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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Dans ce roman nous suivons le périple de quelques survivants d'en-deça de la limite imposée par le déluge qui s'est abattu sur le sud-est des Etats-Unis (et pas seulement sur La Nouvelle-Orléans).
Certains sont demeurés agrippés à leurs souvenirs des jours heureux, d'autres sont à la recherche d'un hypothétique trésor.
L'histoire d'amour du héros est éternelle mais les armes, en revanche, sont beaucoup trop présentes dans cette épopée très (trop) américaine.
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Alors que les tempêtes succèdent aux ouragans depuis des mois, les États du sud-est des États-Unis s'enfoncent peu à peu sous les eaux. C'est pour cela que les autorités ont décidé d'établir une limite en dessous de laquelle ne vivent plus que quelques irréductibles, tel le solitaire Cohen, des chasseurs de trésor, des pillards ou des illuminés. Pour avoir croisé la route de quelques-uns de ces derniers, Cohen va se retrouver à tenter de mener au-delà de la Ligne un groupe qui a longtemps vécu sous la coupe d'un prêcheur fanatique.
En vogue depuis quelques décennies déjà – on pense par exemple à l'excellent Je suis une légende, de Richard Matheson (1954, tout de même) – le roman post-apocalyptique sous toutes ses formes, du récit d'exode de survivants au roman de zombies, connaît une véritable explosion depuis quelques années, en particulier dans le sillage du très justement fameux La Route, de Cormac McCarthy. C'est d'ailleurs plus ou moins sous les auspices de ce dernier – dans la présentation de l'éditeur en tout cas – que se place Une pluie sans fin. le risque ici, est que la référence soit écrasante tant McCarthy a placé la barre haut avec son livre, oeuvre importante de la littérature américaine de ce début de XXIème siècle et surtout roman ciselé, taillé jusqu'à l'os, à l'exceptionnelle puissance d'évocation et doté d'une réflexion de haute-volée sur la condition humaine.
De fait, premier roman de Michael Farris Smith, Une pluie sans fin est loin de toucher, ne serait-ce que du bout du doigt la quasi perfection de la Route ou d'égaler sa profondeur.
Pour autant, Farris Smith n'a pas forcément à rougir de son travail, en particulier en ce qui concerne le cadre de son action, ce Sud Profond balayé par une pluie et un vent incessants et dans lequel les animaux sauvages prennent peu à peu le dessus sur des humains pataugeant lamentablement dans la boue et qui voient leurs constructions dont ils pensaient qu'elles résisteraient au temps qui passe s'effondrer sous les coups de boutoir de la nature. On a froid et l'on est trempé jusqu'aux os avec les personnages de Michael Farris Smith, on sent le moisi, la pourriture et la vase avec eux. Mais la consistance exceptionnelle qu'il arrive à offrir à son décor, l'auteur peine à la donner à ses personnages et à son intrigue. Doter les trois personnages au centre de l'histoire, Cohen, Mariposa et Evan, d'anciennes et profondes blessures assez mystérieuses ne suffit pas à leur donner véritablement chair, et l'enchaînement des situations qui forment une sorte de patchwork de scènes d'actions ou de moments plus intimistes n'arrive pas à créer un tout entièrement cohérent. de là l'impression qu'Une pluie sans fin, bien fichu de prime abord sur la forme, manque assez souvent de fond.
Honnête divertissement au final, le roman de Michael Farris Smith ne dépare pas dans le catalogue des éditions Super 8 tournées vers la culture pop, la série B de bonne qualité. Et l'on espère même que le talent dont il fait preuve dans l'installation de son décor et sa gestion de certaines scènes d'action particulièrement réussies annoncent pour la suite de la carrière de l'auteur des oeuvres encore meilleures.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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C'est bien la pluie qui domine ce roman apocalyptique , la pluie , le vent , la tempête , les ouragans , la destruction des habitations , la fuite des habitants qui ont tout perdu . le sud des états unis est envahi par l'eau et le gouvernement évacue tout le monde au dessus de la "limite ". Cependant , certains résistent et ne veulent pas quitter leur terre , comme Cohen qui refuse d'abandonner le lieu où il a aimé et où sont enterrés sa femme et sa fille .
Dans ces moments difficiles , le vol , le crime , la malveillance dominent . Quand Cohen se fait dépouiller et voler sa jeep par deux adolescents , il n'a de cesse de retrouver les coupables . Il va croiser sur sa route beaucoup d'obstacles surtout que des individus louches parcourent le pays à la recherche de coffres pleins de billets qui auraient été enfouis à la "limite".
Je ne suis pas une adepte de ce genre de littérature et j'ai trouvé le livre un peu long...la pluie , la pluie...un peu trop
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Un grand merci aux Editions Super 8 pour cette découverte ! :)

Rien que cette couverture et le titre de ce roman donnent vraiment envie, mais comme ont pu le dire certains autres chroniqueurs, c'est vrai que la quatrième de couverture en dit peut-être un peu trop.

Nous suivons donc Cohen, qui, malgré les dérèglements climatiques qui causent des tempêtes et pluies interminables sur toute une partie du pays, a décidé de rester sous la Limite. La Limite, c'est cette zone en dessous de laquelle l'Etat ne garantit plus aucune protection, puisqu'il a abandonné ce territoire désormais inondé et sujet à la débâcle.. Cohen est hanté par ses démons et pourchassé par ses souvenirs, et ne peut se résoudre à partir, jusqu'au jour où…



D'une manière générale, je trouve le thème de cette histoire très bien trouvé : l'apocalypse façon Dame Nature, c'est quelque chose qui pourrait très bien arriver, et ça fait d'autant plus peur. L'atmosphère créée est réaliste et atteint son objectif : durant toute la lecture, on est mal à l'aise avec nos protagonistes, on ne se sent en sécurité nulle part et j'ai même eu le sentiment d'être moi aussi trempée jusqu'aux os à plusieurs reprises.

Cependant, un sentiment me hante à la suite de cette lecture. J'ai comme l'impression que tout est allé trop vite, que certaines situations ne sont pas exploitées, et certains personnages trop vite zappés, alors qu'il y avait réellement matière à creuser. Je pense à Aggie et la dictature qu'il fait subir à son camp. C'est quelque chose qui m'a beaucoup plu, qui arrive souvent dans ce genre de scénario et qui selon moi a été un peu trop vite passé.

Quant à la relation Cohen-Mariposa (« Mariposa posa son sac ». Chelou hein. =D), je la trouve plutôt bien imaginée. Un homme amoureux et frustré pour qui tout peut changer dans un monde d'oubli et d'insécurité, le dilemme dans sa tête mais surtout l'envie de ne plus être seul.

C'est honnêtement un roman apocalyptique qui ferait presque roman d'anticipation à en juger par tout ce qu'on nous raconte sur le climat. Donc, franchement ça fait un peu peur. D'autant que tout s'imagine très facilement, des paysages dévastés aux guerres des clans, c'est quelque chose qui gagnerait à être mis en scène sur grand écran !

L'écriture est simple et accrocheuse, l'auteur a su utiliser de bonnes techniques pour accentuer cette impression de fin de monde. Certaines situations sont un peu prévisibles, mais je ne pense pas qu'on puisse dire qu'il ai choisi la facilité, notamment quant au dénouement de son histoire.

En résumé, pour un premier roman, on peut dire que Michael Farris Smith a su trouver une bonne recette et rassembler les bons ingrédients, même si ça mérite d'être davantage creusé.

Si vous aimez les romans apocalyptiques et/ou basés sur des catastrophes naturelles, je vous le recommande.

Je reconnais quand même en ce roman une trame globale adoptée par les Editions Super 8, qui ont le chic pour trouver des romans originaux et angoissants !
[Informations livre : Michael Farris Smith Une pluie sans fin | Editions Super 8 | Roman apocalyptique | 439 pages | 20€]
Lien : http://www.chroniques-livres..
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Le roman débute sur Cohen, veuf qui a choisi de rester vivre en dessous de la limite. Limite établie il y a quelques années pour signifier que le gouvernement en raison des désordres climatiques et de l'inondation permanente des Etats du sud, laisse ces terres à l'abandon et donc invite les habitants à quitter leurs habitations et rejoindre le Nord. Mais Cohen n'a plus rien à perdre, vivant avec les fantômes de son passé, plus rien ne le pousse à rejoindre la limite. Et c'est alors qu'il rentre d'une sortie au camion de ravitaillement, tenu par un ami de son défunt père, que Cohen décide de prendre en autostop deux jeunes un peu paumés et qu'il se fait naïvement piéger. Là débute l'aventure de Cohen puis apparaissent d'autres protagonistes tels Mariposa ou Evan...


C'est un roman qui détient un bon équilibre entre introspection des personnages et actions.

la suite sur le blog :
Lien : http://laprophetiedesanes.bl..
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