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EAN : 9782213008981
678 pages
Fayard (03/09/1980)
4.31/5   74 notes
Résumé :
L'auteur de Philippe le Bel s'attache aujourd'hui à ce long siècle qui suivit la mort des derniers Capétiens. Mais fallait-il écrire l'histoire d'une guerre ? Jean Favier montre que ce conflit n'est pas seulement phénomène en soi, il exprime les mouvements profonds qui animent la société médiévale : par-delà les batailles - où il arrive que le sort d'un royaume se joue en quelques quarts d'heure -, la guerre devient facteur déterminant des infléchissements de l'hist... >Voir plus
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Qui mieux que Jean Favier, longtemps aux commandes des Archives de France, pouvait nous donner cette Guerre de Cent Ans (1337-1453), sujet qui n'avait pas été traité avec la même ampleur de vue depuis des décennies ? Longtemps, ce fut Édouard Perroy qui fit autorité. Puis, en 1980, Fayard qui avait déjà publié le Philippe le Bel de Favier, combla les lecteurs passionnés par le Moyen Age avec ce nouvel ouvrage. La Guerre de Cent Ans de Favier n'est pas que le récit d'une guerre. Derrière ce conflit, qui a des racines lointaines et qui semble démarrer comme un simple conflit féodal entre un roi d'Angleterre qui prête hommage au roi de France pour ses possessions continentales de Guyenne et un roi de France trop heureux de voir un autre roi prêter un serment devant lui, il y a autre chose qui se joue, et cela conduira un siècle plus tard les deux pays à séparer nettement leurs destinées propres. Dans les troisième et quatrième décennies du XIVe siècle, les souverains d'Angleterre et de France n'étaient pas des rois ordinaires : le premier, Édouard III, parce que petit-fils de Philippe IV le Bel par sa mère, devenue épouse du roi d'Angleterre Édouard II, se permit de changer la donne et se promit de défier un jour ou l'autre le roi de France en titre ; le second, Philippe VI de Valois, parce qu'en 1328, la lignée des Capétiens directs s'était éteinte, avait accédé au trône de France alors qu'il n'était que le fils de l'un des frères de Philippe IV le Bel, et cette situation inédite pouvait justement faire naître les prétentions de deux autres personnages, Édouard III d'Angleterre et Charles le Mauvais roi de Navarre. le seul hic pour ces derniers était que la France exigeait de ses monarques qu'ils fussent en mesure de récupérer cet héritage non par la descendante féminine d'un roi mais seulement par voie masculine. Désormais, seule la solution armée permettait de régler ces différends ou tout au moins de bouleverser le jeu. Et, pour l'heure, c'était Édouard III qui avait le plus d'atouts dans sa manche. Il avait fait celui qui voulait empêcher les ateliers de tissage flamands de recevoir la laine des moutons anglais, matière première pour faire du drap et des vêtements. Il espérait ainsi entraîner les Flamands à se révolter contre leur duc, qui tenait pour le parti français, au motif que le roi d'Angleterre était mécontent du roi de France, comme ils l'étaient eux aussi. La combine marcha à merveille. Et ce n'est pas un hasard si le premier grand engagement du conflit, une bataille navale, eut lieu à L'Ecluse (Sluys), dans l'estuaire de l'Escaut, en 1340.

Cette défaite française sera suivie par bien d'autres : Crécy en 1346, où l'armée de Philippe VI fut humiliée, et Poitiers-Maupertuis en 1356, où le nouveau roi Valois, Jean II le Bon, fut fait prisonnier par le fils d'Edouard III, le Prince de Galles, appelé le Prince Noir. Un règne de sagesse sembla effacer tous ces désastres : Charles V, tirant les leçons des échecs de son grand-père et de son père, refusa d'engager le combat en terrain découvert avec les armées du roi d'Angleterre et de ses lieutenants et préféra, avec l'aide de son connétable breton Bertrand du Guesclin, reprendre ville après ville et château après château toutes les places que les Anglais avaient conquises ou qu'ils conservaient en France, à l'exception de Calais et de Bordeaux.

A la mort de Charles V, qui avait su aussi désamorcer un début d'insurrection bourgeoise dans la capitale avant même de monter sur le trône (révolte conduite par le prévôt des marchands, Étienne Marcel, qui voulait un contrôle rigoureux de l'emploi des fonds collectés par voie d'impôt pour que la royauté obtînt de meilleurs résultats sur le plan militaire que tout ce à quoi on avait pu assister), le royaume semblait pouvoir repartir d'un bon pied.
Mais le nouveau souverain, Charles VI, commit l'erreur d'inaugurer son règne en allant se battre contre les Flamands : ceux-ci conçurent contre les Français une haine qui n'allait pas s'éteindre de sitôt. Puis après de longues trêves avec les Anglais, l'arrivée d'un nouveau venu ambitieux, un membre de la famille des Lancastre, sur le trône d'Angleterre, connu sous le nom d'Henry V, nous valut la réouverture des hostilités et un nouveau désastre militaire à Azincourt (25 octobre 1415). Tout cela sur fond de querelle de plus en plus envenimée entre le duc d'Orléans, Louis, et le duc de Bourgogne, Jean Sans Peur, qui fit assassiner son rival en novembre 1407. Immédiatement, le comte d'Armagnac releva le gant au nom du duc lâchement abattu par une troupe de sicaires. Cette lutte acharnée se déroulait autour de la personne du roi Charles VI, qui avait par moments des accès de folie, et chacun, Armagnac ou Bourgogne jouait à etre son protecteur. le roi d'Angleterre s'était engouffré dans cette brèche pour battre les Français et leur imposer les dures conditions du traité de Troyes (1420) : le fils de Charles VI et d'Isabeau de Bavière, le Dauphin, était déshérité, Henry V épousait la fille du roi de France et il devait devenir le successeur de ce dernier à la mort de Charles VI. Henry V décéda peu avant Charles VI, mais cela n'empêcha pas Bedford, frère du défunt anglais, de gouverner en tant que régent, dans l'esprit du traité de Troyes, en attendant le couronnement et la majorité politique d'Henry VI, fils d'Henry V et de Catherine de France.

Et c'est alors que Jeanne la Pucelle vint secourir le dauphin Charles, qui vivait sur les bords de la Loire et de la Vienne, et qui se voyait menacé dans son royaume de Bourges par l'arrivée d'une armée anglaise sous les murs d'Orléans. Jeanne écarta cette menace en mai 1429 et mena Charles jusqu'au lieu de son sacre, Reims, où il fut couronné le 17 juillet de la même année.
C'est ensuite que les chemins de Jeanne et de Charles divergèrent : il voulait effacer une faute politique, le meurtre du duc de Bourgogne, Jean Sans Peur, sur le pont de Montereau, un événement survenu dix ans plus tôt et auquel il avait assisté, et il cherchait à se réconcilier avec le fils de Jean Sans Peur, Philippe le Bon. Jeanne ne comprenait rien à tout cela, elle voulait d'abord vaincre les Anglais et les Bourguignons, devenus provisoirement des alliés, et elle cherchait à leur reprendre Paris, tentative qui échoua en septembre 1429. Faite prisonnière par Jean de Luxembourg à Margny en mai 1430, alors qu'elle tentait de venir en aide à la ville de Compiègne que le duc de Bourgogne voulait assiéger, elle sera un peu plus tard livrée aux Anglais, et envoyée à Rouen, où ceux-ci avaient installé le centre de leur pouvoir en France, pour la faire juger par un tribunal ecclésiastique afin qu'elle fût condamnée comme hérétique et sorcière, elle qui se disait prophétesse et bénéficiaire de l'audition de voix célestes et qu'elle fût brulée sur un bûcher, ce qui lui arriva en mai 1431.

Charles VII trouva toutes les solutions pour tirer le royaume de la situation catastrophique dans laquelle il s'était trouvé : payante, une fois de mauvais conseillers comme La Trémoïlle écartés, sa stratégie de paix avec les Bourguignons conduisit au traite d'Arras en 1435, à la reprise de Paris en 1436 puis à la reconquête de la Normandie (reprise de Rouen en 1449, puis victoire de Formigny remportée par le peu aimé mais indispensable connétable breton Arthur de Richemont), et enfin à l'entrée en Aquitaine, à la reprise de Bordeaux et à la victoire décisive de Castillon en 1453, tout cela étant rendu possible par la création de forces militaires permanentes (au lieu de ne compter que sur les levées du ban seigneurial) et par une véritable reforme fiscale pérennisant les levées d'aides.
La guerre de Cent Ans était enfin achevée sur le plan militaire. Il fallut plus de temps pour récupérer Calais, qui pouvait toujours servir de tête de pont aux Anglais ou de point d'appui pour réembarquer s'ils tentaient de revenir. Mais, trop occupés par leurs affaires intérieures et la guerre fratricide des Deux Roses, qui opposa York et Lancastre, les espoirs de reprendre les hostilités sur le sol francais finirent par s'évanouir.
C'est tout cela que nous conta avec brio Jean Favier, disparu en août 2014.
François Sarindar, auteur de : Lawrence d'Arabie. Thomas Edward, cet inconnu (2010)
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La guerre de Cent Ans, c'est d'abord le chef d'oeuvre de Jean Favier, archiviste paléographe, docteur et agrégé d'histoire, professeur à la Sorbonne, puis directeur général des archives de France. Ce n'est pas rien.

Si Jean Favier est internationalement reconnu comme un historien éminent, c'est aussi parce qu'il a su faire sa part des innovations historiographiques toutes récentes, françaises et étrangères, autant qu'il a fait sa place à l'ancienne manière.

Son intérêt pour le temps long ne l'empêche pas de s'intéresser à l'horizon générationnel. Son souci de l'évènementiel ne lui fait pas perdre de vue les forces profondes. Il fait de l'histoire diplomatique mais aussi de l'histoire des relations internationales. Il est "historien-bataille" dans son intérêt pour la tactique et par la place importante qu'il apporte aux dits affrontements, mais il étudie aussi la stratégie et l'histoire des techniques. Loin de considérer une bataille ou le sacre d'un roi comme des "épiphénomènes", il s'intéresse pourtant de près à l'opinion publique, aux mentalités, à la démographie. Il insiste tout autant sur la complexité du système féodal que sur le prix des légumes et le montant des loyers.

Point important au vu du sujet, il donne toute sa vraie place, non seulement aux épidémies et aux "révolutions" parisiennes, mais remet aussi en perspective certaines idées reçues profondément ancrées, y compris chez les historiens, à propos de Jeanne d'Arc, de la construction de l'État et surtout de celle de la nation française.

Une fois ceci posé, et pour les moins fascinés par L Histoire avec un grand H, de France ou d'ailleurs, il n'en reste pas moins que ce livre est un véritable tourne-pages, extrêmement bien-écrit (excessivement, dirons ceux pour qui L Histoire doit être mal écrite pour être sérieuse et crédible), et on se prend au jeu, on lit cette guerre de Cent Ans comme un véritable roman à la Frank Herbert. Dune n'a certainement rien à lui envier...

Or le rôle premier de l'historien n'est-il pas de redonner au passé une substance et une vie qui nous le rend palpable, et qui sans trahison le rapproche de nous ?
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Un des hymnes à la joie dont Schopenhauer a le secret "aujourd'hui est mauvais, et chaque jour sera plus mauvais jusqu'à ce que le pire arrive" pourrait figurer au fronton de ce livre. La guerre de cent ans ou les quatre cavaliers de l'apocalypse.... Sans doute la période la plus noire de l'histoire de la France par la conjonction de calamités et de souffrance infligées à la population et leur durée, même si bien évidemment la France d'avant ce conflit et d'après était tout sauf un jardin d'Eden. Il n'est bien sur pas possible de résumer les événements savamment rapportés par l'auteur et dans un style très vivant. On rappellera qu'à l'origine il y a la catastrophe Aliénor d'Aquitaine et son patrimoine légué à la couronne d'Angleterre, cette crise de succession capétienne provoquée par l'orgueil irréfléchi de mâle des fils de Philippe le Bel, popularisé dans la saga des rois maudits. Dans ces événements il y a un parfum de théorie du chaos, là ce n'est pas l'aile du papillon qui déclenche la tempête mais le bruissement de robes d'épouses royale et princières enlevées qui entrainent la catastrophe...
Comme il est exposé dans ce livre eu égard aux us et coutumes de l'époque, la revendication d'Edouard III au trône de France n'était pas si infondée que cela. Ce qui est sur c'est que cette crise n'aurait pas pris cette dimension sans les querelles personnelles des "grands" du royaume de France. avides de pouvoir. On voit ainsi ai fil de ces décennies les nobles grands et petits, changer de camp, en permanence au gré des fortunes, des offres diverses.
On voit aussi les bourgeois et les populations urbaines, notamment à Paris en perpétuelle révolte, pratiquer la politique du pire pour des avantages corporatistes. Et dans ce contexte, on assiste à la passivité des souverains faibles d'esprit et de ressources, condamnés à louvoyer encore et encore dans des chemins tortueux à l'image d'un Charles VII. La figure de Charles V pourrait faire exception.
Plus qu'une guerre franco anglaise ce fut d'abord et avant tout une affaire franco-française, faut-il rappeler que l'université de Paris par exemple a condamné Jeanne d'Arc et a joué un rôle actif dans son triste sort ?
Sur le plan militaire alors qu'en théorie les forces étaient largement en faveur des Français, on assiste à une série de désastres où le destin d'un royaume se joiue en deux heures (Crécy, Poitiers...) par la conjonction d'incompétence et la suffisance des responsables de l'armée, de la légèreté des souverains.
Le lecteur aurait tort de voir le récit de ces événements affligeants comme une sorte de reportage dans le temps sur des moeurs d' australopithèques.
Avec cette avidité de pouvoir, de prestige, de richesse à tout prix, quitte à comploter, à trahir, en cette période actuelle de crise de civilisation majeure, le lecteur est en territoire très familier.
Ce livre mérite la note maxi par le travail monumental de synthèse de l'auteur qui rend accessible et compréhensible cette période et ses événements passablement alambiqués
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Cent ans ? de 1339 offensive anglaise et alliance anglo-flamande à 1453 bataille de Castillon cela fait plus et on peut encore élargir un peu.
Pour moi les héros de cette guerre étaient du Guesclin, Jeanne d'Arc. le méchant Cauchon, le planqué Charles VII.
J'ai découvert de nouveaux personnages comme le prince noir, Henri III, Jean le bon.
Et une révélation Charles VII : celui que je considérais comme le planqué, comme le sans coeur qui abandonne Jeanne et son fils Louis XI. Certes il fut planqué mais Jehanne est arrivée, un peu pressée car sa carrière ne fut qu'une étincelle et un grand feu de joie pour beaucoup de monde et pas seulement les anglais. Elle a réveillé le Charles qui sommeillait, l'a révélé a lui-même et en a fait pour moi le grand vainqueur de la guerre de cent ans.
Ce roi eut, entre autre, le génie de payer les soldats en temps de paix afin d'éviter qu'ils ne pillent le pays. Idée géniale s'il en faut.
Trois maux pour ce pauvre pays, ce pauvre peuple, comme dit Favier les 3 cavaliers de l'Apocalypse : guerre, faim et peste.
Les anglais ont gagné beaucoup de batailles Crécy, Poitiers, Azincourt grâce à la bêtise des chevaliers français qui se croyaient supérieurs et qui en fait l'étaient et à leur archers diaboliques, mais ils ont perdu la guerre dépassés par les débuts de l'artillerie dont Charles VII avait doté son armée et leur manque d'organisation et de gestion. Et pourquoi ne parle-t-on pas plus de Castillon appelé de nos jours « Castillon la bataille » qui a permis de bouter les anglois hors de France.
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Cet affrontement d'un siècle entre la France et l'Angleterre ( encore que ces dénominations soit sujet à caution) est d'un rare complexité par sa longueur , par les rebondissements et les péripéties, par l'entrelacement des allégeances féodales et des alliances circonstancielles . le grand historien qu'est Jean Favier s'efforce de l'éclairer mais aussi d'en montrer le substrat social , économique et civilisationnel. Remarquable travail ;
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Dans bien des villes du Nord, l'activité économique excitait encore une migration des populations rurales vers l'emploi urbain. En Languedoc, hors de Toulouse et de Montpellier, l'effondrement continuait. Les villes moyennes, comme Albi ou Nîmes, aussi bien que les gros bourgs des Cévennes et des Causses, avaient perdu la moitié de leur population en quelques mois et ne s'en remettaient pas. Pis encore, la situation allait s'aggravant. Les maisons vides seront plus nombreuses en 1450 qu'en 1350. Tout s'additionnait pour arriver à ce marasme. Les trois cavaliers de l'Apocalypse, la guerre, la famine et la peste ne faisaient que multiplier les crises en brochant sur un long terme fait de la stagnation des prix céréaliers, de la timidité des investissements, d'un attentisme que favorisaient l'éloignement politique du pouvoir et l'attrait exercé sur les dynamismes par la concentration à Paris des occasions de fortune offertes par le service du roi.
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Une guerre de Cent Ans, si tant est qu'on puisse voir dans cet affrontement de cinq ou six générations autre chose que le dernier acte d'une guerre de troi cent ans ouverte au temps de la belle duchesse Aliénor
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La fortification d'une ville,et la ruine d'un hameau on beau n'appartenir qu'à l'horizon limité,c'est l'horizon des hommes.La dévastation d'une récolte ou la décimation d'une armée ne sont peut-être que le fait d'un instant ,mais à voir dévaster on cesse de semer,et l'armée qui attend de se battre coûte aussi cher au pays que celle qui se fait tuer .Indispensable à l'historien lorsqu'il embrasse l'évolution des forces profondes , le long terme donne mal son échelle à l'histoire de ce qu'on vécu et ressenti les hommes;
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Charles VII en est réduit à lever un impôt sur le Languedoc pour assurer dans la Guyenne reconquise le vivre de ses anciens soldats. On les nourrit pour qu'ils ne pillent pas une région dont on sait le ralliement fragile. L'idée des compagnies d'ordonnance n'est pas loin de germer : payer les soldats en campagne pour qu'ils se battent et les payer entre les campagnes pour qu'ils ne saccagent pas le royaume. Systématique, Charles VII va exploiter l'idée en incitant les états provinciaux au vote de contributions qui semblent à tous égards préférables à la ruine.
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