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Maurice Edgar Coindreau (Autre)François Pitavy (Éditeur scientifique)
EAN : 9782070761944
364 pages
Gallimard (20/06/2001)
4.05/5   96 notes
Résumé :
C'est le roman de Faulkner où la souffrance atteint peut-être sa plus grande intensité : l'histoire tragique des deux amants est l'une des plus douloureuses qu'il ait écrites, et la mort de Charlotte Rittenmeyer, « le personnage féminin le plus déchirant de Faulkner », devient un récit poignant.
Le titre est tiré d'un psaume qui rappelle la captivité des Juifs à Babylone. Ce thème de la captivité, de la privation de liberté, littéral ou métaphorique, est cent... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Je commencerais par dire que, pour les livres de Faulkner, je ne peux pas être objectif. Cet auteur m'a tellement bluffé que j'ai un a priori favorable éternel à son égard et que je ne pense pas pouvoir être déçu par lui.

L'originalité de ce Faulkner réside dans les deux histoires entrecroisés, deux romans en un en quelque sorte. On ne peut s'empêcher forcément de tisser des parallèles entre elles, de chercher des passerelles, d'explorer les raisons qui les ont fait réunir, de traquer, d'espérer, de redouter qu'elles se rejoignent. Elles ont en commun, comme souvent chez Faulkner, une chronologie bouleversée, des allers retours destinés à perdre le lecteur, pour mieux le retrouver à une autre boucle du fleuve Mississippi. le lecteur ne peut qu'éprouver de l'empathie pour les personnages, car il est souvent aussi balloté qu'eux.

J'ai beaucoup pensé à Belle du Seigneur en lisant une des deux histoires, et je me demande du coup si Cohen avait lu Si je t'oublie Jerusalem et s'il l'a inspiré, ou si le rapprochement n'est que coincidence et fruit de mon esprit tordu.

En lisant ce Faulkner, je me suis aussi fait la réflexion que les personnages de l'auteur nous paraissent assez souvent proches de la folie, à la rupture... mais que ce serait sans doute le cas de la plupart des gens, si on pénétrait leur pensées secrètes et qu'on les suivait dans leur méandres les plus tarabiscotés, comme sait si bien le faire ce cher William. Peut-être même mes pensées ne serait-elles pas les plus exemptes de cette folie douce...

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Si je t'oublie, Jérusalem est une création littéraire de William Faulkner, écrivain riche, s'il en est, en inventivité formelle, dont l'originalité consiste en l'entrecroisement de deux récits ne semblant pas avoir de rapport entre eux, si ce n'est pour créer un habile contrepoint, propice à relancer l'intérêt d'une histoire lorsqu'elle parait sur le point de s'essouffler. Ainsi le corpus principal du livre, intitulé les Palmiers sauvages, est la narration, située en 1938, de la fuite en avant, assez chaotique et vouée dès le départ à l'échec, d'un couple adultère dans leur rejet des valeurs bourgeoises et mercantiles. A ce texte, vient s'intercaler un récit d'une ampleur plus modeste, intitulé Vieux père, traduction moins savoureuse du "Old man river" teinté de révérence, que donnaient les noirs américains à l'impétueux Mississippi; titre qui fut d'ailleurs celui d'une chanson immortalisant la crue mémorable de 1927. Et c'est dans le contexte de cette inondation terrible que se place cette histoire, narration des péripéties d'un bagnard réquisitionné, comme beaucoup de ses compagnons d'infortune, pour prêter assistance aux sinistrés, juchés, qui dans les arbres, qui sur les toits des maisons et des granges, et qui se retrouvera, fétu de paille ballotté par les flots, emporté bien loin, par la fureur du vénérable fleuve en crue.

Un livre de Faulkner se mérite, il requiert notre intelligence et notre attention, tant il triture à plaisir l'espace-temps, sa lecture n'en ai que plus gratifiante. C'est toujours avec la jubilation de celui qui se prépare à une longue et difficultueuse ascension, prometteuse d'une euphorie à la mesure de l'effort consenti et d'une exaltation à la vue du vaste panorama s'offrant à lui, que je me lance dans une de ses oeuvres.
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Deux histoires se croisent en chapitres alternés. D'abord celle de Charlotte Rittenmeyer qui par amour, ou plutôt par passion, quitte son mari, ses enfants et une vie plus que confortable pour un artiste fauché et une vie de misère. Par ailleurs, un forçat, au hasard d'une crue du Mississippi, se découvre sauveteur et héros mais n'a qu'un seul but, retrouver la routine de son pénitencier.

Je dois confesser que je n'ai rien aimé dans ce livre, ni sa construction, ni son style, ni ses personnages. Je n'ai rien ressenti durant ma lecture. Aucune des deux histoires, pourtant tragiques, ne m'a émue. J'ai trouvé le style lourd et emprunté. Je me suis ennuyée à mourir et j'ai terminé en lisant en diagonale. Mais après tout, qui suis-je pour critiquer William FAULKNER...?!
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Quatrième immersion dans l'univers Faulknerien...

Bien sûr, j'ai retrouvé dans "Si je t'oublie, Jérusalem" l'empreinte de l'auteur, notamment sous la forme de cette écriture si vivante qu'elle vous envoûte, vous imprègne des odeurs, des couleurs, de l'intensité dramatique du récit.

La propension de William Faulkner à bousculer la chronologie est légendaire. C'est pourquoi je n'ai pas été étonnée de le voir commencer son histoire par la fin, pour ensuite remonter le temps, et dérouler les événements menant à une conclusion que, par conséquent, nous connaissons d'emblée.
Du moins en ce qui concerne l'une des histoires... ah, oui, je ne vous ai pas dit : "Si je t'oublie, Jérusalem" est un roman dans lequel nous suivons alternativement deux histoires qui n'ont a priori aucun rapport l'une avec l'autre. Elles se déroulent d'ailleurs à une dizaine d'années d'intervalle, et aucun personnage commun ne les relie.
Et, à vrai dire, hormis le retour en arrière évoqué ci-dessous, la chronologie des deux intrigues est finalement plutôt linéaire.

La première histoire met en scène Charlotte Rittenmeyer et Harry Wilbourne, qui forment un couple adultérin. Ils viennent de s'installer à La Nouvelle Orléans, dans le bungalow miteux que leur loue un médecin, ce dernier habitant dans l'habitation voisine. Une nuit, il est réveillé par Harry qui a besoin d'aide. En effet, "sa femme saigne"... Voilà qui confirme les soupçons que le couple suspect avaient éveillé chez la femme du médecin propriétaire, qui, imbue de son omnisciente moralité, avait pressenti l'arrivée des ennuis...
Charlotte et Harry, depuis leur rencontre, et ce que l'on pourrait qualifier de "coup de foudre", courent éperdument après un absolu. Ils refusent toute concession au caractère pur, désintéressé de leur amour. Pour cela, ils préfèrent vivre dans le dénuement, plutôt que se soumettre à une routine qui serait fatale à leur relation. Ils préfèrent tout laisser derrière eux (Charlotte sa fille et son mari, Harry un travail lui procurant de confortable revenus) plutôt que de devenir les esclaves consentants d'une respectabilité susceptible de faire perdre à leur amour son caractère sacré, de le rendre vulgaire, ordinaire, avare.
Le comble, c'est qu'ils sont si obnubilés par cette quête d'absolu qu'ils en deviennent prisonniers. Elle finit par absorber toute leur énergie, mais ils l'assumeront jusqu'au bout, en partie grâce à la ferveur farouche de Charlotte, personnage remarquable et tragique.

Dix ans plus tôt, donc...
Nous suivons les détails de l'aventure d'un forçat incarcéré dans un pénitencier du Mississippi. Lors de la grande crue de 1927, ses camarades et lui sont réquisitionnés pour venir en aide à la population. Il se retrouve à dériver, perdu, sur une embarcation de fortune à bord de laquelle il cohabite avec une femme enceinte qu'il a secourue. Leur périple va durer de longs jours, rythmé par la présence envahissante, menaçante, presque surnaturelle, du fleuve libéré de ses entraves, entre les flots duquel les hommes ne sont plus que de pitoyables fétus de paille.
Le forçat, homme simple et endurant, ne pense qu'à regagner la réconfortante sécurité du pénitencier.

Certes, il n'y a pas de points communs entre ces deux récits, d'un point de vue de l'histoire, mais on y retrouve comme des échos qui s'y répondent, et qui donnent à l'ensemble du texte une forme d'homogénéité, de logique finalement évidente.
Il y a, en filigrane mais permanente, cette notion de liberté qui plane sur l'intrigue. le lecteur y est sans cesse amené à s'interroger sur le sens de cette liberté, sur les différentes formes par lesquelles elle -ou son absence- se manifestent... Autre récurrence, l'omniprésence de la nature, tour à tour hostile ou nourricière. Cette présence est d'autant plus palpable lors du périple du forçat : le Mississippi est un personnage à part entière de cette histoire. Mais elle est aussi tangible dans la partie qui voit évoluer le couple Rittenmeyer/Wilbourne. le bruissement du vent dans les palmiers, régulièrement évoqué (l'auteur a d'ailleurs sous-titré cette partie "Les palmiers sauvages"), le spectacle du lac qui borde le bungalow où s'installent Charlotte et Harry... à tout instant ce genre de détail nous donne le sentiment que l'environnement naturel est indissociable du drame qui se joue...

La dimension à la fois tragique et épique (lors des passages décrivant la navigation mouvementée du forçat) de "Si je t'oublie, Jérusalem" en fait un texte très fort. On y est emporté à la fois par la puissance de l'écriture, par la beauté de l'histoire d'amour entre Charlotte et Harry, bref, par tout le talent de William Faulkner, qui m'a une fois de plus convaincue de son génie !
Lien : https://bookin-ingannmic.blo..
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"Entre le chagrin et le néant je choisis le chagrin."

Dans ce roman magnifique -l'un de ses plus beaux- William Faulkner entrelace subtilement deux longues nouvelles qu'on pourrait penser indépendantes mais dont chacune se nourrit des échos qu'elle fait jaillir dans l'autre : The Wild Palms (Les Palmiers sauvages) et The Old Man (Vieux père).

The Wild Palms : Charlotte Rittenmeyer et Harry Wilbourne s'abandonnent à un stupéfiant coup de foudre : elle quitte mari, enfants et confort bourgeois pour le suivre, lui qui n'a rien encore et déserte ses études de médecine. Sacrifiant tout à leur amour fou, ils vivotent, comptant et recomptant compulsivement les quelques dollars qu'ils parviennent à gagner dans une Amérique en crise (nous sommes en 1936) afin de savoir combien de temps il leur reste à s'aimer, s'aimer encore et toujours, sans avoir ni trop faim, ni très froid. Mais l'amour, même à l'ombre des palmiers sauvages, n'est pas plus fort que la mort... surtout cet amour plus cérébral que physique, cette "idée de l'amour" qui ne laisse jamais entrer la joie dans ce couple bancal.

The Old Man : Dix ans plus tôt, en 1927, le Mississippi sort de son lit et recouvre 6 états. Un forçat, jeune et peu futé, est missionné pour sauver des victimes d'inondations. Dans un bayou, il récupère une femme enceinte réfugiée sur un arbre mais pour voir aussitôt son bateau dériver, emporté par le Vieux père Mississippi. S'ensuit une odyssée rustique pendant laquelle nos deux naufragés croiseront des mocassins et des crocodiles, des cajuns égrotants et un mascaret dantesque avant de retourner à la case prison.

If I Forget Thee, Jerusalem : Faulkner nous le serine, la vie, pas plus que le Mississippi, n'est un long fleuve tranquille. Dans ce roman, à la fois drame sidérant et farce épique, le lecteur est viscéralement malmené, passant du chaud au froid, du sec à l'humide, du rire aux larmes. On y inflige la vie (le forçat coupe le cordon ombilical du nouveau-né à l'aide du couvercle cranté d'une boîte de conserve), et on y offre la mort (Harry avorte maladroitement Charlotte pour éviter de voir leur amour corrompu par l'habitude : "Se conformer ou mourir").

Maniant une langue plus accessible, Faulkner parvient à dire l'indicible : la descente du grand fleuve est d'une puissance inégalée, la peur de la mort qui vient d'une crudité implacable.

Le romancier scrute ses propres plaies dans ce roman du flux et du reflux (les eaux se déchaînent puis se calment, le sang coule puis s'assèche) : plutôt que de se suicider pour un chagrin, il privilégie l'écriture, son bagne personnel, ses mines de sel. Ce sont d'ailleurs des portes de pénitencier qui se referment sur chacune des deux nouvelles.

Lire "Si je t'oublie, Jérusalem", c'est choisir, bien évidemment, le chagrin ! mais aussi, assurément, le principal sujet de ma joie...

"Comment chanterions-nous les cantiques de l'Éternel Sur une terre étrangère ? Si je t'oublie, Jérusalem, Que ma droite m'oublie ! Que ma langue s'attache à mon palais, Si je ne me souviens de toi, Si je ne fais de Jérusalem le principal sujet de ma joie !" (Psaume 137)
Lien : http://lavieerrante.over-blo..
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Citations et extraits (37) Voir plus Ajouter une citation
Elle nageait tous les matins, les trois costumes de bain toujours à leur place dans le placard. Après le petit déjeuner, il retournait sur la galerie et s'étendait sur le lit, et bientôt il entendait les pieds nus traverser la chambre, puis la galerie ; peut-être regardait-il parfois le corps chaque jour davantage et uniformément bronzé traverser la galerie. Puis il se rendormait (une heure à peine après s'être éveillé, une habitude qu'il prit dès la première semaine) pour se réveiller un peu plus tard, regarder dehors et la voir allongée sur l'appontement, à plat ventre ou sur le dos, les bras repliés sous la tête ou sur le visage ; parfois il restait là sans dormir, sans même penser, se contentant d'exister comme un fœtus dans un état de somnolence, passif et presque insensible dans le sein de la solitude et de la paix, et c'est ainsi qu'elle le trouvait à son retour, et alors il bougeait juste assez, quand elle s'arrêtait au bord du lit, pour effleurer de ses lèvres le flanc qui avait absorbé le soleil, pour goûter ce soleil absorbé.
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Ils nous a fallu longtemps, mais l'homme est plein de ressources et ses facultés d'imagination sont infinis, et ainsi nous avons réussi à nous débarrasser enfin de l'amour comme nous nous sommes débarrassés du Christ. Nous avons la T.S.F. pour remplacer la voix de Dieu, et au lieu d’économiser notre monnaie émotionnelle pendant des mois et des années afin de mériter une occasion de la dépenser tout entière en amour, nous pouvons maintenant la faire durer et en faire des petites pièces pour nous exciter devant les kiosques à journaux à chaque coin de rue, comme pour les morceaux de chewing-gum ou les tablettes de chocolat dans les distributeurs automatiques. Si Jésus revenait sur terre , il nous faudrait le crucifier bien vite pour nous défendre, pour justifier et préserver la civilisation que nous nous sommes efforcés de créer et de perfectionner à l'image de l'homme, pour laquelle pendant deux mille ans nous avons travaillé, souffert, hurlé et sacré de rage et d'impuissance à l'heure de notre mort; si Vénus revenait, ce serait sous les traits d'un pouilleux dans les pissotières du métro la main pleine de cartes postales obscènes...
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Tu te rappelles : le précipice, le noir précipice ; toute l’humanité avant vous y est passée et a survécu et toute l’humanité après vous en fera autant, mais pour vous cela ne signifie rien parce qu’on ne peut pas vous prévenir, vous dire ce qu’il faudrait faire pour survivre. C’est la solitude, tu comprends. Il faut faire cela dans la solitude et la quantité de solitude que l’on peut supporter sans mourir a des limites, comme l’électricité. Et pendant cette seconde ou deux on sera complètement seul, non pas auparavant tu étais ni après coup tu n’es pas, parce qu’alors on n’est jamais seul ; dans les deux cas on est en sûreté et en compagnie dans un anonymat multiple et inextricable : dans l’un, poussière sortie de la poussière ; dans l’autre, du grouillement de vers au grouillement de vers. Mais c’est maintenant qu’on va être seul, il le faut, on le sait, il faut que cela soit, ainsi soit-il ; on amène la bête que l’on a montée toute sa vie, la vieille rosse familière et bien dressée, jusqu’au bord du précipice…

(p. 158)
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« — Ainsi, ce n’est pas en moi que tu crois, que tu as confiance, c’est en l’amour. » Elle le regarda. « Je ne dis pas moi seulement, mais n’importe quel homme.
— Oui, c’est en l’amour. On dit que l’amour entre deux êtres meurt. Ce n’est pas vrai, il ne meurt pas. Tout simplement il vous quitte, il s’en va, si on n’est pas assez bon, si on n’est pas assez digne de lui. Il ne meurt pas ; ce sont les gens qui meurent. C’est comme la mer. Si on n’est pas bon, si on commence à y sentir mauvais, elle vous dégueule et vous rejette quelque part pour mourir. On meurt de toute façon, mais je préférerais disparaître noyée en mer plutôt que d’être rejetée sur quelque plage déserte pour m’y dessécher au soleil, y devenir une petite tache puante et anonyme avec juste un "Cela a été" en guise d’épitaphe. »

(p. 104)
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Dans l’après-midi la pluie recommença, lumineux rideau d’argent qui arriva en grondant de nulle part avant même que le soleil fût caché, galopant sans but comme un poulain échappé, pour revenir une demi-heure plus tard en grondant sur ses traces fumantes, lumineux et inoffensif. Mais quand, peu après la tombée de la nuit, on ramena Wilbourne dans sa cellule, le ciel, ineffable et limpide par-delà les dernières lueurs vertes du crépuscule, dessinait une arche au-dessus de l’étoile du Soir, et le palmier murmurait à peine devant les barreaux de la fenêtre, les barreaux encore frais sous ses mains bien que depuis longtemps l’eau, la pluie se fût évaporée.

(p. 334-335)
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« le Bruit et la fureur » de William Faulkner, c'est à lire en poche chez Folio.
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