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EAN : 9782298173598
489 pages
Nouvelles Plumes (01/06/2021)
4.08/5   18 notes
Résumé :
John Conroy n'avait qu'un souhait : que la mort de Sharon Palmer mette fin à la spirale sanglante dans laquelle la folie de la réalisatrice iconique l'avait entraîné. Il a brûlé la dernière copie du film maudit et, le 9eme fragment, son roman inspiré de son expérience est devenu un best-seller. Il a même retrouvé l'amour dans les bras de Lauren. Mais c'est sans compter sur les admirateurs de Sharon Palmer qui tiennent l'écrivain pour responsable de sa mort. Après av... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Est-il possible d'offrir une suite à la hauteur ? Est-il possible de nous plonger davantage dans l'horreur et la noirceur humaine ? C'est le genre de questionnement que l'on est en droit de se poser lorsque l'on entame un deuxième tome qui fait suite à une réussite. le moins que je puisse dire, c'est que John Faredes réussit cet exploit haut la main avec La chapelle des damnés. La difficulté pour moi ici sera de ne pas me répéter dans les superlatifs et autres joyeusetés, tout en essayant de vous donner envie de vous engouffrer dans cette histoire malade, complètement folle.
Avant toute chose, il est important de savoir que l'on est ici avec la suite directe du roman le neuvième fragment, et bien qu'il est possible de débuter par celui-ci, je vous invite tout de même à le découvrir avant. Ne serait-ce que pour vous imprégner de l'univers sombre, morbide et déviant de son auteur.

Maintenant, que tout est dit, je peux vous parler de cette belle claque qui m'a plongé dans un trou noir d'horreur et de violence qui ne plaira pas à tout le monde. John Faredes a titillé mes plus bas instincts dans son roman et m'a même poussé dans certains retranchements. Pourtant, j'ai eu peur que le rendez-vous ne soit pas à la hauteur de mes espérances. Je ne sais pas si la fatigue actuelle a joué sur moi, mais j'ai eu du mal à entrer dans cette suite. Les cent premières pages m'ont paru difficiles à franchir et celles-ci m'ont donné l'impression d'avoir la fonction de remplissage. Attention, je ne dis pas que l'auteur en a trop fait, mais que l'action mettait du temps à venir. C'est par la suite que j'ai pu me mettre en tête que tout ceci était utile à l'intrigue. La chapelle des damnés se mérite, ménage ses efforts pour mieux nous exploser à la tronche. Profitez du calme relatif du début pauvre mortel, John Faredes va s'occuper de vous et ça va faire mal, très mal…


Vous l'aurez compris, la suite ne fait pas dans la dentelle. L'auteur décide de nous plonger toujours un peu plus dans la folie humaine en nous faisant côtoyer plusieurs tueurs, violeurs en série de la pire espèce. Alors que l'on pourrait craindre une escalade de la violence gratuite, le romancier nous questionne sur notre fascination, notre résistance ou notre répulsion face à celle-ci. La chapelle des damnés prend un nouveau cap et celui-ci ressemble à un croisement des genres, entre un vigilant et ce que l'on pouvait retrouver dans le long-métrage A Serbian Film. Normalement, vous voyez directement de quoi je veux parler, que vous ayez vu le film en question ou non. John Faredes prend le risque de nous enfoncer dans la crasse, dans l'horreur, de nous faire vivre une expérience douloureuse, inoubliable et qui pourra nous changer à tout jamais. Notre esprit sera mis à rude épreuve avec des situations psychologiques complexes. C'est dans la douleur que l'extase vient (c'est à peu près ce qu'un des personnages avance dans cette histoire) et je ne peux que lui donner raison. La chapelle des damnés s'offre à nous et nous propose un thriller brutal, sans compromis, qui ne plaira qu'à une infime partie des fans de ce genre.

Vous pensez avoir le coeur bien accroché pour découvrir ce qu'il se cache dans cette chapelle ?

Aucun doute à avoir, John Faredes va se faire un nom parmi les auteurs de romans noirs, de thrillers hardcore. Il prouve avec cette suite qu'il a encore quelques idées bien folles à nous proposer et des questionnements toujours aussi profonds à exploiter. La chapelle des damnés est une suite à ne pas mettre entre toutes les mains, mais c'est surtout un roman qui va vous surprendre, vous faire vivre une expérience unique, cathartique, que vous n'êtes pas prêts d'oublier.
Lien : https://tomabooks.com/2021/0..
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Après un premier opus qui nous baladait à la surface de cette iceberg sanglant qu'est le Neuvième Fragment, nous découvrons la face submergée et toutes les vilaines petites choses qui se cachaient en dessous de l'intrigue principale. Déviance, horreur humaine, violence...Toutes ces choses qui font la part sombre de l'être humain sont exposés dans ce second volume, grâce à la plume vive et affutée -tel un désosseur- de John Faredes. On constate qu'il a bien fait ses devoirs en allant se plonger dans les faits divers et glaçant est de constater que finalement, il n'invente que très peu de choses et nous présente simplement ce que sont les hommes et surtout, les plus vils. Un récit tout en sueur froide et qui relance l'intrigue en nous faisant avaler les pages sans qu'on puisse s'arreter.
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Il vaut mieux avoir lu, le 9eme fragment (ça tombe bien, je l'ai lu) afin de restituer le contexte et les personnages et avant de replonger dans l'horreur. On retrouve donc, l'écrivain John Conroy, auteur d'un livre, le 9eme fragment, qui n'en a pas terminé avec les adorateurs de Sharon Palmer, réalisatrice décédée d'un film maudit qui pousse au suicide tous ceux qui l'ont visionné ! une nouvelle descente au tréfond de la folie sadique, psychopathes et sociopathes s'en donnent à coeur joie ! on a droit à un joli florilège de tortures en tous genres ! vous l'avez compris âmes sensibles s'abstenir ! après avoir lu ce second livre, j'ai compris que c'est la « marque de fabrique » de l'auteur ! je lirai donc la suite, dès sa parution… parce qu'il y a une suite ! j'ai d'ailleurs hâte de savoir comment John Conroy va se sortir de l'enfer où il a mis, volontairement, les pieds !!!
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Ce thriller est très noir et l'on s'enfonce chapitre après chapitre dans l'épouvante en suivant ces psychopathes tous plus effrayants les uns que les autres. C'est un concentré d'horreurs et de crimes inimaginables au point que je me suis demandée comment un tel roman peut naître dans un esprit sain. J'ai souvent été outrée par des scènes dégoulinantes d'hémoglobine et de sadisme et pourtant, je suis allée jusqu'au bout pour savoir quel sort serait réservé à l'écrivain qui a franchi les portes de l'enfer. La fin n'en est pas une et l'on imagine qu'un tome trois suivra. Je n'avais pas lu le premier (Le neuvième Fragment). peut-être le ferais-je en espérant qu'il soit moins terrifiant.
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Il faudrait apparemment idéalement lire le "9ème fragment" avant celui-ci, mais cela n'altère en rien la lecture de ce livre.
John Conroy se retrouve la proie de fans de la défunte Sharon Palmer, une réalisatrice qui s'est donné la mort mais que tous impute à John.
Et c'est de pire en pire, il reçoit des messages signé de la morte et voit ses proches les uns après les autres attaqués. Il pensait avoir échappé à l'enfer, il comprend qu'il vient seulement d'en franchir les portes.
Ce livre est horrible à souhait, on arrive pas à ne pas lire la suite page après page. Attention, âmes sensibles s'abstenir...
Je me réjouis de la parution du prochain volet!
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
J'ai toujours pensé qu'il existait une catégorie d'individus sans doute aussi dangereux que les psychopathes : les écrivains de thrillers. En produisant la fiction la plus noire du marché littéraire, il est difficilement possible de conserver un esprit sain et de ses protéger des horreurs dont des milliers de lecteurs de repaissent ensuite avec un plaisir non dissimulé. Il est également compliqué de préserver sa santé mentale, dès lors qu'on crée des personnages qui en sont totalement dépourvus, et que nous avons comme devoir de les rendre les plus réalistes, les plus palpables possible, quitte à nous plonger dans leur crâne et à dérouler leur monstruosité aux yeux d'un public frissonnant, extatique, ivre de sensations fortes
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- Qu'est-ce que tu racontes ? fit Lauren.
- En se suicidant en face de moi et en me demandant d'écrire un livre sur elle, Sharon ne m'accordait aucune grâce. Elle savait que mon existence allait vite tourner au vinaigre. J'ai été le premier à être au courant de son plan de vengeance. Ensuite, ce fut au tour de la police. Mais ses fans ? Ils ont appris qu'elle s'était suicidée, alors qu'elle avait soi-disant d'autres projets en tête.
J'en tremblais de colère, de stupéfaction, ma vue commençait à se brouiller.
Une fois de plus, cette salope avait manigancé un coup parfait.
- Sharon Palmer était intelligente, poursuivis-je. C'était une femme qui savait cerner son entourage. Elle savait que ses fans étaient, pour la majeure partie, des cinglés fêlés du ciboulot qui seraient furieux d'apprendre qu'elle s'était suicidée. Et qui, pour la plupart, n'y croiraient absolument pas. Et elle devait également se douter qu'ils viendraient ensuite me harceler pour comprendre pourquoi j'avais déguisé sa mort en suicide.
- Tu y crois vraiment ? fit Lauren. Je veux dire, ça paraît complètement… dingue !
- Mais ces gens sont dingues, Lauren. Et la folie rend sourd et aveugle à la raison. Et puis, les fans sont capables du pire. Pense à John Lennon... Pense au roman Misery, où Annie Wilkes séquestre et torture Paul Sheldon pour le pousser à écrire la suite des aventures de son héroïne fétiche... Pense à ces crétins de jeunes qui se sont suicidés lorsque le groupe One Direction s'est scindé !
- Donc, Sharon t'aurait laissé en vie... pour mieux te torturer ?
- Ca paraît dingue, je sais, et je n'ai aucune véritable preuve de ce que j'avance. Mais quand on y pense, c'est logique. Pourquoi m'aurait-elle épargné ? Pour écrire son histoire, certes, et parce qu'elle a considéré que j'avais été moins cruel envers elle que les autres... Mais Sharon restait une psychopathe de la pire espèce. Pas franchement du genre à accorder son pardon. Tout ce qui m'arrive depuis sa mort - les lettres, les attaques - elle l'avait envisagé dès le départ. J'en mettrais ma main au feu...
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