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Charles B. Mertens (Autre)Martine Ferrand (Éditeur scientifique)
EAN : 9782267003055
287 pages
Christian Bourgois Editeur (30/11/-1)
4.13/5   15 notes
Résumé :
Jane et Blanche se haïssent. Anciennes comédiennes, ces deux sœurs vivent recluses dans leur vieille demeure de Beverly Hills. Ex-enfant star tombée dans l’oubli, Baby Jane jalouse sa sœur Blanche qui, elle, a connu la gloire à Hollywood.
À présent, Blanche est clouée dans un fauteuil roulant – ce dont Jane profite pour asseoir sa tyrannie.
De ce huis clos tissé de rancœurs et de frustrations, Robert Aldrich a tiré un film réunissant deux monstres sacr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique

Los Angeles 1959

Jane Hudson, alias « Baby Jane », a toujours vécu dans l'ombre de Blanche, sa soeur, vieille gloire hollywoodienne. Autrefois adulée, star parmi les stars, Blanche est désormais clouée dans un fauteuil roulant suite à un mystérieux accident.


Les années ont passés, mais rivalité et haine n'ont fait que s'amplifier. Jane a toujours était envieuse de Blanche, de sa beauté, de son talent, de son succès, de l'attention de leur père envers elle.


Jane a survécu, tant bien que mal, mais son heure est venue, elle l'a décidé, elle en est certaine. Elle va remonter sur scène et leur montrer à tous ce qu'elle sait faire. N'est-elle pas la grande « Baby Jane » Hudson ? Mais pour ça, elle doit se débarrasser de ce qu'elle considère comme son plus grand obstacle : sa soeur !


Tension, angoisse, terreur, folie sont les ingrédients de cet étouffant huis-clos dans lequel j'ai replongé avec délice. En effet, comment oublier les interprétations magistrales de Bette Davis et Joan Crawford dans le film tiré du livre. Si vous ne l'avez jamais vu, je vous le conseille.


Quand la rivalité entre deux soeurs tourne à la haine, quand la vie de deux enfants stars vire au cauchemar, quand la jalousie conduit à la folie, quand la folie conduit au meurtre, on ne peut que se demander qu'est-il arrivé à Baby Jane ?


Lien : http://bouquins-de-poches-en..
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Qu'est-il arrivé à Baby Jane ? est le second livre que j'ai reçu de la part des éditions L'Archipel, que je remercie infiniment, peu après Sissi, impératrice malgré elle. Tout comme le 'sujet Sissi', ce roman me faisait sacrément de l'oeil au vu de la série d'anthologie Feud, que j'avais dévoré en début d'année. Si la nouvelle production de Ryan Murphy se centrait sur la 'querelle' dévastatrice entre deux monstres sacrés du cinéma, il faut dire que cette inimitié flagrante a pris des proportions dantesques lorsque deux des femmes ayant fait les beaux jours de l'âge d'or du cinéma se sont retrouvés face à face sur le même plateau. Or, ce lieu de tournage, c'était celui de l'adaptation de Baby Jane, best-seller d'Henry Farrell au début des années 60, où le grand public est avide de frissons, d'épouvante, d'actes inavouables et de sueurs froides. Et de rivalités inextricables aussi. Si la lecture de l'oeuvre originelle m'intéressait au départ pour mieux creuser la relation Davis/Crawford, dont le parallèle avec celle des deux soeurs au coeur de l'intrigue est tout bonnement inouïe, j'ai in fine été emportée par la spirale infernale de ce livre qui va finir par vous faire tourner la tête et l'estomac à vous rendre fou. Et on ne peut pas dire que la rampe d'escalier soit bien solide pour se raccrocher à quelque chose ; au contraire, elle vous ferait presque peur...

Dès les premières pages, l'auteur arrive à nous placer dans une ambiance bien glauque, à l'atmosphère irrespirable de désolation à perte de vue, à vous fendre le coeur et l'âme. L'air vicié des ficelles de cette histoire font aussi embaumer d'une saveur âcre de jalousie et de haine poussée à son paroxysme la mansion luxueuse et à l'amer parfum d'une époque définitivement révolue. Certes, Feud nous a présenté des scènes clés de l'existence gâchée de Blanche et Jane, sous la perspective des sentiments empoisonnés par leur art et par la misogynie et le goût du scandale du tout Hollywood qu'éprouvaient l'une pour l'autre Betty et Joan, mais rien ne me préparait à ce qui allait me sauter à la gorge, à m'asphyxier,-et ce dès les premières pages.

Ne vous fiez pas aux apparences : le roman est certes court avec "seulement" 250 pages, et on pourrait donc penser qu'une telle longévité de rancune cordiale ne serait pas assez développée sur une quantité de chapitres noircis à l'échelle disproportionnée. Détrompez vous : chaque page tournée transpire la terreur que nous inspire l'immonde et burlesque Jane, la pitié qui nous serre le coeur dans un étau pour la malheureuse Blanche, la nausée qui monte telle la marée lorsque la journée morne et empoussiérée s'est écoulée et en annonce une nouvelle qui nous réserve de malencontreuses surprises quand la nuit tombe. Chaque phrase, chaque mot, est pesé et empreint d'une telle intensité émotionnelle.

Le risque d'en avoir des hauts-le-coeur est élevé et même dangereux. On a l'impression que le désespoir hagard et coriace de Blanche, qui s'accroche de façon admirable à sa survie, nous colle à la peau, ainsi que la folie délirante et dévorante de Baby Jane. On se sent engloutis dans un siphon sans fin tandis que les deux soeurs se donnent la petite mort dans leur maison lourde d'un passé empoissonnant, la présence absente. Les autres personnages qui gravitent autour du quartier ne sont pas en reste : Edna Stitt est la seule dont l'âme est noble et saine, une femme de ménage comme il faut qui a l'esprit vif et aiguisé et le coeur généreux face au quotidien révoltant de Blanche, traitée comme une malpropre et une tare par sa propre soeur. La seule petite parcelle d'espoir de cette fresque abracadabrantesque de débauche, d'avilissement et d'une tristesse à pleurer sera incarnée par cette petite bonne femme, campée sur ses pieds, au courage qui ne vacille pas et à la bonté et au bon sens aveuglants.

Et ce dans les deux sens... Edwin est quant à lui un jeune homme qui a laissé son talent s'émousser par manque de confiance en lui et en une ère navrante, et son coeur s'alourdir, devenir fat.-Résultat des courses : il représente l'être salvateur qui s'échappe à lui-même et en devient aussi insupportable que l'ensemble des personnages, qui ont les oreilles bouchées, les yeux clos et la bouche muette face à cette maison assourdissante et à son incurable ivrognesse. Il n'y a pas d'issue de secours face au tourment dans lequel sont empêtrées les deux soeurs depuis le succès éclair de Jane il y a déjà plus de cinquante ans. La plume incisive de l'auteur dans les méandres de la psychologie étriquée de ses personnages torturés entre vertu, décence d'un côté et violence, abomination de l'autre fait mouche, elle est pertinente, elle s'immisce tel un serpent dans nos incertitudes, nos peurs et elle nous provoque des sueurs froides qui hérissent les poils. Ce n'est que lors de ma traversée mouvementée des dernières pages, le climax foudroyant d'une Jane qui perd complètement la boule et d'une Blanche à l'abandon, que je me suis rendue compte que j'avais retenu ma respiration pendant un certain temps déjà.

Rien de tel que ce roman pour vous faire faire une petite séance d'apnée improvisée. En bref, je vous recommande chaudement la lecture de cet ouvrage, bien qu'il risque de faire singulièrement baisser la température de votre corps, prenez garde. Les trois autres nouvelles, d'apparence plus "gentillettes", ne vous laisseront en réalité pas en reste car la plume de Farrell est toujours aussi captivante et abrutissante de par sa dextérité à capturer la complexité de l'âme humaine, si fragile, tordue et tentée par les méandres du néant. La préface m'a également marquée parce-qu'elle m'a beaucoup touchée. On ressent l'admiration de Mitch Douglas pour l'auteur dont il était l'imprésario. Il avait une foi réelle en lui, en son potentiel d'écriture, de raconter des histoires indémodables et à vous donner la chair de poule, sans sombrer dans le vulgaire ou l'irréaliste. Ses propos lui faisant honneur n'ont que mieux mis en lumière l'héritage d'Henry Farrell, une oeuvre inscrite noir sur blanc dans le panthéon de la littérature, une nuance particulière entre le gris de l'existence gâchée, le noir de nos sentiments les plus sombres et inavouables, et le blanc de la lueur d'humanité qui réside en chacun de nous, à divers degrés.

Celle qui fait de tout un chacun un être à part, un personnage unique en son genre. Henry Farrell devait en être un sacré, et j'aurais bien voulu en discuter avec lui. Ses trop peu nombreux écrits parlent pour lui et je serais enchantée de les lire tous. Celui-là, en tout cas, est un COUP DE FOUDRE !
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Dans cette édition, il y a l'histoire "Qu'est-il arrivé à Baby Jane ?" suivi de trois nouvelles inédites qui s'embrochent parfaitement après le prologue.


Je ne connaissais pas la plume de l'auteur ni cette histoire, j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir ce suspens psychologique !


Des jumelles, Blanche et Jane Hudson vivent ensemble dans une magnifique villa à Beverly Hills. Si elles ont connu la célébrité, les feux de la rampe d'Hollywood, elles ont vite été oublié et ne brillent plus depuis bien longtemps. Un accident a cloué la pauvre Blanche dans un fauteuil roulant. Depuis lors, les deux soeurs vivent recluses dans leur maison, entre haine et culpabilité. Mais si il n'y aurait que ça, elles auraient pu s'en accommoder mais plus on avance dans le récit, plus on se rend compte que c'est la terreur qui a pris ses quartiers dans cette villa...


La trame de l'histoire a un schéma narratif assez classique mais tout l'intérêt tient des personnages. Ce roman a été publié pour la première fois dans les années soixante, ce qui fait que cette histoire devait être à l'époque génial sur tous les plans.


L'auteur a voulu nous montrer l'after, ce qui se passe après que la célébrité, les paillettes et la gloire soit passées. Tout n'est pas rose à Hollywood et on le voit sous un autre angle, on constate avec stupeur que c'est franchement sordide et je pèse mes mots.


Le huis clos entre ces deux anciennes stars vieillissantes qui ont en commun leurs rancunes qu'elles ont ancré bien profondément en elles partagent des jalousies, ce qui n'a rien de nouveau mais la façon que l'auteur a de nous conter ce récit, de nous mettre sous pression entre angoisse et tension, on reste attentif et sur le qui-vive en permanence. Je me demandais ce qui allait arriver, je n'avais qu'une hâte, arriver à la fin pour que cesse cette angoisse qui grandissait en moi !


Ce que j'ignorais avant de commencer ma lecture, c'est que ce roman a été adapté en film ce qui explique le côté très scénarisé de l'histoire, ce côté "visuel" qu'adopte l'auteur pour nous faire vivre ce récit à fond.


Le personnage de Jane fait peur, avec son caractère paranoïaque limite de la schizophrénie, pas loin de sombrer dans la folie complète et totale. L'alternance des points de vue entre Jane et Blanche mais aussi la voisine un peu trop curieuse à mon goût ou encore la femme de ménage permet d'amplifier le suspens à son paroxysme et de faire avancer l'histoire en maintenant des zones d'ombres avec brio.


En conclusion, "Qu'est-il arrivé à Baby Jane ?" est un livre qui m'a totalement convaincu et tenu en haleine de tout du long ! Les personnages flippants, le style de l'auteur qui est génial, les trois nouvelles qui apportent une dimension supplémentaire à ce récit... Bref, il ne faut pas passer à côté de Baby Jane qui a beaucoup de choses à vous raconter ! Ou pas...



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Blanche et Jane Hudson, deux soeurs, vivent ensemble dans une villa sur les hauteurs de Beverly Hills. Si elles ont connu la célébrité, les feux de Hollywood ont cessé de briller pour elles depuis bien longtemps. Un accident a cloué Blanche dans un fauteuil et depuis, les deux femmes vivent recluses dans leur maison, entre haine et culpabilité. Mais peu à peu, la terreur s'installe au sein du domicile …

Le billet de Sara m'avait donné envie de découvrir ce roman aujourd'hui difficile à trouver. Mais j'ai eu de la chance car ma bibliothèque l'avait en réserve. Quel dommage de laisser ce récit tomber dans l'oubli !

La trame et le scénario sont plutôt classiques mais le choix des protagonistes ajoute un intérêt supplémentaire indéniable à ce livre, publié aux débuts des années 60 aux Etats-Unis. Henry Farrell a voulu montrer que derrière les paillettes, tout n'est pas rose à Hollywood et que parfois, cela peut même devenir franchement sordide. le huis clos entre ces deux anciennes stars vieillissantes qui partagent des jalousies et des rancunes enfouies ne présente rien de vraiment nouveau, à part le décor et le choix des personnages. le secret révélé n'a au final rien de surprenant. Mais ce qui fait la force et le charme de ce récit, c'est la tension et l'angoisse que l'écriture de Henry Farrell instaure tout au long des pages, créant un véritable climat d'angoisse. Je me demandais ce qui allait arriver, sentant l'anxiété augmenter dans mon corps et mon coeur battre la chamade. Pourtant, ce genre de choses ne m'arrive presque jamais !
Il faut dire que le romancier adopte un style très visuel, un peu cinématographique. On n'est donc pas étonné qu'une adaptation en ait été faite pour le grand écran par Robert Aldrich avec Joan Crawford et Bette Davis. le personnage de Jane fait peur, avec son caractère un peu schizophrène, toujours à la limite de la folie complète. L'alternance des points de vue entre Jane, Blanche mais aussi la voisine curieuse ou la femme de ménage permet d'amplifier le suspense et de faire avancer l'histoire en maintenant des zones d'ombres.

Un récit qui m'a tenu en haleine et dont les personnages ambivalents jouent avec nos nerfs.
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Jane et Blanche Hudson sont deux vedettes oubliées, l'aînée, enfant star aussi connue sous le pseudonyme "Baby Jane" s'est fait voler la vedette par Blanche qui a son tour est retombée dans l'anonymat suite à un accident de voiture qui a mis fin à sa carrière. Les deux soeurs vivent désormais recluses dans la magnifique maison de leur enfance, Henry Farell nous décrit Jane comme étant une femme enfant, capricieuse qui s'est empâtée avec le temps. Jane veille sur Blanche, infirme, coincée dans un fauteuil roulant, vivant pour la plupart du temps enfermée dans sa chambre à l'étage.

Le quotidien des soeurs Hudson est terne, austère, il est rythmé par les rapports venimeux qu'elles entretiennent. Un jour, Jane décide de vendre la maison familiale n'ayant plus les fonds suffisants pour l'entretenir, la maison commence à s'abîmer. C'est sans compter Jane qui décide alors de pousser un peu plus loin le sadisme, la partie ne fait alors que commencer !

Nous nous retrouvons dans un huis clos saisissant dans lequel tous les coups sont permis. Blanche est cloîtrée dans sa chambre enfermée à double tour, ne recevant la visite de Jane que pour les repas, qui sont à la hauteur de la hargne que celle-ci porte à sa soeur. Pire encore les personnes qui franchissent le pas de la porte d'entrée sont portées disparues.

Et finalement, le dénouement arrive, la vérité éclate et l'avis que l'on a pu se faire tout au long du récit est remis en doute. Qu'est-il arrivé à Baby Jane? est un thriller psychologique ensorcelant, terriblement bien ficelé qui d'un coté met en exergue la déchéance d'une enfant star détrônée par sa soeur et d'un autre l'ombre des mensonges et des secrets bien enfouis, c'est aussi un classique du thriller psychologique ne comportant aucune ride !
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Il commença à fouiller dans le tas, mais il s'arrêta brusquement, le regard attiré par une photo glissée entre deux paquets de cahiers de musique. Il la sortit d'une main hésitante.
Il regarda avec ahurissement le visage pâle à peine visible entre les épais traits de crayon rouge. Il s'agissait d'une femme et, d'après ce qu'il pouvait en juger, blonde et jolie. Mais la personne qui avait maculé la photo était sûrement en proie à une crise de haine sauvage. La pointe émoussée du crayon avait profondément creusé le papier, laissant d'épais traits cramoisis en travers de la bouche et du nez. Des traits plus courts et légers recouvraient entièrement le visage, comme si on avait voulu non seulement le saccager mais aussi le cacher.
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La nourriture avait l'air délicieuse. Il y avait deux côtelettes grillées à la perfection, de la purée, des carottes et des petits pois, un peu de salade et une part de tarte aux cerises. Blanche s'empressa de saisir sa fourchette et de prendre de la purée.
Elle avait à peine introduit la nourriture dans sa bouche qu'elle poussa un cri et se pencha brusquement en avant. Elle lâcha la fourchette qui tomba à terre et saisit vivement sa serviette. Puis elle s'immobilisa, le regard rivé sur son assiette.
Elle remarqua ce détail qui lui avait échappé: toute la nourriture avait été soigneusement saupoudrée de sable - un sable très fin et très blanc.

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Un léger sourire aux lèvres, Blanche tendit la main vers le plateau, saisit la serviette et la retira. Son sourire disparut instantanément et sa main demeura suspendue en l'ai, immobile. Elle blêmit. Elle porta brusquement la main à sa bouche pour étouffer le cri qu'elle sentait monter.
Elle demeura longtemps à regarder la chose horrible qui reposait sur l'assiette, l'oiseau raidi par la mort et dont les orbites sans yeux semblait fixer le regard épouvanté de l'infirme. C'était un petit oiseau, probablement un moineau ou un rouge-gorge, mais il y avait si longtemps qu'il était mort qu'il avait dépassé le stade de la putréfaction.
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Il commença à fouiller dans le tas, mais il s'arrêta brusquement, le regard attiré par une photo glissée entre deux paquets de cahiers de musique. Il la sortit d'une main hésitante.
Il regarda avec ahurissement le visage pâle à peine visible entre les épais traits de crayon rouge. Il s'agissait d'une femme et, d'après ce qu'il pouvait en juger, blonde et jolie. Mais la personne qui avait maculé la photo était sûrement en proie à une crise de haine sauvage. La pointe émoussée du crayon avait profondément creusé le papier, laissant d'épais traits cramoisis en travers de la bouche et du nez. Des traits plus courts et légers recouvraient entièrement le visage, comme si on avait voulu non seulement le saccager mais aussi le cacher
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