J'avoue avoir un faible pour les romans de
Nicolas Fargues. Je reconnais volontiers qu'on peut trouver à ce top-model reconverti dans la littérature un dilettantisme frisant le beigbederisme et condamné à mal vieillir.
Pour autant, je trouve trois grandes qualités à son "
Beau rôle" qui nous mène sur les traces d'Antoine Mac Paula, une star montante du cinéma qui vit mal son métissage :
- la première, qui constitue une constante dans tous les livres de
Nicolas Fargues, est une réflexion lucide et cruelle sur le temps qui passe et la jeunesse qui nous échappe
- la deuxième, que laissait poindre le drôlissime "
Rade Terminus", est une approche provocatrice des rapports Blanc/Noir et du racisme contemporain
- la troisième est la relecture inattendue et plutôt maline de quelques blockbusters américains ("Collision", "Casino royale", "Madagascar", "Inside Man") à travers un prisme transculturel.