AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,04

sur 394 notes
5
7 avis
4
12 avis
3
0 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Je poursuis ma découverte de l'oeuvre de John Fante avec cet ensemble de nouvelles fort bien écrites et parlantes.
Comme j'ai pu le lire ailleurs,dans l'une des nombreuses critiques,si Fante aborde généralement son histoire par le roman,on se retrouve sans peine dans ces nouvelles car il a ,me semble--t-il,l'art de construire ses livres à coup de courts chapitres qui s'additionnent avec beaucoup d'habileté, des petits chapitres rapides,vifs,comme le sont les nouvelles.Que ceux et celles qui n'apprécient pas trop ce genre littéraire ne se privent pas de leur lecture,(Les nouvelles de la première partie sont géniales .)
On va retrouver les thèmes chers à Fante,la jeunesse,la relation à la religion,le père et la mère ....Thèmes récurrents, oui,mais toujours vus sous un angle différent.
Et c'est toujours autant addictif.On rit aux facéties dont sont victimes les religieux, on s'émeut aussi face aux difficultés de la vie familiale,aux difficultés d'intégration, au caractère détestable du père lorsque les intempéries le privent de son travail,à la méchanceté de certaines religieuses......On retrouve vraiment l'atmosphère qui pouvait régner dans ces années-là ,les joies,les peines,les humiliations,les "fourberies"des enfants,la débrouillardise, les raclées et autres punitions....
L'été se termine et ma découverte de cet auteur aussi.Une bien belle découverte ,du reste,et à tous ceux qui n'ont pas encore franchi le pas,j'ai envie de dire,"Ne faites pas comme moi,n'attendez pas la retraite",il y a tant à "tirer" de ces écrits ,pas si démodés si l'on se réfère à la situation économique et politique actuelle.
Commenter  J’apprécie          587
Je ne m'attendais pas à lire des nouvelles, mais plutôt une histoire basée sur son enfance.
J'ai adoré chaque partie. On y découvre l'amour, les espoirs, les conflits, la religion, la honte… Mais tout cela vu par une famille italienne, avec toute l'exagération d'une mama pour sa progéniture. Et ce père, si autoritaire et si macho.
Je ne me lasse pas de découvrir les écrits de John Fante. Il est devenu un de mes auteurs incontournables.

Bonne lecture !
Lien : https://angelscath.blogspot...
Commenter  J’apprécie          280
Quelle écriture ! D'une extraordinaire simplicité, d'une sobriété absolue. le ton est toujours juste, jamais prétentieux. Mesdames et Messieurs les écrivains actuels, génies de la littérature contemporaine, vous qui nous abreuvez de leçons de vie, d'histoires à l'eau de rose, de grosses daubes écrites avec votre carte bancaire, prenez une heure de votre précieux temps pour lire ce monsieur.
Commenter  J’apprécie          80
Depuis quelques mois fleurissent sur quelques blogs, ici ou là, les billets à la gloire de John Fante.
De quoi nous aiguillonner pour ressortir de la poussière des étagères un ou deux volumes (il y en a 12 dans notre bibliothèque !) des oeuvres de cet italo-américain connu pour être le père spirituel de Charles Bukowski (oui, on l'a aussi ressorti celui-là ! et on en reparlera).
Sympathique surprise que de relire cet auteur découvert il y a maintenant près de ... 20 ans !
La poussière n'était finalement que sur la couverture et la prose est toujours aussi vive (un de ses romans les plus connus s'intitule ... Demande à la poussière !).
Il y a grosso modo deux grandes périodes dans l'oeuvre de Fante.
Une série de bouquins sur son enfance dans le Colorado, celle d'un fils d'émigré italien.
Une autre série sur sa vie d'adulte à Los Angeles, celle d'un écrivain maudit à la recherche perpétuelle de l'inspiration. C'est bien sûr cette seconde partie qui se rapproche le plus de l'oeuvre de Bukowski.
Mais avouons tout de suite qu'on a un penchant pour sa famille italienne de Denver.
Comme dans le vin de la jeunesse, John Fante n'est jamais aussi bon que lorsqu'il décrit sa famille plus ou moins imaginaire, plus ou moins autobiographique.
Son éducation chrétienne de mauvais garçon chez les bonnes soeurs.
Son père, poseur de briques, cloué à la maison l'hiver lorsque la neige arrête les chantiers. Porté sur la bouteille plus que sur la religion.
Sa mère résignée dans sa cuisine.
La difficile intégration de ces immigrés dans le creuset de l'Amérique.
John Fante excelle dans l'art de la nouvelle et ses quelques romans (comme celui-ci) sont façonnés de courts chapitres qui sont comme autant d'images rapides, sèches, directes, comme autant de tranches de vie de ces italiens égarés au pied des montagnes enneigées d'Amérique.
C'est ce sens inné de la chute, dans un paragraphe, un chapitre, une nouvelle, qui fait que l'écriture de John Fante va droit à l'essentiel, à ce qu'il y a de plus humain.
Commenter  J’apprécie          60
LE VIN DE LA JEUNESSE de JOHN FANTE
Colorado dans les années 30, des nouvelles largement autobiographiques, Fante jeune adolescent a des rêves et des espoirs. La famille est pauvre, la mère fervente catholique, le père maçon fort buveur et infidèle. le jeune garçon dans cet environnement trace son chemin entre Dieu ( savoureux échanges sur le péché et la confession) les coups du père et les mensonges. Peu d'écrivains savent rendre aussi bien ces moments d'enfance! Magique !!
Commenter  J’apprécie          30
Le plus beau, le plus émouvant, le plus réjouissant de tous les Fante, non ? Je me trompe ?
Commenter  J’apprécie          21
Ce livre contient 20 nouvelles qui racontent l'enfance de Dago Red.

Dago Red est l'alter ego de l'auteur, un gosse né dans une famille d'italiens sans le sou où le père est maçon. Au fur et à mesure des nouvelles qui se succèdent, on suit les événements marquants de son enfance. le narrateur est Dago Red, ce gosse malin et observateur qui interprète les événements avec son regard d'enfant. Lorsqu'il ne comprend pas tout, il explique, sans plus, et le lecteur se délecte de pouvoir interpréter à son tour et donner le vrai sens à ces faits qui échappent à l'entendement du garçonnet. On rit aussi beaucoup face aux interprétations du gamin qui, pendant certains passages, se met en devoir de livrer son interprétation lorsque cela lui permet de se dédouaner ou de se grandir par rapport à sa famille ou à ses voisins. Cette volonté est touchante.

Ces nouvelles mettent aussi en scène des adultes mais toujours au travers du regard de l'enfant Drago, avec sa naïveté touchante. Et on se rend compte finalement que le monde adulte n'est pas si éloigné de l'enfance.

Ce qui m'a enchanté dans ces nouvelles c'est l'écriture très précise, très fouillée et pourtant très facile d'accès. Une foule de détails permet de voir et sentir ce que pensent et ce que font les personnages.

J'ai vraiment passé un très bon moment avec ce livre de nouvelles.
C'est la première fois que je lis cet auteur que je ne connaissais pas jusque-là.
J'ai tellement aimé ce livre que j'en ai entrepris la relecture à peine la dernière page tournée.

Je conseille ce livre à tous ceux qui veulent retrouver la part d'enfance qu'ils gardent en eux en lisant ce livre accessible et enivrant.
Commenter  J’apprécie          10


Lecteurs (1151) Voir plus



Quiz Voir plus

"Demande à la poussière" de John Fante

En quelle année a été publié le livre de John Fante aux USA ?

1935
1939
1945
1951

15 questions
140 lecteurs ont répondu
Thème : Demande à la poussière de John FanteCréer un quiz sur ce livre

{* *}