. Et cela va bien lui changer la vie.

Roman romantique encore une fois, René Fallet continue et boucle son exploration de l'amour. du sien ? Je n'en serais juge. Mais attention, ce roman est possiblement un sacré coup au coeur. Un coup dur, une écharde qui se plante pour se rappeler à nous bien plus tard avec une cloque purulente.
Car ici, l'amour est vorace. Il happe tout et nous laisse sur le bord de la route. Pas question de sentiments d'auteur à répétition, de pensées en tout genre et d'innombrables lamentations. Ici, l'amour se vit, ici l'amour se meurt. Un roman terrible à lire, car à l'aulne de celui-ci chacun est juge de son propre parcours amoureux. On peut ne pas avoir envie d'une telle violence dans les sentiments, mais qui oserait dire qu'il n'aurait pas envie d'un peu de cette passion, ne fus-ce qu'un instant ?
On en excuse les longueurs, les quelques phrases qui sont là pour la beauté et non pour l'histoire, la lenteur d'une maturation de l'âme …

René Fallet nous fait goutter aux fruits interdits de son époque, et à la lumière de cette passion. le roman sortira de l'ordinaire de l'auteur et ira jusqu'à une conclusion douce amère qui donne encore plus de piquant à tout ce qui fut. Que ce personnage d'écrivain trop tendre fut une invention semble presque impossible. Quelqu'un a vécu cela, c'est une nécessité. On n'invente pas de tels mots.

Amoureux des phrases, amoureuses des relations, amoureux(ses) des lettres, ce roman est fait pour vous. C'est un cri du coeur, une déclaration d'amour qui transporte, nous donne envie de voir Angers et de vivre à Paris, de trouver, nous aussi, une Angevine, et pourquoi pas, de pouvoir un jour écrire cela nous aussi …
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Veine whisky chez René Fallet, mais son alter-ego "Regis Ferrier" se prend là un beau retour de flamme..
"Sans amour on n'est rien du tout" (4ème de couverture)
Il n'aime pas Christine, il l'aime bien, puis il se prend à son propre jeu et ça fait mal...
Ce bouquin passe bien mieux que "Y a-t'il un docteur dans la salle".
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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Qui l’a traité d’allumeur de réverbères ? Agnès ? Il lui a été fidèle huit ans. Parfaitement, huit ans. Aux approches de la quarantaine, une panique l’a empoigné par le bras, lui a crié : « Quoi ! Tu ne plairas plus à d’autres ? Jusqu’à la mort ? Mais ce n’est pas possible de s’enterrer ainsi le cœur comme un chien le fait de son os ! Vis, Régis, vis encore ! Vole ! Cours ! Cours ! Rattrape-les, ces femmes, toutes ces femmes à qui tu pourrais plaire encore ! Ah, Régis, vois : elles ralentissent. Elles t’attendent et te tendent la main. Une dernière fois. » Il remercie cette panique qui lui a valu de vivre quelques dernières fois de qualité. Agnès a du aimer aussi, de son coté. Il n’a jamais voulu le savoir. A chacun sa vérité, c’est de Pirandello. A chacun sa liberté, c’est du Ferrier.
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Il voulait l'aimer parce que, bien sûr, c'était plus beau, qu'il faut toujours viser plus beau, aller à l'amour comme au charbon. Mais à présent qu'il l'aime, il va souffrir d'une séparation dont il s'était accommodé jusque-là. Il va souffrir tout court. Il les connaît. Dès qu'elle sera certaine qu'il l'aime, elle entamera un autre processus banal, celui de la marche arrière.
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Tout, ici, donne l'heure exacte, même les montres. La vie s'écoule au goutte-à-goutte comme d'un robinet mal resserré. Les enfants grandissent et la vie rapetisse, tout est dans l'ordre et bien repassé dans l'armoire.
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Il avait cru, par exemple, que les femmes appartiennent à ceux qui les font jouir, les font rêver, les font rire. Elles n'appartiennent qu'à ceux qui vivent auprès d'elles, et les nourrissent....Il aimerait qu'elles puissent choisir, toutes ces femmes qu'il aime.
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Ne dites jamais trop fort à quelqu'un que vous l'aimez. Dès qu'il en sera sûr, il se croira tout permis.
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Vidéo de René Fallet
22 janvier 1977 René Fallet, dans son bureau parle du chat en général et présente son chat Siamois, Bonnot. Pour lui il y a quelque chose de féminin chez le chat. Photographies de Georges Brassens.Photographie de chat.
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