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3,92

sur 429 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un grand merci à Babelio et aux éditions Sonatine...

Sous un soleil plombant, Maben, un sac-poubelle jeté sur l'épaule, marche sur la bas-côté d'une route de Louisiane. Derrière elle, sa fille, Annalee, traine des pieds. Des jours qu'elles marchent ainsi vers la ville où la jeune femme a grandi. En chemin, une mauvaise rencontre et sa vie d'errance et de souffrance bascule à nouveau...
Après 11 ans derrière les barreaux, Russel goûte enfin au plaisir de la liberté, rêvant de jours paisibles. Mais son retour à McComb ne semble pas réjouir tout le monde, notamment deux frères, Walt et Larry, qui lui réservent un accueil pour le moins musclé...

Deux âmes écorchées, deux êtres meurtris et ballotés par la vie. Un homme, qui aspire à la tranquillité après un séjour en prison, et une femme, démunie mais combative, dont les chemins vont immanquablement se croiser au détour d'un fait divers sanglant dans ce coin perdu, vers la Nouvelle-Orléans. Un coin paumé où les rancoeurs persistent, où la vengeance n'est jamais loin, où les coups pleuvent et où l'on boit pour oublier un passé tortueux et un présent incertain. Michael Farris Smith nous plonge dans une ambiance poussiéreuse, parfois étouffante ou désolante. Une narration alternée, entre passé et présent et entre les deux protagonistes, et une plume ciselée font de ce Nulle part sur le terre un roman à la fois brutal et tendre, désolant et empli d'espoir, sombre et lumineux.
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Dommage d'avoir "perdu  de vue" cette délicieuse émission éponyme.
Russell et Maben s'y seraient certainement sentis très à l'aise. Non pas qu'ils soient à la recherche d'un lointain amour de jeunesse ni du cousin germain de la crémière du facteur. Que nenni. Leur champ d'investigation aurait été bien plus réduit. Eux-mêmes.

Complétement à la ramasse, Russell revient au pays en ex-taulard, Maben et sa gamine en naufragées solidaires, avec pour ultime aspiration de se reconstruire, enfin, histoire de donner un quelconque sens à leur vie. Welcome home les n'amis ! Vous reprendrez bien une généreuse portion d'emmerdes ?

♪ Y a quelqu'un qui m'a dit♫ en préambule, gaffe, l'auteur multiplie les "et" comme personne. Certes, le procédé aurait pu rapidement lasser si le récit n'avait pas pris le pas sur le style. Un style, à l'image de nos deux anti-héros, qui aurait presque l'air de se chercher et donc parfaitement raccord avec l'ambiance générale.

Nulle Part Sur La Terre, c'est une nuit sans lune, un bon jour d'automne bien maussade au crachin persistant.
L'espoir semble y être persona non grata et pourtant.

Michael Farris Smith fait dans le ramassé, l'épuré, le nerveux.
A force de courts chapitres, il vous intègre, le blues en fonds musical, à son univers apocalyptique.
Un bled paumé du Mississippi dénué de toute espérance où rédemption et pardon ne sont pas de mise.
L'orage gronde, au loin, promesse d'un très sale moment en perspective et le moins que l'on puisse dire, c'est que ce Nulle Part Sur La Terre l'a très largement tenu, lui, ses promesses en termes de découverte et de plaisir de lecture.

♫C'est quand le bonheur ?♪
Patience, petite, j'ai comme l'impression qu'il a encore loupé son train.
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Une femme, une fillette, un baluchon, une route où elles marchent et qui les ignore...

Un homme, une prison, une sortie, un car et des passagers qui l'ignorent...

Ils ont en commun d'avoir touché le fond ; d'avancer sans assurance sur le chemin de crête étroit qui peut les faire basculer en un instant dans la désespérance ou la rédemption ; d'être tous deux habités de la faiblesse et du doute des laissés pour comptes, mais aussi de la force de ceux qui ont décidé de ne pas abdiquer sans combattre.

Eux, ce sont Maben et Russell, réunis par la fulgurance malheureuse d'un passé commun et par le hasard d'un fait divers du présent.

Nulle part sur terre est un polar noir sur la désespérance de ces laissés pour compte qui, nulle part sur terre, ne peuvent trouver un brin de répit, un peu de repos et encore moins, un peu d'oubli.

Nulle part sur terre est un roman d'espoir, sur ceux qui n'ayant plus rien à perdre, décident d'un seul coup qu'ils ont au contraire tout à gagner. Et qui arrivés au fond de la piscine, poussent fort sur leurs jambes pour trouver cette impulsion qui les fera remonter. Un peu...

Nulle part sur terre est une belle construction réussie par Michael Farris Smith, qui monte en puissance page après page, livre peu à peu au lecteur les fils de son intrigue, alterne avec maîtrise digressions naturo-psychologiques et dialogues ciselés.

Pour un deuxième livre, c'est remarquable !
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C'est une femme qui revient sur ses pas, là où elle a grandi, avec sa fille qui lui tient la main et un sac poubelle sur l'épaule qui lui tient lieu de vie.
C'est un homme qui sort de prison et revient là où il a grandi, mais où on ne l'attend pas avec des fleurs, mais avec des poings.
C'est l'histoire de Maben et Russell, l'histoire d'une Amérique qui sent l'huile de vidange, la poussière et la rouille, un monde où rien ne s'oublie et tout se paye au prix fort.
Au fil des pages nous assistons aux cheminements chaotiques de Maben et de Russel tentant de refaire surface et de s'extraire de la somme d'ennuis qui les éloignent toujours un peu plus de la rédemption à laquelle ils aspirent sans être vraiment certains de pouvoir être en mesure de l'obtenir ou même d'être en droit de la mériter.
Comme repris de justice, Russel doit faire face à la violence de ceux qui n'ont pas oublié et qui ne peuvent pardonner.
Comme mère paumée, Mabel doit assurer la survie de sa fille quitte à sacrifier la sienne car marquée par le souvenir d'un événement tragique dont elle ne peut se remettre, le sort continue à s'acharner sur elle.

Michaël Farris Smith n'a pas son pareil pour tisser les destins, dresser les portraits des protagonistes, croiser leurs regards et nous raconter les péripéties de leur vie. Chaque personnage est brossé avec beaucoup d'application et une grande sensibilité dévoilant peu à peu ces parts d'humanité ou de violence, de silence et de secrets, de solitude et d'incompréhension qu'ils cachent aux autres, et qui posent questions.

J'ai adoré suivre ces trajectoires tourmentées, que le rêve américain semble avoir laissé au bord de la route.
« Nulle-part sur la terre » est un roman magnifique et lumineux malgré sa noirceur, empreint d'humanité que je ne suis pas prêt d'oublier.

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D'abord, l'écriture. Elle sent le bitume et la poussière. Elle vous attrape et vous plonge dans l'histoire dès les premiers mots. Elle est en parfaite adéquation avec le propos, brute, ciselée et parfois lyrique. Une vraie poésie de la fatalité.
Ensuite, les personnages. Ils sont les acteurs de leur propre tragédie. Deux êtres perdus, en errance, que le destin n'a pas épargnés. Ils traînent derrière eux un passé qu'ils fuient. Ils sont terriblement humains, ordinaires et complexes à la fois. Pleins d'espoir aussi.
Enfin, l'histoire. L'histoire d'une rencontre au sud des Etats-Unis, dans un coin où les flics outrepassent leurs droits, où les voyous jurent vengeance et où les filles vendent leurs corps. Tout est noir, chacun est l'ennemi de l'autre. C'est dans ce contexte que la route de Russel croise celle de Maben. Lui, il sort tout juste de prison, onze ans derrière les barreaux. Sa vie a été brisée en un instant, il ne sait même pas ce qu'il peut encore attendre de la vie et il ne sait pas plus qui l'attend. Elle, elle n'a qu'un sac qu'elle porte sur son dos et une fillette qu'elle tient par la main. Elle a besoin d'aide et il a besoin de se sentir vivant. Et si le destin ne les avait pas réunis par hasard ?
C'est incontestable, même si ce roman n'est pas un coup de coeur, je ne peux pas nier que c'est une vraie réussite littéraire. Il est en tout point convaincant, tant dans la forme que dans le fond, et c'est d'autant plus surprenant que ce n'est que le deuxième titre de l'auteur. Je crois que l'on appelle cela le talent…

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Elles marchent toutes les deux au bord de la nationale. Maben rentre chez elle, dans la ville de son enfance avec Annalee sa fille. Après des années d'errance et de souffrance, elle sait pourtant que personne ne l'attend.

Pourquoi s'est-elle arrêtée dans ce motel glauque ? Il faut encore que le sale destin la mette sur le chemin de Clint, le flic le plus ripoux du canton. Russel, lui, c'est après onze ans de prison qu'il rentre au pays, à peine descendu du Greyhound, à la sortie de la gare routière, il est passé à tabac.

On ne pardonne pas facilement dans la région. Fernwood Mississipi va devenir le décor où devra se jouer le dernier acte d'une pièce commencée des années plutôt. Unité de temps, unité de lieu, unité d'action, la rédemption se gagnera aux poings pour Maben et Russel.

C'est noir, rural et brutal. Mickael Farris Smith connait bien les routes du Mississipi. Au plus près de ses personnages, il nous raconte l'histoire d'un homme et d'une femme qui veulent encore se battre à la loyale dans un monde dur et froid.

Mais l'écrivain américain est au fond de lui un vrai humaniste, il sait aussi nous parler de belles personnes qui sont prêtes à tendre la main, pourvu que l'on sache l'attraper. C'est noir, rural, brutal mais plein d'espoir.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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♫ Comme un bateau dérive, Sans but et sans mobile, Je marche dans la ville, Toute seule avec ma fille ♪

On aurait pu chanter aussi ♫ Sous le soleil exactement ♪ car la pauvre Maben marche sous le soleil avec Annalee, sa petite fille, trainant avec elle un sac poubelle contenant leurs maigres affaires.

Cherchez pas les Bisounours dans ce roman, vous n'en trouverez pas, d'entrée de jeu, l'auteur vous plombe l'ambiance et vous prend à la gorge en vous présentant ces deux personnages cabossés par la vie.

Comme s'il Maben n'en avait pas déjà assez vu dans sa vie, voilà qu'elle croise la route d'un flic véreux, dans la lignée de ceux qui font les honneurs du hashtag « Balance ton porc ». de nouveau sa vie est prête à basculer dans l'horreur.

Niveau personnages massacré par la vie, nous avons aussi Russel qui vient de passer 11 ans de sa vie derrière les barreaux et qui, comme cadeau de bienvenue dans sa petite ville de McComb se fait refaire la gueule par Larry et son frangin Walt, qui n'a rien d'un Disney !

On prend donc des personnages non épargné par une putain de vie, qui ayant bien commencé dans leurs parcours se sont un jour retrouvé dans une merde pas possible, on agite bien le tout et cela donne un roman noir frappé, glacé, où l'on frémit à tout bout de champ parce qu'on aimerait bien que la loterie de la vie frappe à la porte de ces écorchés vifs.

Sans être un huis clos, on peut dire que l'atmosphère de ce roman est oppressante, poussiéreuse, violente, chaude, moite, et froide. Oui, tout ça à la fois.

L'écriture fait mouche, sans concession, sans poésie, tranchante, percutante, et nos yeux parcourent fébrilement les pages à la recherche d'un peu de gentillesse ou de sympathie et malgré la moiteur glaçantes des situations, on trouvera tout de même de l'espoir dans certains personnages qui ont plus de coeur que certains.

La rédemption, certains y croient, au paiement de la dette aussi après avoir purgé 11 ans, mais d'autres ne trouvent pas la paix et considèrent que la dette ne sera payée qu'avec votre sang et votre mort, bien entendu.

Mon seul bémol sera pour un personnage qui était méchant jusqu'au bout des ongles, bête et méchant, sans une once d'indulgence pour le rattraper ou pour susciter de l'empathie envers lui. Non, noir il était, noir il continuera d'être jusqu'au boutisme.

Un roman où l'on boit de la bière et de l'alcool comme d'autres boivent de l'eau et on est toujours coupable de ses fautes, il suffit de vérifier le nombre de canettes ou de bouteilles vides sous le siège conducteur de votre voiture, ou les cadavres sur le comptoir du bar…

Un roman noir comme je les aime, avec des personnages brisés, éclatés, qui n'avaient rien pour se croiser et qui ont vu leurs routes se rejoindre à un moment donné de leur vie de misère.

Un roman noir avec des émotions fortes, puissantes, celles qui vous tordent le coeur et les tripes, un roman qui vous laisse sans voix, hébétée après votre lecture et la seule question que vous vous posez c'est quand est-ce que vous aurez droit à une telle drogue qui vous fait tant de bien…


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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J'ai enfin lu ce livre que vous avez tous apprécié et je suis partie sur les routes du Mississipi pour une virée en pick up dans la désespérance de ce roman noir, moite de la chaleur du sud, où le mal prospère autant que les alligators .

J'ai même suivi l'itinéraire de ce road trip en rond autour de McComb sur Google Maps, pour m'imprégner de cet environnement, l'interstate qui va en Louisiane , le lac, les photos des petites maisons de bois qu'il faut repeindre souvent, l'état des routes franchement pas terrible ...

Que dire de plus que ce que vous avez déjà tous dit .....on a là une belle galerie de personnages accablés par le destin, des morts tragiques, des cascades de malheurs sur fond de pauvreté, de litres de bière et de bourbon.

Il n'y a pas de justice pour les misérables semble nous dire l'auteur qui raconte la haine et le désir de vengeance s'acharnant sur Russell qui vient de sortir de prison. L'horizon est plus que noir. Dehors semble pire que le pénitencier.

Il nous croque une société barbare faite de défiance et de petits arrangements, dans lequel, le salut n'est qu'individuel et provisoire, peut-être dans la solidarité d'une famille qui s'est recomposée autour d'un patriarche solide.

Ce n'est pas drôle, plein de clichés de l'Amérique des petits blancs dans le même roman, et pourtant on suit les périgrinations d'une bière à l'autre, d'une cigarette à l'autre, de ces personnages tous ambivalents, racontées avec un certain style, une maitrise du récit et des rebondissements.







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Voilà un livre qui porte vraiment bien son nom ! « Nulle part sur la terre » est un bon résumé de l'histoire et sa (belle) couverture en dit beaucoup sur l'univers.
D'emblée, on est propulsé dans un endroit retiré au fin fond de l'Amérique profonde. Dans ce décor de désolation, on va croiser le chemin de personnages, plutôt paumés eux aussi. Un évènement dramatique va les réunir. Dès lors, leurs destinées vont être liées et ils vont devoir se battre ensemble.
La beauté de ce texte tient dans les portraits assez réalistes des protagonistes. On entre très facilement en empathie avec ces écorchés de la vie. Même si le destin semble ne pas vouloir leur faire de cadeaux mais seulement s'acharner sur eux, ils développent chacun une part d'humanité admirable. Au milieu du néant, leurs sentiments vont être décuplés. Toujours à vif, leur colère, leurs ressentiments mais aussi leur bienveillance vont devenir les moteurs de leurs survies.
L'auteur retranscrit parfaitement l'atmosphère sombre entourant cette tragédie. le lecteur se sent asphyxié à mesure que l'étau se referme sur les acteurs. Moi qui adore ce type d'ambiance, j'y ai donc trouvé mon compte. Seul le style de narration très descriptif peut être considéré comme un point noir. En effet, tous les gestes des personnages sont décortiqués avec précision et ces tournures m'ont un peu dérangé au début. Mais une fois l'action bien lancée, j'ai vite oublié ce détail et je me suis laissé emporter.
Michaël Farris Smith nous entraîne dans les tréfonds de la misère. Je ne conseille pas cette histoire à ceux qui veulent se faire du bien en lisant, même si du désespoir le plus profond peut parfois surgir une lumière qui fait chaud au coeur ! Et c'est en cela que cette aventure sur la condition humaine entre dans ma liste de mes belles trouvailles de romans noirs.

Lien : https://leslivresdek79.wordp..
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Deux âmes perdues, cabossées par la vie, voient leurs destins s'entrecroiser. Deux personnages (trois plus exactement avec une petite fillette) au bout du rouleau, sans pour autant que ce ne soit inévitablement le bout du chemin.

Un thème universel, traité à maintes reprises, qu'on pourrait même croire rabâché. C'est sans compter sur le grand talent de Michael Farris Smith.

Le titre anglais (Desperation Road – La route du désespoir) donne clairement le ton. Trois êtres bringuebalés sur la route de la vie, ballottés par les pires conditions qu'une existence peut imposer, secoués par les horribles cahots de leurs quotidiens. Comme s'ils n'avaient Nulle part sur la terre pour trouver leurs places. Et pourtant, la vie réserve des surprises à chaque tournant.

Ce roman noir américain est prenant et parfois véritablement bouleversant. L'auteur a su créer un sentiment d'empathie rare pour ses personnages. Dans les pires comme dans les meilleurs moments. Parce qu'il y a de l'espoir dans cette désespérance, c'est tout le paradoxe.

Ces personnages d'une étonnante densité, ont du mal à pardonner à la vie ce qu'elle leur impose. Mais ils ont également des choses à se faire pardonner. Rien n'est tout blanc ou noir, il est question de rédemption aussi.

Michael Farris Smith, qui avait déjà marqué mon esprit avec son précédent roman Une pluie sans fin (Éditions Super 8), démontre à quel point c'est un auteur à suivre. Il y en a pléthore qui décrivent le désenchantement des femmes et des hommes de l'Amérique profonde, mais lui le fait avec un énorme supplément d'âme, et un notable talent narratif. L'écriture reste toujours au plus près des protagonistes, avec une capacité d'évocation hors normes. Sa plume est réellement addictive.

L'histoire, qui pourrait paraître assez banale, est en fait bien plus forte qu'il n'y paraît. L'idée qu'a trouvé l'auteur pour lier inexorablement les personnages est aussi magnifique, qu'étonnante. Il n'est pas juste question d'errance, mais de justice, de mort, de vengeance. Et de sentiments positifs aussi. le noir sans un brin de lumière n'est qu'obscurité.

Nulle part sur la terre est un roman puissant, qui risque fort de rester en mémoire par ses personnages, par une histoire poignante, et par la grâce d'une écriture emprunte d'humanité. Michael Farris Smith a un don, c'est une évidence.
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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