Allons, ne souffre plus pour toutes ces maisons…
Allons, ne souffre plus pour toutes ces maisons…
Tu ne vas pas pleurer ?
Presse-toi. Déjà cinq minutes !
Quand tu vacilles au sommet du désespoir,
Lorsque les larmes sont rebelles,
Lorsque les larmes sont taries,
Monte au-dessus des hommes.
Mais qu'est-ce qu'il a à monter tout le temps,
riant et pleurant, ce monsieur rouge et noir ?
Il a du chagrin.
Voilà. Ça a eu le cœur élevé dans du coton,
Et ça souffre.
Donne un coup de pied ! Il y a le sens, il faut le
chercher.
Comme on cherche un ressort secret.
Quand tu l'as trouvé
Tu marches sur toutes ces têtes en proue de
systématiques,
Sur tous ces yeux de basse-cour,
Tu es sauvé !
« L’homme qui plonge dans l’Éternel ramène sa vie d’un coup de nasse. Du milieu de ce charbonnage, son enfance monte comme un campanile. Il se souvient d’un village plein d’hirondelles et de pioches bleues, de grands vantaux de granges, de chasseurs solides, de figures savantes de vieilles, de filles dures et tournantes comme des fuseaux. Des chiens toujours dans vos jambes et des oies battues par les enfants. La boulangerie qui sent la levure et la suie. La bouche édentée du four de campagne… »
"Quand j'étais enfant, je croyais à l'unique, au concret individuel, à l'absolu de chaque personnage, à la nécessité d'un geste, à la rigueur d'un oeil, à l'écrit du moindre événement, à la loi du bleu dans le ciel, de l'avenir et du bonheur."
Léon-Paul Fargue, Extrait de Vulturne
André Beucler : Dimanche avec
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