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René-Noël Raimbault (Traducteur)Michel Gresset (Traducteur)
EAN : 9782070364206
320 pages
Gallimard (26/07/1973)
3.73/5   80 notes
Résumé :
- Où essayez-vous d'aller, madame ?
- A Jefferson.
- Jefferson, vous lui tournez le dos, Madame.
- Je sais, il a fallu que je fasse un détour à cause d'un arrogant et insupportable nègre qui a mis sans dessus dessous tout le comté, lequel soutient mordicus qu'il a assassiné un blanc.
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Encore un Faulkner... j'entends déjà les lecteurs de mes critiques (oui oui j'ai mes fidèles j'en suis sûr... ) se plaindre "Il va encore nous parler du courant de conscience, nous dire à quel point c'est magnifique et comment c'est maîtrisé, même si c'est compliqué à suivre et que c'est encore meilleur justement parce que c'est compliqué... Toujours aussi élitiste ce Meps..."

Alors... oui, en effet... courant de conscience, lecture qui demande une certaine concentration... mais moins que d'habitude... Parce que cet Intrus est étrange dans la bibliographie du maître (remarquez du coup comment le titre est bien choisi). Faulkner le décrivait comme un polar et il en a en effet les caractéristiques, et notamment une intrigue qu'on parvient à peu près à suivre avec un début, un milieu, une fin, ce qui est quand même pas si courant pour un Faulkner.

Le livre, paru après une longue période sans roman, semble clôturer la série des romans phares de l'auteur que sont le Bruit et la fureur, Sanctuaire ou Lumière d'août, et précède la fin de la trilogie des Snopes, Parabole ou Les Larrons qui cherchent d'autres clés, dans une narration plus simple pour Les Snopes et Les Larrons, dans une fuite loin du Sud Américain avec l'escapade française de Parabole.

Ici on est bien dans le comté fictif de Yoknapatawpha, dans le Sud américain que Faulkner revendique, dont il est fier d'être issu. Et certaines diatribes du roman sont d'ailleurs directement adressées à ce Nord qui déteste ce même Sud. Et pourtant, le roman est surtout un plaidoyer contre le racisme, qui oblige le Sud à regarder en face son histoire et à l'assumer pleinement. Faulkner ne s'est jamais caché du racisme des gens parmi lesquels il a grandi, et la plupart de ses romans décrivent bien ce pays d'après l'abolition où rien n'est réglé, où les Noirs sont toujours considérés comme des sous-hommes, où la moindre goutte de sang noir est prétexte à une condamnation perpétuelle. Cette description juste du monde de Faulkner a fini même par faire douter certains et par faire sous-entendre un racisme latent chez l'auteur. Ce roman est la plus belle des réponses et clarifie particulièrement la pensée de l'auteur (ce qui fait évidemment là aussi toute son originalité). Par la bouche de son personnage récurrent d'avocat Gavin Stevens, Faulkner accuse et défend tout à la fois son Sud, demandant juste qu'on le laisse régler seul ses comptes avec son histoire et qu'on lui laisse le temps de reconnaitre d'abord ses fautes puis de s'amender.

Le personnage du neveu Charles est également très riche, grandi dans ce Sud mais dont la jeunesse (16 ans à peine) l'amène à tout questionner, tout remettre à plat. Sans oublier Lucas, le Noir à la position sociale privilégiée qui confronte ainsi tous ces gens à ce qu'ils ne peuvent accepter, cette égalité si complexe à envisager pour des gens ayant connu toute la période de l'esclavage.

La narration est forte, les moments de tension face à ce peuple qui demande vengeance et lynchage sont impressionnants, avec cette Place de la ville théâtre de tous les retournements. Une expérience particulière, avec des moments où on se plonge avec délice dans un Faulkner comme on les connait, et des moments où la forme nous déstabilise plus. Déstabilisé par une forme de simplicité qui nous sort de l'inconfort habituel, le maître nous aura tellement habitués à être perdus qu'on lui reprocherait presque de nous baliser le chemin, un comble finalement, qui clôture d'autant mieux cette partie de l'oeuvre faulknerienne.
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Qu'arrivait-il dans les années vingt dans le Mississipi à un noir arrêté arme en main avec à ses pieds le corps d'un blanc abattu d'une balle dans le dos ?
Surtout quand la victime est de la tribue des Gowrie. Toute la ville s'attend à un lynchage, une pendaison ou même l'utilisation d'un simple bidon d'essence. Heureusement pour Lucas Beauchamp demain c'est le sabbat et il gagne quelques heures de vie.
Quand Charlie avait 12 ans Lucas lui a sauvé la mise, il était passé à travers la glace d'une rivière gelée. Charlie sentant une dette peser sur sa conscience a eu un peu plus tard un geste qu'aujourd'hui encore il regrette, faisant ce qu'on attend d'un blanc vis à vis d'un noir.
Aussi aujourd'hui quand Lucas Beauchamp dit ne pas être l'auteur du meurtre et pour le prouver lui demande d'aller tout simplement déterrer la victime, Charlie se sent obligé d'obéir.
Il va trouver de l'aide auprès de la vieille Miss Habersham qui fournit véhicule, pelle et pioche !
Lucas Beauchamp n'est pas un noir ordinaire et avec ce personnage c'est tout le talent de Faulkner qui s'impose.

Lucas est le prototype du nègre qui ne s'incline pas devant les blancs, qui n'enlève pas son chapeau, ne remercie pas, ne plie pas le genou, bref même de l'avis des autres noirs qui eux font ce que l'on attend d'eux c'est à dire endurer et survivre.
L'intrigue est on ne peut plus simple mais elle est magnifiée par le talent de Faulkner et comme moi je pense vous serez admiratif du retournement qui se produit entre la première scène, celle du sauvetage de Charlie Mollison et la scène finale.

Dès le début on se perd dans ses digressions, ses parenthèses, ses incises. On suit le monologue intérieur de Charlie, fil rouge du roman, son sentiment de culpabilité, son besoin de payer sa dette, il est intelligent et fier mais sait déjà que les blancs, les petits fermiers autour de lui, se font une autre idée de la justice et du droit et Gavin Stevens son oncle juge et attorney n'est pas exempt des mêmes préjugés.
Si vous aimez Virginia Woolf vous êtes déjà initié au flux de conscience, Faulkner est dans le même registre avec une dureté beaucoup plus prégnante et une permanence parfois déroutante. Les retours en arrière ne sont pas signalés alors on se perd parfois en route mais un coup de rétroviseur et l'on retrouve le bon chemin.

Ce roman initiatique splendide que Faulkner écrit à la veille d'être couronné par le Nobel est une bonne façon d'entrer dans son univers pas toujours simple d'accès, beaucoup plus facilement que ses grands romans qui peuvent décourager plus d'un lecteur.
Lien : http://asautsetagambades.hau..
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L'Intrus, William Faulkner, Folio, trad. R.N. Raimbault revu par M. Gresset

Relire Faulkner. L'esprit du temps en France, avec ses affres, ses exaspérations, ses certitudes et ses polémiques y invitent.

Faulkner, c'est évidemment le grand écrivain du Sud des Etats-Unis, le Sud de l'esclavage, des confédérés, de la ségrégation. L'Intrus, c'est Lucas Beauchamp, un fermier noir qui a un peu de sang blanc dans les veines, qui se laisse surprendre, une arme à la main, devant le cadavre d'un jeune bûcheron blanc, tué d'une balle dans le dos, se laisse arrêter sans dire un mot, tant il est convaincu que chacun, les Blancs et les Noirs savent à quoi s'en tenir, et qui se sait promis au lynchage, une fois la victime enterrée. Pour l'heure, en cellule dans le poste de police du shérif, il peut recevoir des visites, refuse l'aide d'un avocat mais demande à un jeune Blanc, qu'il a sauvé jadis de la noyade, d'aller vérifier par quel type d'arme la victime a été tuée. Charles, seize ans, un Blanc ordinaire, très « sudiste », un compagnon noir de son âge et une vieille fille, Miss Habersham qui avait été élevée au sein par une esclave, mère de celle qui allait devenir l'épouse de le l'accusé, partent à la nuit déterrer le corps de la victime.

La tension du livre, c'est cette course de vitesse entre cette aberrante initiative (profaner la tombe d'un Blanc pour innocenter un Noir) et le lynchage annoncé.

Tension que décuple le style si particulier de Faulkner, fait de digressions, de monologues intérieurs, de parenthèses, de parenthèses dans la parenthèse, de flou entretenu sur l'identité du locuteur. Il faut, en le lisant, parfois s'y prendre à plusieurs reprises pour comprendre ou vérifier qu'on a bien compris de qui il est question, qui parle ou qui songe. C'est terriblement irritant, on croit que cela nuit à la lecture, que cela nous ralentit, et c'est tout le contraire : on s'y enfonce comme dans sables mouvants, on s'y ensevelit, puis on respire à nouveau, un peu rasséréné, pas pour très longtemps. Dans Faulkner, on avance pas à pas, comme à l'aveugle, les bras tendus devant soi, de peur de trébucher. Et cette crainte que distille le style crée un inouï plaisir de lecture, terriblement addictif. Surtout quand la tension narrative est à son comble.

Son propos, bien sûr, c'est le Sud de la ségrégation. le Sud quoi.... Les Noirs du comté que l'on ne voit plus – qui disparaissent littéralement- quand l'un d'eux est promis au lynchage tant ils redoutent les dégâts collatéraux, les débordements de haine et de racisme de la foule. Les Blancs qui s'apprêtent au lynchage comme à des préparatifs de grande fête de village. Les Blancs qui ne supportent pas qu'un «  nègre ne se comporte pas comme un nègre », qui pensent que les Noirs puent «  sans jamais une seule fois réfléchir ni examiner si, par hasard, cette odeur n'était pas en réalité, non pas celle d'une race, non pas même positivement celle de la pauvreté, mais peut-être celle d'une condition : une idée : une croyance : une acceptation passive par eux-mêmes de l'idée que, par le fait d'être des Noirs, ils n'étaient pas censés avoir le goût de se laver convenablement ni souvent et de prendre fréquemment des bains, et que, en réalité, on devait quelque peu préférer qu'ils ne le fissent pas. »

Un Sud de la ségrégation et du racisme décrit avec une grande lucidité, mais, au fond, sans condamnation. C'est là le tour de passe-passe de Faulkner. Faulkner, dont une grande partie de l'oeuvre nous dit que l'esclavage fut pour le Sud une damnation, nous dit aussi que le Sud doit seul se rédempter. Sans l'aide de quiconque et en tout cas pas celle du Nord. Avec ses seules forces, les forces d'une nation «  homogène », celle d'un Sud flétri par l'esclavage, où Blancs et Noirs, à le suivre, auraient eu sinon la même part du moins partagé un même destin, un Sud qui souhaite défendre «  le privilège de se libérer nous-mêmes » .

Edouard Glissant, le poète antillais, grand admirateur de l'auteur, l 'écrit ainsi dans un merveilleux livre (« Faulkner, Mississi, Folio essais) : «  Tout se fait comme si pour lui la tare de l'esclavage était une souffrance morale, disons de l'Etre, une déchéance indélébile, beaucoup plus folle à porter que la souffrance physique de l'oppression et de la misère ».

Au fond, pour Faulkner le Blanc esclavagiste est plus à plaindre que l'esclave noir. La damnation poursuit le premier ; la victime, elle, en est épargnée. « L'Intrus », son roman, ne dit pas autre chose.

L'Intrus est paru en 1948. Ce livre, sans doute courageux (les lynchages cesseront dans le Sud à la fin des années 40, mais on en compte encore en 1955 au Mississippi  et la ségrégation persistera, en doit, jusqu'en 1964  et en fait jusqu'à la fin des années 60) est cependant tout sauf un manifeste anti-raciste comme on aimerait qu'il le fût. Faulkner donne, sans doute sincèrement, des gages à L Histoire qui se fait, mais reste fidèle à son Sud profond, comme un Albert Camus embarrassé pendant la guerre d'Algérie.

Un immense livre, très éclairant pour quelques débats de notre temps. Dont on peut ne pas partager la vision. Mais ce déchirement d'une conscience inquiète, entre dénonciation du crime et fidélité à la terre où il fut perpétré, politiquement insupportable, est humainement bouleversant. Et littérairement, très puissant.
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Je continue à enrichir ma culture de grands classiques. Faulkner, une référence, pour la littérature américaine. Un thème de référence aussi : le racisme, la ségrégation des noirs aux États-Unis.

Il me faut du temps pour entrer, non pas dans l'histoire, mais dans le livre avec son style si particulier. Je dois m'y reprendre à deux fois. Au bout de quelques pages, je n'ai toujours pas saisi la place du narrateur et surtout qui est le personnage principal. Je recommence, en me concentrant un peu et je comprends. La suite sera du même acabit : il faut de la concentration pour ce livre exigeant, entre autres dans ses tournures de phrases aux nombreux apartés, une page et demi une fois pour finir une phrase (j'ai vérifié avec une phrase qui se finit par « et il l'ouvrit » et j'ai cherché quoi, qu'est-ce qu'il ouvrit ?… une porte dont il était question une page et demi avant donc !)

Mais c'est un livre qui vaut la peine, pour son atmosphère plus que pour l'intrigue ; d'ailleurs la fin n'est pas loin de m'échapper déjà, tandis que l'ambiance, elle, restera ancrée longtemps encore.

Une expérience à renouveler à l'occasion.
Au suivant.

Lien : https://chargedame.wordpress..
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Ecrit en 1948 en trois mois, conçu par l'auteur comme un roman policier, l'Intrus fait un certain bruit à sa sortie à cause de la question raciale qu'il aborde de façon beaucoup plus directe que dans la plupart de ses autres livres.
 
Lucas Beauchamps est supposé d'avoir tué un Blanc. Il est enfermé dans la prison local, pendant que les habitants s'agitent, et qu'un lynchage s'annonce. Mais Lucas trouvera une aide inattendue chez deux adolescents et une vieille fille...
 
Quels sont finalement les ingrédients qui permettent qu'un livre soit réussi ? le style, l'intrigue, les thèmes abordés par l'auteur ou autre chose de beaucoup plus difficile à définir? le style de ce roman est indéniablement faulknérien, les thèmes abordés les mêmes que dans la plupart de ses autres romans, l'intrigue bien plus consistante que dans beaucoup de ses autres récits. Et pourtant tout cela m'a donné l'impression de tourner un peu à vide, la magie ne prend pas, c'est comme une sorte d'exercice de style brillant mais non pas essentiel. Et le pire c'est que je ne suis pas vraiment capable de dire pourquoi ce roman là je n'y ai pas vraiment trouvé de l'intérêt alors que j'ai tellement aimé les autres livres de Faulkner.
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Tous les quatre s'engagèrent sur ce qui était moins qu'une allée, car la surface en était également de terre, mais pourtant plus qu'un sentier, et dont la bande, laissée par les pas, se déroulait avec la rectitude d'un fil à plomb entre deux bordures de boîte à conserves, de bouteilles vides, de tessons de porcelaine et de faïence enfoncés dans le sol, jusqu'aux marches sans peinture et à la galerie sans peinture, dont le bord était garni d'autres boîtes à conserves, mais plus grandes - des boîtes vides de cinq kilos qui avaient jadis contenu de la mélasse ou peut-être de la peinture, des seaux hors d'usage, à eau ou à lait, un bidon de vingt-cinq litres pour le pétrole, dont on avait découpé et enlevé le dessus, et la moitié de ce qui avait été, autrefois, dans la cuisine de quelqu'un (d'Edmonds sans doute) un réservoir à eau chaude, coupé en deux dans le sens de la longueur comme une banane - où des fleurs avaient poussé l'été d'avant et d'où pendaient encore lamentablement les tiges mortes et les vrilles desséchées et fragiles, et derrière tout cela, la maison elle-même, grise et décolorée, non pas tant exempte de peinture qu'indépendante et irréductiblement rebelle à la peinture, de sorte qu'elle n'était pas l'unique prolongation possible de ce chemin rébarbatif et mal entretenu, mais aussi son couronnement, comme le sont, dans la colonne grecque, les feuilles d'acanthe sculptées du chapiteau.
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Et n'oublie tout de même pas ta mère, ce que, bien entendu, tu ne peux pas faire ; elle a déjà, depuis longtemps, veillé à cela. Souviens-toi seulement qu'on peut supporter n'importe quoi, accepter n'importe quel fait (il n'y a que les hommes qui escamotent les faits) pourvu qu'on n'ait pas besoin de les regarder en face ; qu'on peut l'assimiler en détournant la tête et en tendant la main derrière soi, comme le politicien accepte le pot-de-vin. Regarde-la, elle qui passera une longue vie heureuse et satisfaite sans jamais retrancher un iota à son refus de te pardonner d'être capable de boutonner toi-même ton pantalon.
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…de toutes les entreprises humaines, c’est le meurtre qui a le plus implacable besoin d’intimité, que l’homme ne reculera presque devant rien pour sauvegarder la solitude dans laquelle il évacue ou fait l’amour, mais qu’il ne reculera absolument devant rien, même pas devant l’homicide, pour garantir celle dans laquelle il prend une vie, bien qu’en ne faisant rien il puisse plus complètement et plus irrévocablement la détruire

Chapitre III page 76
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Il va faire jour dans un quart d'heure, et les gens ne se mettent pas à lyncher au petit jour. Ils peuvent en finir à ce moment-là s'ils ont eu un petit ennui ou de la malchance et se sont mis en retard. Mais ils ne commencent pas cela au jour, parce qu'ils seraient obligés de se voir mutuellement.
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et il se rappela que son oncle lui avait dit autrefois que ce n’étaient pas les palais de justice pas même les églises mais les prisons qui étaient les véritables archive de l'histoire d'un comté ou d'une commune, parce que non seulement étaient gravé sur leurs murs des initiales mystérieuses et oubliée,des mots et meme des phrases de défi et d'invective ,mais que les briques et les pierres elles meme contiennent non en solution mais en suspension , intacte,immuables, puissantes,indestructibles,les angoises les hontes et les peines qui torturèrent et peut etre brisèrent des coeurs depuis longtemps devenus une anonyme poussiere et tombés dans l'oubli
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De quel écrivain génial André Malraux parlait-il quand il a dit : « C'est l'intrusion de la tragédie grecque dans le roman policier » ?
« le Bruit et la fureur » de William Faulkner, c'est à lire en poche chez Folio.
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