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EAN : 9782738130105
256 pages
Odile Jacob (26/09/2013)
4.15/5   10 notes
Résumé :
« J'ai besoin qu'on m aime, je ne dois pas décevoir... Tu dois faire toujours mieux, faire plaisir aux autres... On doit réussir, mériter sa place, être conforme... »

Il y a en nous une voix intérieure qui nous parle sans cesse et qui alimente notre anxiété. Source de nos difficultés, elle porte aussi nos valeurs : altruisme, envie de bien faire, sens de l'effort, désir de réussite, de perfection...

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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
un livre réellement intéressant par son approche, que j'ai trouvée plutôt humaniste
un livre vite lu aussi, mais où des concepts intéressants sont développés, sans verbiage, des chapitres concis mais précis
comment notre voix (souvent critique) intérieure s'est-elle développée ?
nous fait-elle penser à notre père, mère, instit ... vient-elle d'encore plus loin, une réminiscence d'un passé très ancien, des générations des siècles passés ? cette voix, nous y sommes habitués mais ne devient-elle pas tyrannique parfois ? que nous répète-t-elle le plus souvent ? parfois ce n'est plus très adapté à la réalité que nous vivons ... intéressant et libérateur !
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Un livre très enrichissant pour travailler sur soi et apprendre à gérer sa voix critique intérieure. Depuis l'enfance, nous avons construit des schémas cognitifs qui sont susceptibles de devenir une source de souffrance si ils sont poussés à l'extrême. Face à certaines situations, nous avons parfois tendance à ressentir de l'anxiété, à avoir des pensées négatives et des comportements nous amenant à l'échec. Il est nécessaire d'essayer d'identifier et de comprendre les croyances limitantes qui sont profondément ancrées en nous afin de les dépasser et de les transformer en une source de progrès personnel.
L'auteur s'appuie sur ses pratiques professionnelles pour expliquer sa méthode ainsi que sur les thérapies comportementales.
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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Ce livre a donc pour but de vous aider à sortir de ce cercle vicieux, de cette impasse dans laquelle vous vous êtes inconsciemment engagé. Comment ?

Tout d'abord en vous aidant à prendre conscience de la permanence de cette voix critique intérieure, sorte de radio en sourdine que nous finissons par ne plus entendre, tellement nous sommes habitués à son débit.
Pourtant, si nous prenons le temps de marquer une pause, ce bruit de fond intérieur devient audible.

L'écouter, mieux l'entendre, prendre conscience de son caractère intransigeant et oppressant est la première étape pour s'en libérer.

Puis il nous faut comprendre que cette voix s'insinue dans tous les domaines de notre vie : travail, vie privée, familiale, amicale, sportive, associative ...
Elle est toujours là : "Allez, sois à la hauteur, dépasse-toi ; mais non, tu vois bien que tu ne vas pas y arriver, laisse tomber, pas la peine ..."
C'est ainsi que l'on comprendra que cette voix critique intérieure est la source de nos indécisions, de nos inhibitions et de nos angoisses.

Pour mieux s'en détacher, la détermination de son origine nous sera indispensable. A quelles occasions s'est-elle ainsi manifestée ? Le plus souvent il y a longtemps, dans l'enfance et pour de bonnes raisons. (...)

Lorsque vous serez parvenu à repérer votre voix critique intérieure, celle qui vous est intime, personnelle, et les dégâts qu'elle a faits dans votre vie, lorsque vous aurez identifié son origine dans votre biographie, vous serez alors en position de lui faire face, de lui répondre et de vous en libérer pour profiter de ce qui est essentiel pour vous dans votre vie.
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Ce livre pourra vous surprendre. Jusqu'à maintenant nous étions nous-mêmes, thérapeutes, convaincus (faisons notre mea culpa) que notre éthique et notre objectif étaient d'aider les patients à se libérer d'une faille, d'un manque.
Notre conception reposait sur l'idée que la souffrance de l'être humain provenait d'une sorte de faiblesse, d'un trouble psychologique négatif qu'il s'agissait de dépister et de faire disparaître pour se libérer.
Toutes les écoles de psychothérapie se rejoignent sur ce point.

Au temps plus ancien de la phrénologie, à la fin du XVIIIe siècle, Gall théorisa que la forme du crâne permettait de diagnostiquer le trouble mental dont le sujet était atteint. (...) Ce fut le cas aussi de la neurologie, selon laquelle les maladies mentales étaient localisées dans certaines parties du cerveau. Cette approche justifiait la lobotomie (...)

Puis, au début du XXe siècle, la psychanalyse affirma que les névroses étaient liées à un refoulement de problèmes infantiles. Cette approche sous-entendait que l'homme souffrait d'un problème enfoui dans son inconscient, et non plus dans le cerveau, qu'il fallait faire émerger, rendre conscient pour le neutraliser, par le pouvoir des mots.

La neurobiologie moderne raisonne également de la même manière, néanmoins elle situe le trouble non pas au niveau d'une modification anatomique du cerveau, mais elle l'impute à un mauvais fonctionnement dans la transmission synaptique des neuromédiateurs.

La thérapie comportementale postule, elle, qu'un conditionnement dû à l'association de deux phénomènes crée le problème.
Dans l'exemple d'une phobie du tunnel, c'est la coexistence entre le fait d'être dans le tunnel et d'avoir une attaque de panique simultanée dans cet endroit-là qui va créer par conditionnement l'évitement généralisé des tunnels. (...)

L'approche que je propose dans cet ouvrage prend une tout autre voie que celles qui ont nourri la tradition en psychologie. (...) Je me dis souvent, face à mes patients, qu'au fond ils sont un peu comme moi.
Ils se débattent dans leurs contradictions internes entre ce qui est bon pour eux et ce qui l'est moins.
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Qui se cache derrière ma voix critique intérieure ?

Cette question préalable se pose : qui parle par cette voix intérieure ?
C'est tantôt celle du père (...), tantôt celle de la mère (...), tantôt celle d'une maîtresse d'école (...) Selon la situation vécue, la voix intérieure ne produira pas toujours le même type de discours.

J'utiliserai pour cela une métaphore.
Imaginez un bus à l'intérieur duquel les passagers représentent toutes les personnes que nous avons rencontrées au cours de notre vie.
Il s'agit d'un bus particulier dans la mesure où les portes peuvent s'ouvrir uniquement pour monter dans le bus, mais personne ne peut en ressortir.
C'est un peu ce qui se passe dans notre vie (...) Toutes ces personnes font partie de notre vie, elles nous ont laissé la mémoire de la relation que nous avons eue avec elles, y compris celles qui ne sont plus présentes.
Elles le sont encore dans notre mémoire et peuvent s'exprimer à travers notre voix intérieure.

(... ) A chaque carrefour, à chaque moment important de notre vie, les passagers du bus vont nous dire ce que nous devons faire. Mais ils ne sont pas tous d'accord entre eux. Faut-il vraiment écouter les passagers du bus ou décider quelle direction prendre pour sa vie
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Ce qui m'a donné l'envie d'écrire ce livre a été de réaliser que ce à quoi nous tenons le plus, auquel nous nous identifions, qui constitue nos valeurs, nos vertus, est parfois ce qui nous étouffe.

Cette assertion vous paraîtra improbable, sans doute surprenante.

Ce que je veux vous dire c'est que ce qui vous fait souffrir est également ce qui vous a construit, ce qui fait votre fierté, ce qui fait ce que vous êtes. (...)
Cette voix (intérieure) ne fait que retransmettre les règles de vie que vous vous êtes construites et qui guident votre vie.

Vous aurez reconnu, pour ceux d'entre vous qui se sont intéressés à ce thème, celui du perfectionnisme qui m'est cher.
Le perfectionnisme n'est ni bon ni mauvais en soi, il est le plus souvent extrêmement utile pour se donner de la valeur, pour s'intégrer aux autres, et bien gérer sa vie. Comme je l'ai montré dans mon livre "Toujours mieux ! Psychologie du perfectionnisme", il peut aussi être extrêmement toxique lorsqu'il devient tyrannique. Les personnes perfectionnistes peuvent être pointilleuses, méticuleuses à l'excès. (...)

Je pourrais bien sûr prendre d'autres règles de vie (...) Anne ne sait pas dire non. Sa règle de vie est "Il faut toujours faire plaisir aux autres", elle considère que les autres sont plus importants qu'elle. (...) Rapidement, Anne réalise que ce message lui vient de son passé. Au cours de sa thérapie, on l'amènera à comprendre également que ce même message qui lui complique sa vie fait aussi sa valeur. Anne est une femme sympathique, disponible, ouverte aux demandes des autres. L'altruisme est une valeur importante pour elle. C'est sa vertu. On sait qu'on peut compter sur elle. Elle est appréciée. C'est ce message élaboré durant l'enfance qui l'a construite positivement. Cela, elle le sait, elle l'a compris.
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Qui d'entre nous n'a pas des moments de doute avant de prendre une décision importante ? Qui n'est pas anxieux dans des situations de la vie quotidienne comme le passage d'un examen, un entretien d'embauche lorsqu'on est au chômage, la rencontre avec une personne qui nous attire, une discussion familiale qui pourrait générer du conflit ?
Une certaine anxiété n'est-elle pas normale dans ce genre de circonstances ?

(...) Cette anxiété est ainsi adéquate parce qu'elle permet de s'adapter aux problèmes de la vie courante.
Mais elle peut devenir une vraie maladie lorsqu'elle est envahissante. (...)

Qu'est-ce qui fait la différence entre une anxiété normale et une anxiété pathologique ? Une permanence de l'anxiété, un envahissement des pensées qui empêche d'agir auquel s'ajoutent des répercussions sur la vie personnelle, professionnelle et sociale des personnes qui en souffrent. Ces répercussions peuvent être très importantes et entraver considérablement leur vie.
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Vidéo de Frédéric Fanget
Savoir dire non n'est pas si simple pour quelqu'un qui manque de confiance en soi. Pourtant savoir dire non est indispensable pour vous faire respecter par les autres et vous respecter vous-même. Apprendre à dire non est essentiel dans beaucoup de domaines de la vie : au travail, en société, en amitié ou en amour.
Les relations amoureuses : voici une situation où il peut être difficile de dire NON quand on manque de confiance en soi. Voici un exemple en images pour vous aider à OSER dire non.
Il est important de comprendre que savoir dire non, refuser, est l'un des meilleurs moyens de poser nos limites aux autres et de nous protéger.
Retrouvez d'autres conseils du médecin psychiatre Frédéric Fanget dans sa BD PSY « La confiance en soi : comment croire en vous ? » : https://arenes.fr/livre/la-confiance-en-soi/?preview=true
Illustrations de ©Line Hachem
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