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sur 428 notes
C'est une femme qui revient sur ses pas, là où elle a grandi, avec sa fille qui lui tient la main et un sac poubelle sur l'épaule qui lui tient lieu de vie.
C'est un homme qui sort de prison et revient là où il a grandi, mais où on ne l'attend pas avec des fleurs, mais avec des poings.
C'est l'histoire de Maben et Russell, l'histoire d'une Amérique qui sent l'huile de vidange, la poussière et la rouille, un monde où rien ne s'oublie et tout se paye au prix fort.
Au fil des pages nous assistons aux cheminements chaotiques de Maben et de Russel tentant de refaire surface et de s'extraire de la somme d'ennuis qui les éloignent toujours un peu plus de la rédemption à laquelle ils aspirent sans être vraiment certains de pouvoir être en mesure de l'obtenir ou même d'être en droit de la mériter.
Comme repris de justice, Russel doit faire face à la violence de ceux qui n'ont pas oublié et qui ne peuvent pardonner.
Comme mère paumée, Mabel doit assurer la survie de sa fille quitte à sacrifier la sienne car marquée par le souvenir d'un événement tragique dont elle ne peut se remettre, le sort continue à s'acharner sur elle.

Michaël Farris Smith n'a pas son pareil pour tisser les destins, dresser les portraits des protagonistes, croiser leurs regards et nous raconter les péripéties de leur vie. Chaque personnage est brossé avec beaucoup d'application et une grande sensibilité dévoilant peu à peu ces parts d'humanité ou de violence, de silence et de secrets, de solitude et d'incompréhension qu'ils cachent aux autres, et qui posent questions.

J'ai adoré suivre ces trajectoires tourmentées, que le rêve américain semble avoir laissé au bord de la route.
« Nulle-part sur la terre » est un roman magnifique et lumineux malgré sa noirceur, empreint d'humanité que je ne suis pas prêt d'oublier.

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D'abord, l'écriture. Elle sent le bitume et la poussière. Elle vous attrape et vous plonge dans l'histoire dès les premiers mots. Elle est en parfaite adéquation avec le propos, brute, ciselée et parfois lyrique. Une vraie poésie de la fatalité.
Ensuite, les personnages. Ils sont les acteurs de leur propre tragédie. Deux êtres perdus, en errance, que le destin n'a pas épargnés. Ils traînent derrière eux un passé qu'ils fuient. Ils sont terriblement humains, ordinaires et complexes à la fois. Pleins d'espoir aussi.
Enfin, l'histoire. L'histoire d'une rencontre au sud des Etats-Unis, dans un coin où les flics outrepassent leurs droits, où les voyous jurent vengeance et où les filles vendent leurs corps. Tout est noir, chacun est l'ennemi de l'autre. C'est dans ce contexte que la route de Russel croise celle de Maben. Lui, il sort tout juste de prison, onze ans derrière les barreaux. Sa vie a été brisée en un instant, il ne sait même pas ce qu'il peut encore attendre de la vie et il ne sait pas plus qui l'attend. Elle, elle n'a qu'un sac qu'elle porte sur son dos et une fillette qu'elle tient par la main. Elle a besoin d'aide et il a besoin de se sentir vivant. Et si le destin ne les avait pas réunis par hasard ?
C'est incontestable, même si ce roman n'est pas un coup de coeur, je ne peux pas nier que c'est une vraie réussite littéraire. Il est en tout point convaincant, tant dans la forme que dans le fond, et c'est d'autant plus surprenant que ce n'est que le deuxième titre de l'auteur. Je crois que l'on appelle cela le talent…

Lien : http://aperto.libro.over-blo..
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Elles marchent toutes les deux au bord de la nationale. Maben rentre chez elle, dans la ville de son enfance avec Annalee sa fille. Après des années d'errance et de souffrance, elle sait pourtant que personne ne l'attend.

Pourquoi s'est-elle arrêtée dans ce motel glauque ? Il faut encore que le sale destin la mette sur le chemin de Clint, le flic le plus ripoux du canton. Russel, lui, c'est après onze ans de prison qu'il rentre au pays, à peine descendu du Greyhound, à la sortie de la gare routière, il est passé à tabac.

On ne pardonne pas facilement dans la région. Fernwood Mississipi va devenir le décor où devra se jouer le dernier acte d'une pièce commencée des années plutôt. Unité de temps, unité de lieu, unité d'action, la rédemption se gagnera aux poings pour Maben et Russel.

C'est noir, rural et brutal. Mickael Farris Smith connait bien les routes du Mississipi. Au plus près de ses personnages, il nous raconte l'histoire d'un homme et d'une femme qui veulent encore se battre à la loyale dans un monde dur et froid.

Mais l'écrivain américain est au fond de lui un vrai humaniste, il sait aussi nous parler de belles personnes qui sont prêtes à tendre la main, pourvu que l'on sache l'attraper. C'est noir, rural, brutal mais plein d'espoir.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Livre lu dans le cadre de la masse critique spéciale de Septembre 2017.

Je remercie Babelio et les éditions Sonatine pour l'envoi de ce roman. Je me suis proposée pour le lire et le critiquer en pensant qu'il s'agissait d'un roman policier comme « L'affaire Isobel Vine » de Tony Cavanaugh, précédemment découvert de cette maison d'éditions. le résumé m'a quand même intrigué mais ne connaissant pas les auteurs cités sur la 4ème de couverture, je n'ai pas pu réellement juger du type de roman qui m'attendait.

Alors certes, le début se lit vite malgré le style perturbant de l'auteur mais une fois la curiosité passée, le style m'énervait et je ne voyais pas le but de ce roman, à part de raconter l'histoire de 2 pauvres âmes, de 2 paumés du rêve américain. Concernant le style, 2 choses ont fini par me lasser. Comme signalé par une autre lectrice (Josephine2), l'auteur adore les « ET ». Chaque phrase longue en contient au moins 3. Il semble également fâché avec les virgules et les guillemets car des parties de dialogues se retrouvent dans le corps du texte sans rien. Cela m'a bien dérangée mais le pire a fini par être les « ET » répétitifs et l'absence de virgules. J'ai été obligée de relire plusieurs fois certaines phrases pour en comprendre le sens, et encore, ce n'était pas toujours gagné. Tellement l'habitude de lire des romans complexes que j'essaye de ne louper aucun détail quelque soit les romans, mais du coup, pour certains, je me complique la lecture pour rien. Et puis, je finis vite par me lasser quand le style me déplaît et qu'il ne se passe quasiment rien dans l'histoire. D'habitude, en lisant en diagonale les dialogues, ça me redonne envie de continuer la lecture mais ça n'a pas été une réussite pour celui-ci. du coup, j'ai abandonné cette lecture moribonde à même pas 100p. Je finissais même par m'endormir sur ces phrases sans queue ni tête...

Comme vous l'aurez compris, cette lecture n'a pas été la réussite que j'attendais. Contrairement à l'accroche en 4ème de couverture, le style et le talent d'évocation ne me sont pas allés droit au coeur. Ils sont singuliers, les « ET » répétitifs et l'absence de virgules sont fait exprès mais ils ont fini par me lasser car ma curiosité s'en est allée avec la rencontre de Russell et n'est jamais revenue même en retrouvant Maben et sa fille. Je ne pense pas être finalement un bon lectorat pour ce type de roman, je m'y ennuie vite... Et puis, j'attendais un roman policier et non, un roman sur la condition humaine. Si vous êtes amateurs de ce type de roman, je vous conseille de le découvrir, il vous ravira sans doute plus qu'à moi.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Une balade au pays des losers, belle et rugueuse comme une chanson de Springsteen, qui vous arrache le coeur et vous donne quand même la niaque, c'est tentant, non ?
Russell sort de taule et Maben sort de nulle part. Ils trainent chacun leur passé et leurs douleurs, et vont forcément finir par se croiser. Mais pas comme dans un roman “normal”, parce que Michael Farris Smith n'est pas un auteur “normal” : c'est un conteur extraordinaire.
D'abord, il prend le temps de poser son histoire et ses personnages, et tant pis si l'on ne comprend pas tout au début : on est déjà happé par son écriture poétique, son ton un peu sec sans atermoiements, son rythme lancinant. Ensuite, il raconte la vie d'Américains moyens dans une ville moyenne du Mississippi, et c'est comme si on y était, aussi paumé et aussi avide de réconfort que ses protagonistes. Russell et Maben sont présentés dans toutes leurs nuances, et ils sont accompagnés d'une flopée de personnages secondaires tout aussi denses. Enfin, malgré un titre original un peu plombant (“Desperation road”) et malgré sa violence, ce roman exalte la douceur et l'urgence de vivre ; ses descriptions de la Nature et des virées en voiture dans la nuit d'été, la radio à fond et le vent chaud dans les cheveux, ont le goût sauvage et enivrant de la liberté : "cette sensation qui vous dit qu'on est vendredi soir, qu'on a rien à faire demain et que c'est une fichue belle soirée." (Oh oui !)
Mais dans cette histoire, il est surtout question de perte (de l'innocence), de culpabilité, de foi (en l'homme), de rédemption, et de grâce. Et miraculeusement, tous ces thèmes sont abordés si subtilement que le roman ne tourne jamais au gros pathos bondieusard. C'est juste une célébration un peu triste, mais lumineuse, de l'humanité dans ses failles et ses prodiges. le genre de livre qu'il faudrait envoyer aux extra-terrestres pour leur dire : voilà ce que sont les humains.
J'ai donc adoré (et je suis tombée amoureuse de Michael Farris Smith, que je ne vais plus lâcher), et je sors frissonnante et groggy -mais heureuse- de cette lecture, qui résonnera longtemps en moi comme une chanson de Springsteen.
Avis à tous les écorchés vifs : ce livre est pour vous !
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J'ai eu très peur au début de ma lecture car nous suivons deux protagonistes une maman et sa fille au bord de la route ayant pour tout bagage que des affaires dans un sac poubelle. Cela m'a fait tout de suite au livre La route qui ne m'avais pas emballé.

Second point ici il s'agit clairement d'un roman noir ce qui n'est pas mon genre de prédilection également la plupart du temps je m'ennuie ferme dans ce type de lecture.

Pourquoi alors la note de 4.5 sur 5 parce qu'ici j'ai tout de suite accroché aux personnages de Maben et de sa fille, parce que j'ai aimé également le personnage de Ruben parce que malgré tout ce que ces personnages traversent on voit qu'il existe encore de l'entraide.

Parce que même si tout parait noir ou sombre il y a toujours de la lumière au bout du tunnel

Parce que l'ambiance retranscrite dans ce roman et tout simplement géniale et pesante à souhait, un presque coup de coeur pour moi les 30 ou 40 pages de la fin sont en trop mais quelle découverte!

Un roman qui prend aux tripes et que je n'oublierais pas de sitôt!
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Le synopsis etait un peu convenu.

Le bouquin trainait dans la PAL depuis un bon moment.

La maison d'edition me rassurait mais je n'arrivais pas à me decider.

Farfouillant dans les coups de coeurs de notre communauté.

Je retombe sur celui-ci je lis quelques ligne et le choix s'impose de lui-même.

Un peu déconcerté au début par la traduction qui choisit l'abondance de la conjonction « et » ce léger defaut disparaît rapidemment au profit d'une intrigue foncièrement captivante.

Tout de suite apparaît cette satisfaction du bon choix, le livre qu'il fallait, la sélection idoine à la plume reconfortante.

Ce style simple, limpide et facile qui sublime une une écriture tournée vers l'atmosphère d'une petite localité du Mississipi, mise tout sur l'ambiance.

L'envie impérieuse d'avancer dans la lecture prime sur les exigences du quotidien.

Mais heureusement la nuit permet une temporisation qui permet de faire durer le plaisir n'est-ce pas ?

Eh bien pas cette fois-ci, je me reveille un peu en sursaut dans la nuit avec cette idée en tête. Figées sur le déroulement de ce beau roman noir, mes idées tournent en boucle sur ce que je voudrais qu'il se passe.

A m'en empecher de retouvrer le sommeil. Foutrebleu.

C'est donc avec une joie nocturne, d'une excitation matinée d'une fatigue discrète que j'ai pu poursuivre peinard une lecture brillante qui a sommeillée bien trop longtemps dans ma PAL surchargée.

Résilience, amitié, haine, solidarité, intimité, doutes et certitudes, tout s'entremêle dans ce roman d'un auteur que je découvre et que je vais suivre de près !
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NULLE PART SUR LA TERRE
de Michael Farris Smith, traduit par Pierre Demarty

Éd. SonaSonatine (grand format)
Éd. 10/18 (poche)

"Le passé ne meurt jamais"
Mis en exergue, cette citation tirée d'un livre de William Faulkner ("Requiem pour une nonne") résume a elle seule "NULLE PART SUR LA TERRE" ... inutile d'en dire plus, je préfère vous laisser le plaisir de découvrir cette très belle histoire.

A la place, je vais essayer de parler de l'écriture de Michael Farris Smith...

... car Michael Farris Smith est bien plus qu'un écrivain, c'est un poète... ou peut-être que le terme d'aède conviendrait mieux car pendant cette lecture, je me suis surprise à relire des passages à voix haute pour mieux ressentir le rythme et la musique dégagés par le texte. Il y a une oralité musicale qui se dégage grâce aux "et" dont Michael Farris Smith se sert d'une manière comparable aux "points virgules" de Flaubert dans "Madame Bovary".

Et moi, j'adore quand un écrivain me fait cet effet là...

"NULLE PART SUR LA TERRE" est le 2ème roman de Michael Farris Smith publié en France et en 2019 les éditions Sonatine publieront son nouveau roman dont le titre me fait déjà rêver, "Le pays des oubliés"...

"NULLE PART SUR LA TERRE"... un livre mis à l'honneur dans le #PicaboRiverBookClub dans le cadre du "poche du mois d'octobre".
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♫ Comme un bateau dérive, Sans but et sans mobile, Je marche dans la ville, Toute seule avec ma fille ♪

On aurait pu chanter aussi ♫ Sous le soleil exactement ♪ car la pauvre Maben marche sous le soleil avec Annalee, sa petite fille, trainant avec elle un sac poubelle contenant leurs maigres affaires.

Cherchez pas les Bisounours dans ce roman, vous n'en trouverez pas, d'entrée de jeu, l'auteur vous plombe l'ambiance et vous prend à la gorge en vous présentant ces deux personnages cabossés par la vie.

Comme s'il Maben n'en avait pas déjà assez vu dans sa vie, voilà qu'elle croise la route d'un flic véreux, dans la lignée de ceux qui font les honneurs du hashtag « Balance ton porc ». de nouveau sa vie est prête à basculer dans l'horreur.

Niveau personnages massacré par la vie, nous avons aussi Russel qui vient de passer 11 ans de sa vie derrière les barreaux et qui, comme cadeau de bienvenue dans sa petite ville de McComb se fait refaire la gueule par Larry et son frangin Walt, qui n'a rien d'un Disney !

On prend donc des personnages non épargné par une putain de vie, qui ayant bien commencé dans leurs parcours se sont un jour retrouvé dans une merde pas possible, on agite bien le tout et cela donne un roman noir frappé, glacé, où l'on frémit à tout bout de champ parce qu'on aimerait bien que la loterie de la vie frappe à la porte de ces écorchés vifs.

Sans être un huis clos, on peut dire que l'atmosphère de ce roman est oppressante, poussiéreuse, violente, chaude, moite, et froide. Oui, tout ça à la fois.

L'écriture fait mouche, sans concession, sans poésie, tranchante, percutante, et nos yeux parcourent fébrilement les pages à la recherche d'un peu de gentillesse ou de sympathie et malgré la moiteur glaçantes des situations, on trouvera tout de même de l'espoir dans certains personnages qui ont plus de coeur que certains.

La rédemption, certains y croient, au paiement de la dette aussi après avoir purgé 11 ans, mais d'autres ne trouvent pas la paix et considèrent que la dette ne sera payée qu'avec votre sang et votre mort, bien entendu.

Mon seul bémol sera pour un personnage qui était méchant jusqu'au bout des ongles, bête et méchant, sans une once d'indulgence pour le rattraper ou pour susciter de l'empathie envers lui. Non, noir il était, noir il continuera d'être jusqu'au boutisme.

Un roman où l'on boit de la bière et de l'alcool comme d'autres boivent de l'eau et on est toujours coupable de ses fautes, il suffit de vérifier le nombre de canettes ou de bouteilles vides sous le siège conducteur de votre voiture, ou les cadavres sur le comptoir du bar…

Un roman noir comme je les aime, avec des personnages brisés, éclatés, qui n'avaient rien pour se croiser et qui ont vu leurs routes se rejoindre à un moment donné de leur vie de misère.

Un roman noir avec des émotions fortes, puissantes, celles qui vous tordent le coeur et les tripes, un roman qui vous laisse sans voix, hébétée après votre lecture et la seule question que vous vous posez c'est quand est-ce que vous aurez droit à une telle drogue qui vous fait tant de bien…


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« Nulle part sur la terre » raconte l'histoire de deux personnes fracassées par la vie. Celle de Maben qui vit en nomade, avec sa petite fille, Annalee. Elles ne souhaitent qu'un peu de répit. Et celle de Russel qui sort de prison après avoir purgé une peine de 11 ans.

Alors qu'elle erre sur les routes à la recherche d'un abri avec sa fille, Maben n'en finit pas d'aller d'embêtement en embêtement. Elle s'enfonce et ne voit pas le bout de ses mésaventures.

Quant à Russel, dès sa sortie de prison, il est attendu… Par son père, mais également par Larry et Walt qui ne pensent qu'à une chose : se venger, faire mal.

Un lien unit les deux personnages. Quel est-il ? Arriveront-ils à surmonter un jour leurs problèmes ? Personne ne sort indemne dans cette histoire.

A travers ce roman, on est loin de l'Eldorado que semble promettre les Etats-Unis.

J'ai beaucoup aimé cette histoire. le seul bémol, c'est l'emploi de la conjonction de coordination ET à quasiment chacune des phrases du roman et plusieurs fois dans chaque phrase. Ca a complètement déstabilisé ma lecture ! J'ai lutter pour faire abstraction de ces ET qui viennent alourdir, inutilement et sans raison l'écriture. J'ai même pensé que c'était une erreur, soit de traduction, soit d'impression.

Extrait : « Il hocha la tête ET ajouta qu'il aurait aimé pouvoir lui donner plus, mais elle lui dit que c'était déjà beaucoup. Elle souleva le sac, prit la fillette par la main ET le remercia encore en esquissant un sourire ET il leur tint la porte quand elles entrèrent dans la cafétéria. Il les regarda par la vitre. Il y avait un comptoir ET une rangée de tabourets de bar sur la droite ET la petite fille pianota du bout des doigts sur chacun des tabourets en passant ET la femme laissa tomber au sol son sac-poubelle ET continua d'avancer en le traînant sur le linoléum. Il continua de la suivre des yeux tandis qu'une serveuse les escortait jusqu'à une table près de la fenêtre ET il faillit alors entrer à son tour, pour leur donner son numéro de téléphone, dire à la femme qu'elle pouvait l'appeler si jamais on ne venait pas les chercher comme prévu ET qu'il ferait son possible pour les aider. Mais il se ravisa. Remonta dans la Buick ET fit demi-tour ET, arrivé chez lui, il se gara sous l'auvent avant d'entrer dans la maison où il retrouverait sa femme à la table de la cuisine. Il lui parlerait de la femme ET de la gamine ET quand elle voudrait savoir ce qu'il fichait d'abord sur la route de Louisiane, il n'en aurait aucune idée. »

C'est comme ça tout au long du livre. Dommage. Pour moi, ce n'est pas français ! C'est pour cela que je ne mets que 2,5 étoiles. J'ai quand même été jusqu'au bout de l'histoire, malgré ces ET parce que l'auteur m'a tenu en haleine.

Je remercie les éditions Sonatine et Babelio qui m'ont permis de découvrir ce livre par le biais d'une masse critique privilégiée.
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