Ouh là là ! La cata !
Oui, je sais, on ne dit pas "c'était nul", on dit "je n'ai pas aimé" ou "ce livre n'était pas pour moi, c'est un rdv manqué, peut-être que ce n'était pas la bonne période pour le lire,..."
Mais soyons honnêtes !
Entre un scénario confus, fouillis où l'auteur a voulu trop en faire, et un travail éditorial inexistant (le comble, quand l'un des personnages principaux est une éditrice), rien ne va dans ce texte.
Deux affaires à première vue bien distinctes mais qui vont se téléscoper : un schéma classique qui peut tout à fait fonctionner mais qui ici semble brouillon et poussif.
Le métier principal de l'auteur, analyste financier, empiète forcément sur une des emdeux enquêtes, hélas, un sujet qui ne m'intéressait pas.
L'autre affaire, elle, aurait pu me plaire : un texte envoyé à une maison d'édition qui perturbe l'éditrice car énumérant des meurtres, et soi-disant extrêmement vraisemblable dans ses scènes de torture : hélas le livre lui n'est pas vraisemblable pour un sou (qui, lorsqu'il est poursuivi en forêt et à deux doigts d'une mort certaine, s'amuse à détailler l'essence des arbres qu'il voit autour ?)
Bref, je ne m'attarderai pas à vous dire de passer votre chemin, c'est à vous de décider. Mais n'oubliez pas qu'il y plein d'autres bons livres à lire ! 😉
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Roman à intrigue entraînant le lecteur à vouloir connaître la résolution de l'énigme, mais à mes yeux, il ne s'agit pas d'un thriller.
Quoiqu'il en soit, je me suis volontiers laissée emmenée là où l'auteur le voulait, même si près de 500 pages en version poche était un peu long.
Les personnages ne sont pas trop nombreux mais néanmoins spécifiques et le lecteur ne se perd pas dans l'histoire qui reste réaliste même si l'on peut espérer qu'elle n'arrive à personne :-)
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C’était selon toute vraisemblance cet aspect du métier qui l’avait amené à prolonger sa longue carrière policière. La montée d’adrénaline que lui procurait chaque pas vers la vérité était la seule vraie addiction qu’il se connaissait, mais elle avait plus de pouvoir que la nicotine sur un gros fumeur. Sauf que personne n’avait encore inventé le produit miracle distribué à tous les coins de rue susceptible de la soulager, fût-ce au prix de la mise en danger de sa propre vie et de l’enrichissement sans cause de l’État qui serait probablement allé avec.
Nous sommes des joueurs de cartes sur cette terre. Mon jeu n’était pas terrible, point. Et personne ne va venir pour tout effacer et les rebattre, ces cartes.
Exiger l’inspiration du poète à cet instant est tout à fait incongru, voire déplacé. Je ne sais pas ce qu’il me veut. Je le sens qui me surveille à distance tel un aigle solitaire prêt à fondre sur sa proie. Je ne sais combien de temps cela va durer ni à quoi je vais l’occuper.
C’est la pire des condamnations, car on n’en connaît pas le terme, enfermé au fond de ce château noir.
Il nous faut aussi assumer, parfois à titre personnel, le coût financier de nos engagements. Nombreux sont ceux qui croient en notre système démocratique en feignant de ne pas connaître le coût qu’il induit. Dans notre univers, l’argent est roi. Seuls ceux qui en ont à profusion ou qui ont su rester incorrigiblement naïfs vous expliqueront autre chose .
Je ne me serais jamais imaginée en dehors de l’enseignement il n’y a pas si longtemps, souviens-toi. Et je n’en suis pas morte. J’ai conscience que c’est plus facile à dire qu’à faire. Mais je pense aussi que c’est la principale excuse qu’on s’invente tous pour ne pas renoncer au confort d’une vie sans surprise.
Dans ce monde, tout penche invariablement vers un extrême. Nous sommes tous en permanence en déséquilibre. Ce sont d’ailleurs les retours de balancier qui font ce qu’on appelle l’Histoire.