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EAN : 9782702163306
472 pages
Calmann-Lévy (16/08/2018)
4.16/5   62 notes
Résumé :
Hadia, Huda et leur petit frère Amar ont grandi sous le même toit californien, tiraillés entre rêve américain et traditions chiites de leurs parents nés en Inde.
Le mariage d’Hadia est l’occasion pour les deux soeurs de revoir Amar, disparu depuis trois ans. Grâce à l’exploration de leurs souvenirs d’enfance, parfois tendres, souvent douloureux, se dessine une fresque familiale bouleversante où chaque enfant se joue des interdits pour tenter de grandir ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (32) Voir plus Ajouter une critique
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*****

Quand Hadia se marie, elle se retrouve enfin au milieu de sa famille au complet. Et ça la touche car les relations avec son frère sont plutôt compliquées. Née au sein d'une famille d'origine indienne et musulmane, Hadia a été élevée dans le respect de la religion, de ses parents et de la communauté. Si les règles sont plus ou moins faciles a respecter pour elle et sa soeur Huda, il n'en va pas de même pour son frère Amar. Leur père, sévère et rigide, se met en colère rapidement et a des mots parfois très durs envers eux...

Ce premier roman de Fatima Farheen Mirza est une réelle réussite. Même si la narration, décousue dans une grande partie du roman, peut parfois déstabilisée, c'est pour mieux suivre l'évolution des personnages. On apprend ainsi à les connaître, à les aimer et à partager leur peine et leur combat. Comment respecter les principes de sa religion et se sentir libre ? Comment trouver sa place au sein de sa famille mais aussi dans un monde qui vous paraît si peu en adéquation avec sa personnalité ? Comment aimer ses enfants et vouloir le meilleur pour eux sans être trop stricte ? Comment leur dire qu'on les aime quand sa bouche semble bien pauvre en mots ? Autant de questions que pose Fatima Farheen Mirza avec justesse et tendresse...
Ce roman est une réelle tres belle découverte pour moi !!

Un immense merci à NetGalley et aux éditions Calmann Levy pour leur confiance...
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Cette maison est la tienne Fatima Farheen Mirza Calmann-Levy 16 août 2018
Aujourd'hui est un grand jour, Hadia se marie . Famille et amis sont tous réunis même Amar est là après 3 ans de silence. Layla est fière de marier sa fille ainée, heureuse de voir Huda la cadette aussi jolie et comblée de pouvoir serrer dans ses bras son fils absent depuis si longtemps. Rafik le père est présent, silencieux, et observe …
Les souvenirs affluent pêle-mêle . … Comment cela a t'il bien pu arriver? le père a immigré en Californie, il était un jeune orphelin quand il est arrivé d'Hyderabad ,Inde. Quelques années plus tard une jeune épouse l'a rejoint , ils ont fondé une famille bien, musulmane chiite, ont vécu comme il se doit dans le respect de Dieu, de la foi, des traditions et des coutumes… Mais voilà, si les deux filles ont suivi la voix tracée par leurs parents ,le fils a regimbé et a fini par partir…
Les souvenirs sont là pêle-mêle et vont peu à peu permettre de comprendre la genèse de cette fracture. Chacun sera libre de réagir à la lecture de ces pages . Je ressors de ce roman abasourdie et perplexe. D'une part j'ai apprécié découvrir un univers qui m'est totalement inconnu. L'immersion dans cette famille croyante pratiquante est une aventure à elle seule , je ne regrette pas ce voyage bien au contraire. Peut-on une fois déraciné continuer à vivre de la même façon? Doit-on maintenir à tout prix valeurs et respect des traditions ancestrales même si le monde extérieur a changé? Doit on « obliger » ses enfants nés sur un autre territoire à vivre comme leurs parents et leurs grands-parents? Est-ce possible ? Est-ce envisageable? Ce sont me semble t'il quelques unes des problématiques soulevées par ce roman et en ce là l'oeuvre de cette jeune auteure est remarquable .
Cependant si le sujet de ce premier roman m'a interpellé , si j'ai appris beaucoup et si je ressortirai enrichie je n'ai pas vraiment adhéré à la construction adoptée par l'auteure. Un camaïeu de souvenirs , un amalgame de réminiscences des trois enfants et de la mère passe encore mais la non chronologie des évènements ne m'a pas convenue. Il faut attendre que la voix du père s'élève pour retrouver une narration linéaire , narration qui gagne alors en intensité et en émotion . Mais bien sur ce n'est là que mon modeste avis …
Un grand merci aux Editions Calamnn-Lévy via NetGalley pour cette belle découverte
#CetteMaisonEstLaTienne #NetGalleyFrance
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Un beau roman que cette histoire d'une famille californienne d'origine indienne, musulmane.
On déambule dans ce roman par anecdotes sur chaque personnage, sur les évènements de leur vie, petits et grands, dans un ordre a priori aléatoire comme avec des souvenirs qui en appelleraient d'autres.
Ce choix de narration dabord perturbant car non chronologique, m'a finalement beaucoup plu car on découvre ainsi subtilement les causes d'évènements dont on connait déjà les conséquences, comme dans la vie réelle où certaines choses prennent tout leur sens quand on grandit, ou vieillit ou selon les rencontres faites.
Par ailleurs, les manières dont chaque personnage s'approprie les traditions de vie et religieuses pour trouver sa place (ou pas) est très bien traitée, avec humanité et sensibilité. On n'est ni dans la leçon de morale, ni dans le pathos.
Les personnages sont attachants, on peut se retrouver dans chacun d'eux car ils incarnent des routes et choix différents.
La dernière partie qui donne la parole au père est très émouvante.
Une bien belle réussite que ce premier roman et je remercie les Editions Calmann Levy et NetGalley pour sa découverte et je suivrai l'auteure avec attention.
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Cette maison est la tienne, entrez la porte est grande ouverte !!! l'auteur nous invite au mariage d'Hadia la fille aînée de cette famille indienne et musulmane vivant en Californie.
Rafiq et Layla les parents ont éduqués leurs trois enfants avec leurs valeurs et leurs croyances qui sont bien loin des valeurs américaines, il faut préciser qu'ils sont venus dans ce pays au début de leur mariage. Si pour les deux filles Hadia et Huda cela pose moins de problèmes, elles n'osent pas affronter directement leur père, pour le fils Amar c'est différent et plus compliqué, jusqu'à quitter sa famille.
Tout au long du roman vous allez partager la vie de cette famille, leur quotidien, leur croyance, leurs souvenirs et comprendre.
C'est un premier roman lumineux, généreux qui questionne sur les difficultés, les tiraillements à vivre deux cultures dans un même foyer. Cette famille est attachante et j'ai pris le temps de partager leur univers avec un grand plaisir en me laissant porter par leur histoire.
Je remercie Babelio et les Editions Calman Levy pour cette somptueuse découverte.
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Cette maison est la tienne de Fatima Farheen Mirza m'a été envoyé via net galley par Calmann-Lévy, que je remercie.
Hadia, Huda et leur petit frère Amar ont grandi sous le même toit californien, tiraillés entre rêve américain et traditions chiites de leurs parents nés en Inde.
Le mariage d'Hadia est l'occasion pour les deux soeurs de revoir Amar, disparu depuis trois ans.
Grâce à l'exploration de leurs souvenirs d'enfance, parfois tendres, souvent douloureux, se dessine une fresque familiale bouleversante où chaque enfant se joue des interdits pour tenter de grandir librement dans son corps, et dans son coeur.
Cette maison est la tienne est un très bon roman de la rentrée littéraire 2018, qui m'a captivé de la première à la dernière page.
J'ai été un peu déroutée au début par la narration car celle ci n'est pas chronologique donc au départ il est facile de s'y perdre.
Mais je me suis rapidement laissé porter par l'histoire et les personnages.
J'ai trouvé ce roman très touchant, notamment la partie où le père est le narrateur. Quel bon moment de lecture :)
Nous avons là un très bon livre, qui mérite quatre étoiles :)
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
A l'école, on appréciait Amar pour les qualités que, chez lui, on considérait comme des défauts. Là-bas, il n'était pas insolent, il était drôle. Là-bas, c'était positif qu'il s'intéresse à l'anglais, aux poèmes et aux histoires sur lesquelles leurs professeurs les faisaient travailler. Pour autant qu'il sache, aucun de ses camarades ne savait ce que c'était de rentrer le soir dans une maison aussi silencieuse que la sienne, où tout leur était interdit - écouter de la musique fort, répondre à ses parents, ou porter des tee-shirts à l'effigie de groupes de rock. Un père qui criait, une mère qui regardait par la fenêtre ou passait ses journées à prier et à s'occuper de son jardin. Une famille qui voulait qu'il soit quelqu'un d'autre, qu'il devienne un homme respectable, obéissant à tout ce que lui disait son père, et suivant à la lettre tout ce que le Dieu de son père lui disait. Ils ne savaient pas non plus ce que c'était de vivre avec la conviction que son père le renierait s'il trouvait quelque chose d'aussi inoffensif qu'un paquet de cigarettes sous son matelas. De ne pas connaître ce genre d'amour. De ne même pas croire à son existence.
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Jamais je n'accepterais de me marier dans ces conditions, d'épouser quelqu'un qui n'a vu que ma photo avant de faire sa demande - qui a déjà pris sa décision, peu importe ce que je fais, ce que je dis. Je veux qu'on me choisisse moi parce que je suis moi. Moi, pour ce que j'ai dit, ce que j'ai fait, ce que j'ai pensé. Je veux le choisir lui, non pas pour sa situation ou pour sa famille mais pour la façon dont il voit le monde, la manière dont il navigue. Et pour ce que nous éprouvons l'un pour l'autre. (Page 156)
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Rappelle-toi que chaque fois que tu pointes un doigt sur quelqu’un, quatre autres sont pliés qui pointent tous dans ta direction.
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Nos enfants ne nous appartiennent pas plus que nos vies. Tout n’est qu’un prêt consenti par Dieu, son cadeau temporaire.
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Quel intérêt y avait-il à vivre une vie guidée seulement par la peur de brûler en enfer ?
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