AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
2,68

sur 60 notes
5
0 avis
4
0 avis
3
2 avis
2
5 avis
1
3 avis

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Décidément, Nicolas Fargues et moi on n'est pas sur la même longueur d'onde. Et ce n'est pas faute d'essayer. Avec «Beau rôle », une nouvelle fois, l'auteur au physique de mannequinat déçoit, en tout cas me déçoit. Aucune empathie pour Antoine son héros star montante du cinéma en devenir, ou futur has been, va savoir. le garçon vit mal une séparation, son métissage, son rapport à l'argent etc. Des thèmes certes pas essentiels mais pourquoi pas. le problème c'est qu' on s'en fout prodigieusement. Nicolas Fargues écrit un énième roman sur le paraitre, sur le désir mais n'arrive jamais à faire décoller son histoire. Même lorsqu'il s'attache à des sujets plus graves : le racisme ou l'acceptation ou non d'ailleurs de la perte de la jeunesse, l'encéphalogramme reste désespéramment plat. Tristounet et sans intérêt à mon gout.
Commenter  J’apprécie          310
Ce roman est en trois parties, Antoine le personnage principal est un homme dans la trentaine, acteur, tout juste reconnu grâce à un film d'auteur dont il est l'acteur principal.

Suite à son succès, Antoine est invité à dîner chez un ancien camarade de collège, devenu prof, c'est très certainement le moment le plus remarquable de cette partie du à son monologue sur les films de Soderbergh.
On apprend aussi que sa petite amie espagnole, Elvira, vient de le quitter, il a beaucoup de mal à s'en remettre.
Un fait très important, il est métis, cela nous est révélé tardivement.

Dans la seconde partie, il est au Concordine, île imaginaire des Caraïbes, dont il ne tarit pas d'éloges sur la beauté de la nature, l'accueil chaleureux des habitants. Il y retrouve son père, ses demi-frères. Il est invité à une émission de radio, et la aussi il tient un discours réaliste sur l'immigration, l'hypocrisie du monde blanc, que l'on envie pourtant.

Dans la dernière partie, suite a un appel téléphonique d'Aliènor Champlain, une actrice célèbrissime à qui il a donné une réplique lors d'un casting. Aliènor se trouve à St Pétersbourg, elle lui demande de venir la rejoindre.

Beaucoup de références cinématographiques, pesantes par moment. Une critique sur le milieu branché, très parisien. Un discours sans profondeur sur le racisme au quotidien, le fait d'être métis et de ne pas trouver sa place même au sein de sa famille.
Je n'ai pas pris vraiment de plaisir dans cette lecture.
Commenter  J’apprécie          41
On trouve dans ce roman beaucoup des thèmes récurrents chez Nicolas Fargues: la situation d'un homme plus-si-jeune-mais-encore-jeune, son rapport aux femmes, entre celle qui l'a quitté lui brisant le coeur, et celles qu'il "consomme" en semblant pourtant chercher l'amour; la relation entre blancs et noirs, en la personne du héros, métis, "noir" aux yeux de sa famille française, mais 100% français quand il rend visite à son père et à ses demi-frères noirs...

Ce qui m'a prodigieusement agacé dans ce roman ce sont les constantes références du narrateur à des films commerciaux sans grand intérêt, ou à des livres qu'on oubliera vite (comme ceux de Beigbeder)... En bref, une sorte de "name dropping" absolument inutile et sans intérêt, et qui fait que ce livre sera totalement démodé et illisible dans 20 ans. (ou avant).
Commenter  J’apprécie          10
J'avais assez aimé J'étais derrière toi et la plume à la fois intimiste et juste de Fargues, je m'étais donc décidée à lire un autre de ses romans.
Je ne sais pas si j'ai joué de malchance ou si ces autres romans sont plus dans la veine dans celui-là mais je dois dire que ce ne fut pas une très bonne expérience...

Le quatrième de couverture annonce qu'on ne sait pas trop quoi penser du personnage, qu'il joue d'ambivalence aux yeux du lecteur... Pour moi c'est assez net : il est insupportable. Vain, tout comme ce roman.
Je n'ai trouvé aucune finalité dans la description de cet homme et de sa vie, dans le bref parcours que Fargues nous en livre et dans ce voyage qu'il fait.
On se demande ce qu'on est entrain de lire et pourquoi...

Antoine est férocement attaché à son image, à sa réputation et à son argent. Il est en permanence dans la séduction, au point d'en devenir risible. Ses faiblesses-névroses n'en font pas un personnage touchant, il est bien trop imbu de lui-même pour çà. Bref rien d'attachant ou susceptible de susciter de l'empathie, il n'est même pas assez véritablement "méchant" ou intelligent pour à défaut être intéressant.

Reste quelques bonnes tournures, des situations ingénieuses que Fargues sème de-ci de-là (et heureusement) et qui me laissent penser que ce roman n'était juste pas pour moi, que c'est une erreur de parcours et que je retenterai avec cet auteur, en espérant ne pas être déçue !
Lien : http://www.perdreuneplume.co..
Commenter  J’apprécie          10
Nicolas Fargues est un auteur qui a écrit quelques romans tous publiés par POL, il bénéficie d'une critique souvent élogieuse mais je n'ai pas été séduit par ce livre.

C'est l'histoire d'un acteur de cinéma qui vient d'avoir un succès commercial et qui recherche un rôle avec une actrice célèbre. Il en rencontre une dans un casting et commence avec elle une relation qui semble vouée à l'échec.

C'est assez plat, superficiel, très "littérature contemporaine", et j'ai l'impression que le roman a été écrit pour placer deux morceaux de bravoure sur le cinéma et l'intégration des noirs (le héros est métis). Toutefois, le style est très agréable, bien travaillé et élégant. Rien que pour cela, je me pencherai sur les autres oeuves de ce romancier.
Lien : http://jimpee.free.fr/index...
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (157) Voir plus



Quiz Voir plus

Livres et Films

Quel livre a inspiré le film "La piel que habito" de Pedro Almodovar ?

'Double peau'
'La mygale'
'La mue du serpent'
'Peau à peau'

10 questions
7091 lecteurs ont répondu
Thèmes : Cinéma et littérature , films , adaptation , littérature , cinemaCréer un quiz sur ce livre

{* *}