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EAN : 9791026229407
183 pages
Librinova (11/02/2019)
4.09/5   27 notes
Résumé :
Pierre Faupoint est poète et romancier. Je fus un mauvais homme est son premier roman, thriller psychologique en partie autobiographique...

Depuis mai 2021, Je fus un mauvais homme est disponible sous format broché, dans une version légèrement augmentée (25 pages de plus).

Ismaël a tout juste 18 ans lorsqu’il est condamné pour trafic de stupéfiants. À sa sortie de prison, à défaut de pouvoir se venger sur ceux qui l’ont condamné, il dé... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (27) Voir plus Ajouter une critique
4,09

sur 27 notes
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Je remercie Pierre Faupoint pour l'envoi, en service presse, de Je fus un mauvais homme.
Ismaël a tout juste 18 ans lorsqu'il est condamné pour trafic de stupéfiants. À sa sortie de prison, à défaut de pouvoir se venger sur ceux qui l'ont condamné, il déverse sa haine sur la gent féminine.
En 2005, il commet l'irréparable et le double meurtre sanguinaire dont il est l'auteur fait la une des journaux : quelles sont les raisons qui ont poussé L'assassin poétique à recueillir une enfant ? Où se trouve la petite Lélia ?
Quelques années plus tard, il rencontre Nahima, est enfin heureux mais il tombe de haut quand celle-ci le quitte sans un mot, et donc... il reprend ses massacres…
Parviendra-t-il à échapper aux mains de la police et à garantir l'éducation de sa fille ?
Je fus un mauvais homme est un thriller psychologique extrêmement bien ficelé.
En lisant le résumé, je ne pensais pas un seul instant m'attacher au personnage d'Ismaël.
Et pourtant, j'ai au fil des pages réussi à apprécier cet homme complexe, qui va aimer sa "fille" Lélia. Il tue, il n'est pas forcément tout net dans sa tête toutefois il peut aimer, sincèrement, une enfant. Je l'ai parfois trouvé touchant cet homme sans pitié ou presque, du moins en apparence.
J'ai également beaucoup apprécié le personnage de Lélia, elle apporte une touche de fraîcheur dans ce roman assez sombre.
L'histoire est très bien conçue, l y a beaucoup de rythme et tout se tient de la première à la dernière page.
L'écriture de l'auteur fait mouche.
Je suis heureuse de la découverte et c'est avec plaisir que je mets quatre étoiles et demie à Je fus un mauvais homme, que je vous recommande chaudement si vous aimez les thrillers psychologiques.
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Ismaël, héros de ce roman, est un mauvais homme. Incarcéré pour usage de drogue, il sera par la suite gouverné par la vengeance. Vengeance qui ciblera d'abord les femmes, puis qui deviendra meurtrière. Même la paternité ne le sauvera pas de son destin.
J'avoue avoir été déroutée par ce livre. D'abord la forme, un langage très soutenu, avec emplois de nombreux termes désuets que j'ai trouvée en décalage avec ce qui est raconté. Cette écriture a ralenti le rythme de ma lecture, ce qui est dommageable dans le cas d'un roman à suspense.
Sur le fond, ensuite, j'ai regretté de ne pas mieux comprendre la descente aux enfers du personnage. le livre débute avec le récit de son arrestation, il n'y a aucune indication sur qui il est, comment il a vécu jusqu'à ce moment. Il passe 85 jours en prison, et il en ressort en en voulant à la terre entière : peu d'explications sur cette évolution. de la même façon, il passe ensuite de mauvais traitements plus psychologiques que physiques envers des femmes à des crimes cruels, torturant sans état d'âme ses victimes. Là encore une évolution peu expliquée.
J'ai mieux compris la suite du roman : comment sauvé par l'amour d'un enfant et celui d'une femme, il parvient pendant quelques années à étouffer cette folie, qui malheureusement le reprendra au départ sans explication de la femme qu'il aime. J'y ai trouvé de belles pages sur la tendresse et l'amour paternel.
La fin est surprenante et est peut-être la clé des questions que je me suis posée tout au long de ma lecture:
Je remercie l'auteur pour sa confiance : une lecture qui ne m'a pas complètement convaincue mais qui ne laisse pas indifférent. Un auteur à suivre
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Après , Les écervelés un roman dystopique intrigant , nous interrogeant sur l'avenir de l'humanité . Pierre Faupoint m'a suggéré de lire un nouveau genre littéraire avec Je fus un mauvais homme , un thriller psychologique.
Par un beau matin en 2000, le réveil d'Ismaël est glacial . Les gendarmes l'accusent de trafics de stupéfiants . A 18 ans , il se retrouve derrière les barreaux .
Quelques mois plus tard , Ismaël sort de prison avec une perte de son identité . Addict à l'absinthe , l'opium et aux filles , il estime que sa condamnation est illégitime par rapport aux autres dealers .
A Paris , Ismaël se trouve un piteux domicile , un travail décent , et décide de traquer les femmes .Dans son esprit , un terrible plan de vengeance se trame envers la gent féminine . Ismaël est un homme déjanté , le traumatisme causé par sa détention a conduit à une haine inexpliquable . Ces réflexions alternent entre raison et folie .
Il rencontre Mathilde , une junkie. Une relation amoureuse débute entre eux qui contredira ses objectifs un certain temps . Hallucinogènes , drogue et alcool seront leur principale occupation pendant les interminables soirées festives entre amis. Nous accompagnons un couple aux habitudes délirantes. Des conflits composés de jalousie et de trahison aboutiront à la séparation.
En conséquence, les terribles pensées d'Ismaël refont surface. Cathy et Carolyn seront les victimes de son déséquilibre . Un couple de dealers seront les cibles de son ignominie . Il y a du sang partout, pas de culpabilité ni de regret. Les descriptions détaillées faites par l'auteur me rappellent des films d'horreur dans lesquels les scènes des crimes sont terrifiantes .
L'apparition d'une adorable petite fille éveillera un sentiment de paternité, un sentiment de protection. Ismaël emmène Lélia et sa chienne à Gaillon. Une tendre relation s'établit entre eux partagés de complicité . Lélia grandit au côté d'un père aimant . Sa présence sommeille les démons ancrés en lui.
Une nouvelle rencontre au nom de Nahima aurait pu lui faire oublier son aversion envers les femmes s'il n'y avait pas eu une violente rupture… le cycle infernal recommence d'une manière encore plus violente . Les assassinats se perpétuent laissant les policiers , les enquêteurs découvrirent des cadavres dépecés . Les témoignages , les indices légers seront tout de même une aide pour découvrir le coupable. Un auteur qui signe ces crimes par des poèmes , des alexandrins . Ce n'est pas singulier .
Je fus un mauvais homme se déploie à nous retranscrire la noirceur de l'âme de l'homme dans une atmosphère sombre et macabre. Ismaël deviendra un tueur en série sans repentance . Des femmes , mais aussi des hommes seront victimes de son imagination démoniaque. Ismaël est un meurtrier en cavale qui entraîne sa fille , témoin de ses actes morbides . A cet instant , devenu incontrôlable en la présence de Lélia , leur relation devient ambigui , poussant à l'extrême des aveux douloureux concernant le passé.
Pierre Faupoint nous offre un roman à suspense haletant qui débute en 2000 et se termine en 1999. Dans ce livre , le niveau de peur et d'angoisses augmentent au fur et à mesure . Mes interrogations sur le personnage restent en suspens un bon moment . Il est détestable sous tout rapport , ambivalent comme dissocié ou possédé , il tue froidement , il y a anguille sous roche quelque part .
L'auteur nous tient en haleine jusqu'au terme d'une fin surprenante grâce à une plume fluide .
Un bon Thriller psychologique à lire si vous êtes un fervent lecteur de ce genre de lecture .

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Autant dire que l'auteur sait nous appâter avec son résumé très attirant et alléchant. Moi qui adore les personnages torturés et aux pulsions dévastatrices, je ne pouvais qu'être impatiente de rencontrer Ismaël et de le suivre dans son quotidien semé d'embûches et de sombres secrets. Ayant un passif lourd et sombre, il se construit à travers la violence et la haine, jusqu'au soir où il commettra l'acte qui va transformer sa vie à jamais...

Après un double meurtre sanglant, voilà qu'il décide sur un coup de tête de prendre sous son aile une petite fille. Aussi incroyable que cela puisse paraître, Ismaël va alors prendre le rôle de père pour cette petite et décidera qu'il fera tout pour elle et pour qu'elle ait une belle vie. Entre lourds secrets et découverte d'une vie à laquelle il ne s'attendait pas, nous allons suivre son quotidien aux côtés de Lélia. Entre bonheur et désillusion, son âme tourmentée réussira-t-elle, enfin, à trouver le repos et le bonheur?

J'ai adoré le personnage d'Ismaël malgré son caractère particulier et ses pulsions parfois troublantes. Il est un personnage qui essaie comme il peut d'avancer sur son chemin de vie et de ne pas sombrer, mais cela s'avère compliqué car il est atteint au plus profond de sa chair. L'auteur réussit à le rendre sympathique et proche de nous malgré les horreurs dont il peut faire preuve. J'ai beaucoup aimé la façon dont il développe sa personnalité, même si j'aurais aimé plonger encore plus dans ses pensées pour suivre davantage ses analyses et son ressenti.

La relation qu'il a avec Lélia m'a beaucoup touchée, même si cette dernière m'a un peu déroutée par ses réactions à certains moments. Elle est surprenante sur bien des aspects cette jeune fille. C'est un duo attachant et détonant qui nous est offert et nous éprouvons une réelle sympathie pour eux, ainsi qu'une inquiétude non feinte face à ce qu'ils vivent, surtout que la plume de l'auteur nous plonge totalement dans leur quotidien.

Si je dois soulever un petit bémol, je n'ai pas vraiment compris l'utilité de l'épilogue. Alors oui c'est une excellente idée qu'a eue l'auteur de nous proposer un tel retournement, mais je dois dire que je suis un peu restée coite devant ce final qui est totalement imprévisible et presque dommage vu le fil rouge très intéressant qui nous était proposé. J'aurais préféré qu'il s'arrête simplement à la fin du dernier chapitre qui aurait clôt, du moins à mon goût, parfaitement bien son histoire. Toutefois, cette remarque reste totalement subjective et d'autres trouveront probablement que cela était une belle conclusion.

En bref, j'ai passé un excellent moment aux cotés d'Ismaël, un personnage hors du commun et à la vie tumultueuse.
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J'aime sortir de ma zone de confort et de temps en temps me plonger dans des lectures plus difficiles, plus dures, vraiment très noires... Avec ce Je fus un mauvais homme, inutile de vous dire que j'ai eu ma dose... Whaou j'ai pris une claque monumentale. Mon petit coeur sensible, pourtant bien accroché en a pris un coup, je ne peux vous cacher que j'en ai même fait d'horribles cauchemars peuplés d'hommes horribles capables des pires tortures...

C'est un roman qui ne ressemble à aucun autre, un roman unique oui...et inoubliable, qui laisse une empreinte en nous à jamais.
Je vous le conseille sans hésiter pour une lecture chic et choc !
Chic car la plume est parfaite, incisive et tranchante comme une lame de rasoir, d'une finesse rare, peuplée de mots choisis avec soin et toujours placés pile là où on les attend ; une prose sublime à la limite de la poésie, qui nous embarque et nous transperce.
Certaines scènes, aussi cruelles qu'ignobles sont tellement contées avec détails et précision qu'il est alors impossible de ne pas les imaginer tel un film se déroulant sous nos yeux, avec un voyeurisme certain... Et alors pourtant proche d'un certain écoeurement, on ne peut tout de même pas s'empêcher de continuer et de tourner les pages les unes après les autres, saisi d'une frénésie contradictoire.
Et choc, choc car il est carrément bluffant, porté par un réalisme détonnant, dans l'histoire et son déroulement, dans la psychologie fine et travaillé du personnage principal, cet homme aussi barbare soit-il qui renferme aussi sa part d'humanité et cet amour paternel hors du commun pour cette fille qui n'était pourtant pas la sienne mais qu'il va aimer de tout son soûl.
On suit alors son existence, son évolution avec une curiosité presque malsaine, on s'interroge, on s'insurge mais... on l'excuserait presque plus qu'on ne l'accuserait. C'est dire si l'auteur maîtrise son sujet et la manipulation du lecteur. Il présente l'archétype de l'antihéros par excellence, avec brio.
Il y a un travail immense sur le tueur en série, sur l'âme humaine et ses troubles instinctifs et primitifs, sur les pulsions meurtrières, la puissance du Mal le plus abject, j'ai été transportée au coeur de cet univers sombre et si bien décrit.

Chapeau à l'auteur, il y avait longtemps qu'un roman aussi noir et réussi n'avait pas croisé mon chemin...
Âme sensible s'abstenir et pour les autres je vous souhaite une bonne rencontre (ou pas !) avec celui... qui fut un mauvais homme.
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Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
« Il y avait autant d'objets crasseux dans cette pièce que dans le vestibule.
En avançant encore, des remugles d'urine, qui s'exhalaient de la banquette, heurtèrent mon odorat. Je marquai un temps d'arrêt mais Franck sembla si saoul qu'il n'entendait rien. Je n'étais pourtant qu'à un mètre de lui. Je m'emparai d'abord de la lampe à souder et, malgré le feulement dans l'air, la forme humaine ne réagit toujours pas. Puis, je me saisis des cisailles crocodiles pour chauffer l'intérieur des lames bordées de pointes. La flamme souleva quelque boucan mais l'homme ne se réveilla pas davantage. Mais, au moment même où je me penchai au-dessus de lui il rouvrit les yeux, comme mû par un vain sursaut de vie. Alors je refermai d'un bruit sec les deux lames acérées sur sa verge flasque ! Sous le coup de la douleur, Franck hurla à s'en décrocher la mâchoire. Et aussitôt son cerveau se déconnecta, ses yeux roulèrent sur eux-mêmes et sa tête se plia sur le côté. Il perdit connaissance pendant que du sang, par flots ininterrompus, s'enfuyait de ses parties génitales. Pour accentuer l'hémorragie artérielle, je tirai de toutes mes forces sur les cisailles crocodiles et son sexe, déjà mort, fut projeté contre la télévision éteinte. Un ultime cri, sans âme, sans espoir, sortit de sa pouacre bouche et, en moins de cinq minutes, la vélocité de mes gestes, ajoutée à la débilité de sa santé physique, lui furent fatales.
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Puis, j'ouvris la porte. Un air glacial pénétra en même temps que la vieille femme. « Entrez ! » l'invitai-je pour abréger cette attente. Sa silhouette s'étira dans le grincement béât de la porte déployée. Quand elle me remarqua derrière elle, il était bien trop tard. Je l'empoignai par le cou pour la faire basculer sur moi et plongeai le couteau dans son cœur. L'épaisse lame lui ôta la vie en un éclair. La pauvre femme s'affala comme un bibelot poussiéreux près du corps supplicié d'Olivier. Plus aucun souffle n'émanait de sa bouche édentée. Seule une larme avait pris forme sur l'une de ses joues fripées. Soquettes l'aspira, d'un rapide coup de langue.
Mais, pour ma part, j'étais déjà dans l'après-carnage. Je savais devoir penser à notre fuite. Vite. Très vite.
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Dès que j'eus fermé la porte à clé, je me métamorphosai. Mes mouvements étaient mécaniques, mes sensations et mon âme en surchauffe.
Alors je passai ma combinaison en polypropylène. Lorsque je protégeai mon visage du masque en élastomère, des picotements de plaisir envahirent la peau de mes joues. Après que j'eus enfilé mes gants anti-coupures, quelques-uns de mes organes semblèrent exploser au fond de moi. Je ressentis la force harmonieuse de ce cataclysme avec la dimension d'un ouragan. Enfin, avant de rejoindre mon hôte dans la pièce au piano à queue, je retirai une poire d'étouffement de mon havresac...
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85 jours. Je resterais reclus 85 jours comme un chien. Alors que certains de mes collègues, bien plus concernés que moi par le trafic de stupéfiants, bénéficièrent de leur levée d’écrous les uns après les autres, le juge d’instruction souhaitait me tenir sous sa coupe. Il mit en exergue, pour me maintenir aussi longtemps captif, que je connivais aux actes suspects d’une famille connue de la région. Mais je n’étais qu’un jeune adulte, paumé, qui appréciait la compagnie des filles, et celles, de temps à autres, de l’absinthe et de l’opium.
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Derrière le comptoir de la cuisine, je n’en menais pas large. Je voyais bien que Leila avait du mal à me croire sur parole. Grâce à la relation surnaturelle qu’elles avaient toujours entretenue entre elles, Leila et Soquettes étaient comme deux sœurs jumelles. Et je n’aurais pas été surpris que la seconde eût dévoilé à la première la vérité sur notre voyage en voiture ! J’en étais là de mes pensées quand je m’aperçus que le journal télévisé de 19 heures accaparait toute l’attention de Leila.
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